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Remise à plat des salaires : « Il s’agit d’une pure provocation », selon Moussa Diallo, SG de la CGT-B

Publié le jeudi 6 janvier 2022 à 13h37min

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Remise à plat des salaires : « Il s’agit d’une pure provocation », selon Moussa Diallo, SG de la CGT-B

Remise à plat des salaires. Cette réforme recommandée par le président du Faso, Roch Kaboré, dans son message à la nation à l’occasion du nouvel an, pour assurer « l’équité dans le traitement des salaires des agents de l’Etat » provoque des interrogations au sein de la population burkinabè qui, en plus des effets néfastes de l’insécurité couplée à la pandémie de la maladie à coronavirus, est frappée de plein fouet par la cherté de la vie. Le chef de l’Etat pousse-t-il le bouchon un peu loin ? Le nouveau secrétaire général de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B), Moussa Diallo, à qui nous avons tendu notre micro dans l’après-midi du mardi 4 janvier 2022, estime que cette intervention du président Kaboré est une provocation. Une provocation à laquelle la CGT-B compte réagir pour sauvegarder les intérêts des travailleurs si toutefois cette réforme venait à être adoptée, prévient M. Diallo.

Lefaso.net : Dans son message de nouvel an, le chef de l’Etat a exprimé son désir de soumettre le projet de remise à plat des salaires de la Fonction publique à l’Assemblée nationale. Comment est-ce que vous avez accueilli la nouvelle ?

Moussa Diallo : Avant tout propos, je voudrais souhaiter une bonne et heureuse année 2022 à l’ensemble des travailleurs et travailleuses du Burkina Faso. Je leur souhaite du courage, de la combativité, la solidarité et l’unité dans l’action parce que les défis de 2022 recommandent d’aller dans l’unité d’action pour pouvoir conquérir des espaces de liberté, améliorer le pouvoir d’achat des travailleurs et des populations. Pour ce qui est de votre question, au niveau de la CGT-B, nous avons estimé que cette intervention du chef de l’Etat est incohérente et même paradoxale.

Et pour cause, le gouvernement, depuis un certain temps, appelle le peuple à l’union sacrée autour de lui pour pouvoir mener la lutte efficacement contre le terrorisme. Dans la même logique, le pouvoir demande depuis un certain temps une trêve sociale pour pouvoir se consacrer aux actions de développement de notre pays. Enfin, le Premier ministre qui vient d’être nommé, Lassina Zerbo, avait annoncé qu’il prendrait langue avec les organisations syndicales dans le sens de les consulter sur un certain nombre de questions.

Dans cette logique, nous nous attendions d’abord à ce qu’une rencontre ait lieu entre les organisations syndicales, notamment l’Unité d’action syndicale, et le gouvernement pour que nous puissions nous situer sur les quarante priorités du nouveau gouvernement. Comme vous l’avez constaté, cette intervention du chef de l’État, pour nous, annonce les couleurs de l’année 2022, puisqu’il s’agit d’une pure provocation. C’est une provocation pour nous parce qu’à l’époque (en 2018, Ndlr), nous avions recommandé au gouvernement que, s’il s’agissait des reformes du système de rémunération des agents du public, il fallait discuter avec les syndicats qui sont les représentants légaux et légitimes des travailleurs.

Convoquer toutes les forces vives à une conférence nationale pour discuter de la réforme du système de rémunération des agents du public, de l’État, nous n’étions pas d’accords parce que cela était une démarche incohérente. Il fallait plutôt, dans ce format, envisager de discuter de la richesse nationale et de sa gestion. C’étaient les suggestions qu’on avait faites au gouvernement pour pouvoir aller dans le sens d’une discussion pour trouver des solutions à ce qu’on a appelé des iniquités de traitement entre les agents publics de l’Etat. Le gouvernement a fait un forcing ; ce qui a fait qu’un certain nombre de syndicats, dont la CGT-B, n’ont pas pris part à « ce forum ». Nous avons trouvé que c’était une rencontre de trop sur la réforme du système de rémunération.

Des années se sont écoulées depuis la conférence nationale. Est-ce que, aujourd’hui, vous êtes prêts à aller dans le processus de remise à plat des salaires quand on sait qu’en 2014, la relecture du régime indemnitaire qui a coûté 54 milliards de FCFA a été entachée d’insuffisances ?

Notre position ne change pas. Il n’est pas question pour nous d’accepter que l’on ramène des salaires vers le bas pour, soit disant, permettre aux citadins les plus faibles d’avoir aussi une amélioration. Si le gouvernement veut traiter de façon équitable les agents publics de l’Etat, qu’il fasse des propositions. A l’époque nous leur en avons fait. Il s’agit notamment des niches fiscales qui ne sont jamais explorées suffisamment. Il s’agit aussi du train de vie de l’Etat qu’il fallait suffisamment réduire ; les faveurs fiscales accordées à certaines entreprises privées, notamment les entreprises minières. Sur une chaîne de télévision nationale, un technicien disait que par an, c’est plus de 100 milliards de FCFA que l’Etat perd dans ses faveurs fiscales sans qu’il n’y ait de retour sur investissement. Il y a des solutions qu’on peut envisager pour améliorer l’assiette fiscale et même les recettes de l’Etat. C’est pourquoi nous ne sommes pas partants pour une quelconque remise à plat des salaires des agents de l’Etat.

Quels pourraient être les enjeux d’une remise à plat des salaires ?

Cette question me permet de revenir sur l’inflation qui est galopante aujourd’hui, non seulement dans la sous-région mais particulièrement dans notre pays. Les prix des produits de grande nécessité ont flambé. Nous assistons aussi à des projections qui prédisent une aggravation de cette inflation. Dans un contexte pareil, un gouvernement devrait voir comment améliorer le pouvoir d’achat des travailleurs et des populations. Malheureusement, nous sommes dans une logique de baisser le pouvoir d’achat des travailleurs, puisque la réforme vise aussi à mettre de côtés des recettes pour l’Etat.

La diminution du pouvoir d’achat des travailleurs va avoir des impacts sur les travailleurs, et leurs familles. Quand un agent public a son salaire, ce n’est pas pour sa seule famille et lui, au sens strict du terme. C’est toute une grande famille au sens africain qui se trouve derrière la personne. Les cousins, cousines, tantes, et oncles ; tout ce beau monde compte sur le salaire des agents publics. Et bien plus, avec la crise céréalière due d’une part à l’impact de la crise sécuritaire. Parce qu’il y a des régions où les gens n’ont pas pu cultiver ; dans d’autres localités, les gens ont pu cultiver mais n’ont pas pu récolter. Il y en aussi qui ont pu récolter mais les terroristes sont venus brûler leurs greniers.

Tous ces gens comptent sur leurs enfants qui ont un salaire. Il est évident que si on procède à cette diminution déguisée des salaires, cela va impacter beaucoup de personnes et ça sera regrettable parce que ça peut même engendrer des émeutes de la faim comme ce fut le cas en 2008. Cette diminution de salaires va aussi entraîner des mouvements au niveau des travailleurs. Si le gouvernement force sans passer par une recherche de solutions consensuelles à la crise, cela va nous amener à sortir pour sauvegarder nos intérêts.

Ne pensez-vous pas que la réforme pourrait avoir des avantages, surtout qu’elle recherche un juste milieu entre ceux qui bénéficient de grosses indemnités et ceux qui bénéficient des petites indemnités ?

Cela participe de la logique du diviser pour mieux régner. Le pouvoir d’achat est tellement érodé que même ceux qu’on dit qu’ils touchent les meilleurs salaires ne sont pas forcément ceux qui arrivent à tenir bon. C’est vrai, il y a des salaires qui sont faibles. On peut travailler à les relever mais pas en allant dans la logique de tirer ceux qui sont hauts vers le bas. Autrement dit, on va faire un nivellement par le bas. Et tout le monde va être dans une logique de paupérisation.

D’aucuns disent que cette réforme pourrait permettre au gouvernement d’engranger des ressources substantielles. Quelle est votre opinion sur la question ?

On gagnerait peu dans la reforme que le gouvernement a entreprise. Dans la logique adoptée par le gouvernement, il est dit qu’il s’agissait d’un ajustement de salaires. C’est-à-dire, selon leurs termes, ceux qui gagnent plus on prend un peu chez eux pour redistribuer à ceux qui sont au bas de l’échelle. Dans cette logique, je ne vois pas comment on va économiser de l’argent. Je me convaincs qu’à la sortie de leur rencontre sur la réforme du système de rémunération, des gens avaient annoncé, si mes souvenirs sont bons, que chaque travailleur aura 29 000 FCFA de plus sur son salaire. Il y a eu des titres comme ça dans la presse, notamment L’Economiste du Faso et L’Observateur Paalga. A moins de tromper les gens pour leur faire avaler une pilule amère pour qu’ils se réveillent et constatent que ce qui était annoncé n’était pas la vérité. Sinon dans la démarche actuelle, cette réforme ne peut pas permettre au gouvernement d’engranger des ressources substantielles.

Vous-même vous avez parlé de 54 milliards de FCFA qui ont été octroyés aux agents publics de l’Etat par rapport à 100 milliards de FCFA qu’on octroie par an aux entreprises minières. N’oublions pas aussi qu’il y a la fraude qui fait perdre des milliards à l’Etat burkinabè. Comme je l’ai dit, il y a des niches fiscales. Un fiscaliste disait sur une chaîne de télévision, qu’un agent des impôts ne pouvait pas entrer au grand marché de Ouagadougou pour demander des impôts. Si je prends notre cas, c’est comme si on s’acharnait sur un groupe vulnérable où il est plus facile à prélever et on laisse l’argent là où on peut le trouver. Dans cette logique, nous nous estimons que l’Etat doit revoir sa copie.

Quelle lecture faites-vous de la situation sécuritaire au Burkina Faso ?

Nous sommes pratiquement dans une guerre civile. Aujourd’hui, avec tout ce qu’on a comme information sur le comportement des terroristes qui occupent des villages entiers voir des provinces, on ne peut plus parler de guerre asymétrique. Puisqu’ils ne frappent plus et disparaissent dans la nature. Ils conquièrent du terrain ; ils sont là et tout le monde sait qu’ils sont là. Pour ce qui est de l’appréciation de façon plus détaillée, on peut penser que le gouvernement a fait suffisamment d’efforts mais qu’il n’arrive pas à juguler la crise. Dans ce cas, on va conclure que le gouvernement est incapable de vaincre les terroristes. De ce point de vue, il revient au citoyen de tirer toutes les conséquences de cet état de fait. On pourrait aussi penser que le gouvernement n’en fait pas suffisamment ; qu’il reste beaucoup à faire. Ce qu’il a fait ressemblerait à une gouttelette d’eau et ce qui reste à faire à un océan.

Dans cette perspective, nous, nous pensons qu’on pourrait demander au gouvernement de revoir sa copie, par exemple, sur les accords secrets qui lient notre pays à l’Etat français. Le gouvernement devrait avoir le courage de les dénoncer. C’est ce que notre confédération demande depuis un certain temps. Je prends un exemple pratique : quand on veut acheter des armes sur le marché international, nous ne le pouvons pas sans l’avis de la France. La raison est que le F CFA que nous utilisons pour payer les armes est arrimé à l’Euro et c’est la France qui garantit la convertibilité de notre monnaie sur le marché international.

Il suffit tout simplement que la France dise que nos réserves qui sont dans son trésor ne sont pas suffisantes pour acquérir des armes, et nous sommes bloqués. C’est pourquoi, il faut dénoncer ces accords secrets léonins. Nous disons aussi que depuis un certain temps, il y a des forces militaires françaises chez nous qui traversent le pays. Ce qui est paradoxal, ces troupes ne sont pas attaquées comme on attaque nos forces de l’ordre. Ce qui veut dire que la France a des moyens pour sécuriser ses troupes qui traversent notre pays. Mais quand il s’agit des Burkinabè, ces colonnes de motos qui se déplacent pour attaquer nos FDS, on a l’impression que la France ne voit pas cela.

Cette situation remet en doute sa sincérité dans la coopération militaire avec notre pays. Et pour nous (CGT-B), l’armée française n’est pas là pour défendre notre territoire. Au contraire, elle est certainement là pour défendre les intérêts de la France. Si ça doit se poursuivre ainsi, nous estimons au niveau de la confédération qu’il faut leur dire tout simplement de plier bagage. C’est ce que la population a commencé à faire depuis un certain temps contre leur présence dans notre pays. Mais qu’est-ce que le pouvoir a fait ? Il réprime ceux qui sont contre la présence de l’armée française chez nous. Il faut que le pouvoir revoit sa copie à ce niveau, parce que si en tant que gouvernement il n’a pas le courage de dénoncer ses accords, au moins qu’il laisse les populations agir selon les intérêts de notre peuple et de notre pays.

Vous venez d’occuper nouvellement le fauteuil de SG de la CGT-B. Quels sont vos chantiers pour cette nouvelle année ?

Pour le moment, il s’agit de faire le point des recommandations qui ont été faites au dernier congrès et de nous atteler à mettre en œuvre ces recommandations. L’un des aspects le plus important concerne les dossiers des travailleurs qui sont restés en souffrance. Je pense notamment à la question de la liberté démocratique et syndicale. Depuis un certain temps, le gouvernement s’attaque de façon frontale aux acquis démocratiques des populations de façon générale et des syndicats en particulier. Je pense notamment à l’interdiction des meetings, sit-in. Et dernièrement, la répression de la marche du 27 novembre 2021. Ça ce sont des reculs démocratiques que nous sommes prêts à défendre pour que cela ne se perpétue pas.

Deuxièmement, ce sont les acquis économiques et sociaux des travailleurs et des populations qui sont remis en cause. Nous pensons qu’il faut que les travailleurs puissent consentir des sacrifices en s’organisant davantage à l’unité d’action, pour pouvoir refuser ces remises en cause. Enfin, nous voudrions lancer un appel solennel aux autres secrétaires généraux, centrales syndicales et syndicats autonomes du Burkina Faso : il est temps pour nous, comme nous avons su le faire à divers moment, de nous unir dans une large unité d’action pour pouvoir faire face à ces reculs graves que nous impose le gouvernement du MPP et de ses alliés.

Interview réalisée par Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 5 janvier 2022 à 18:43, par L’HYÈNE affamée. En réponse à : Remise à plat des salaires : « Il s’agit d’une pure provocation », selon Moussa Diallo, SG de la CGT-B

    Comme c’est vous qui dictez vos lois au Président et son gouvernement,faites comme bon vous semble.C’est maintenant que l’incapacité du président à gérer le pays , à harmoser les salaires va lui être fatale ,s’il ne va pas dans le sens de l’équité et de l’égalité à la satisfaction de la majorité des travailleurs .Il aura donné raison à ceux qui demandent sa démission.Il faut qu’il joigne le geste à la parole , car cela est digne d’un président.Ses reculades ne l’arrangent pas.Cette fois-ci, il faut qu’il aille au bout de la remise à plat des salaires,et,cela avant la fin de son mandat . Attention aux reculades ! Juste la contribution d’une hyène affamée dans les environs.

  • Le 5 janvier 2022 à 19:58, par HUG En réponse à : Remise à plat des salaires : « Il s’agit d’une pure provocation », selon Moussa Diallo, SG de la CGT-B

    Pour l une des rares fois je soutiens le mpp.Le pays a depassé largement les normes de L uemoa en matiere de traitement salarial.Le pays compte plus de 20 millions de personnes .il faut des fonds pour investir. C est le mpp avec son cas par cas qui a emmené les salaires de certains fonctionnaires a croitre de maniere considerable tandis que d autres vivotent. Cela n est pas normal

  • Le 5 janvier 2022 à 21:51, par Lom-Lom En réponse à : Remise à plat des salaires : « Il s’agit d’une pure provocation », selon Moussa Diallo, SG de la CGT-B

    Cette réaction est bien la preuve de l’égoïsme et de l’égocentrisme de ces anarcho-syndilistes qui tentent de liquider par tous les moyens le mouvement syndical hérité de nos grands-parents. Ce qui résume leurs personnes, c’est le "tout pour moi seul", tans pis pour le reste de la population non salariée du Public et du Privé ! Vous partirez aussi un jour la queue entre les jambes comme un certain " Général sans galons", paresseux qui touche un salaire sans enseigner, menteur de surcroît et qui pense qu’il connaît tout de la vie. Présentez-vous aux élections et faites vos preuves ! On sait que vous êtes la branche civile des terroristes, on démasquer un jour et on vous traitera comme cela se doit mais en respectant les règles judiciaires prescrites ! Y en a marre à la fin !

    • Le 7 janvier 2022 à 16:58, par Lom- Lom le Mpipi-ste Larmoyant En réponse à : Remise à plat des salaires : « Il s’agit d’une pure provocation », selon Moussa Diallo, SG de la CGT-B

      Les partis partent, les syndicats authentiques rstent. Vous ne pouvez rien contre les travailleurs, les vrais. Pas les jaunes. La CGTB a fait ses preuves dans la defense des interets moraux et materiels des travailleurs. Si tu es vraiment fache contre Bassolma, va le rencontrer dans la rue et tu verras ce qu’ il va te faire. L’ homme a les arguments autant dans les mots que dans les pieds. Regarde moi un rienneux comme ca ! Combien de fois lui faut- il expliquer qu’ il etait dans la legalite ? Il touchait l’ argent cadeau plus que les ministres qui touchent 6 mois de salaire meme apres leur fonction avec plus de 5000litres carburant par mois, loges, vehicules approvisionnes en viande venant de l europe avec du vin, du champagne, de la biere et meme de l’ eau minerale ? On sait ce que ca veut dire l’ hotel de Ministre.
      On gaspille a gauche, on pille a droite et apres on vient dire que l’ etat n’ a pas d’ argent. Ressortez tous les dossiers sales de l’ ASCE et on aura trop d’ argent meme !

  • Le 5 janvier 2022 à 23:24, par Jean MOULIN En réponse à : Remise à plat des salaires : « Il s’agit d’une pure provocation », selon Moussa Diallo, SG de la CGT-B

    Il y’a des vérités dans cette interview mais si vous analysez objectivement l’actualité vous saurez que S.E.M le PF est actuellement sur ses grands chevaux.

    Je vous suggère d’attendre l’éventuelle transmission du projet de loi à l’Assemblée nationale ; sûrement vous serez entendu avant vote. Si vous entreprenez des actes sans discernement, vous serez vomi par le peuple.

    BRAVO S.E.M le PF pour ce coup de poker.

  • Le 6 janvier 2022 à 07:38, par Lewang En réponse à : Remise à plat des salaires : « Il s’agit d’une pure provocation », selon Moussa Diallo, SG de la CGT-B

    C’est maintenant qu’on verra les patriottes qui pronent l’equite et justice et les appatrides qui ne defendent que leurs pretendes. Acquis ds l’injustice ? C’est quels acquis ? Et ceux qui n’ont pas ces avantages discriminatoires, ne St ils pas des fonctionnaires et vos sympathisants ? L’autorite de l’etat doit prevaloir. Celui qui trouve pas son compte Quitte la FP. On l’a pas attache labas !

  • Le 6 janvier 2022 à 08:51, par Vercingétorix En réponse à : Remise à plat des salaires : « Il s’agit d’une pure provocation », selon Moussa Diallo, SG de la CGT-B

    Le Président se trompe de cible. C’est vrai que la masse salariale est énorme mais l’autre réalité est que dans la chaîne des marchés publics, les surfacturations et les détournements cumulés dépassent les salaires de tous les fonctionnaires. Il faut d’abord traquer ces supers fonctionnaires avant de venir parler de remise à plat de salaire.

    • Le 6 janvier 2022 à 20:28, par Le Vigilent En réponse à : Remise à plat des salaires : « Il s’agit d’une pure provocation », selon Moussa Diallo, SG de la CGT-B

      Tout le monde condamne le sur facturations au niveau des marchés publiques ainsi que les détournements, mais dire que les fonds dissipés à travers ces malversations dépassent les salaires de tous les fonctionnaires, il faudra revoir vos estimations afin qu’on vous prenne au sérieux. Comment des fuites sur les 40% (part réservée aux investissements) des ressources publiques peuvent-elles dépasser l’ensemble des 60% (part consacrée aux salaires des fonctionnaires) de ces mêmes ressources publiques ?

  • Le 6 janvier 2022 à 08:55, par valin En réponse à : Remise à plat des salaires : « Il s’agit d’une pure provocation », selon Moussa Diallo, SG de la CGT-B

    Quand dans un pays, des gouvernants que pour équilibrer le budget de l’Etat, il faut réduire les dépenses de consommation, c’est la vrai déliquescence.
    Il y ’a milles manières d’augmenter ces ressources( réduction de la corruption, réduction de la fraude fiscale, nouveaux nids fiscaux notamment le secteur informel, réduction de la fuite des capitaux....)
    Prendre chez les pauvres fonctionnaires, d’ailleurs qui ont une propension marginale à consommer très élevé, qui d’ailleurs consomment local, c’est paupériser davantage notre tissu économique.
    J’espère qu’il y aurait de vrais économistes pour rappeler ce président moribond à l’ordre.
    Il n’y a qu’en s’attaquant à la corruption à tous les niveaux qu’on pourrait augmenter notre richesse nationale et dégager suffisamment de ressources pour l’investissement
    #point_de_vue

    • Le 6 janvier 2022 à 13:21, par BEN En réponse à : Remise à plat des salaires : « Il s’agit d’une pure provocation », selon Moussa Diallo, SG de la CGT-B

      Salut à tous et toutes
      Quand je lis souvent certains, je ne comprends plus rien. Les faits de corruption dans l’administration publique, c’est qui ? La corruption aux frontières c’est qui ? Quand une personne donne pause café à sa femme, sa sœur, ou sa nièce, comment qualifie-t-on cette attitude ? Bref On oublie très souvent que beaucoup d’agents de tous les secteurs sont concernés. BREF, chacun veut le changement et personne ne veut changer.
      Même si les gouvernants deviennent très très propres , au regard de l’esprit d’ensemble du BURKINABE de nos jours, j’ai bien peur que cela ne fasse pas trop de tâches d’huile car la corruption, c’est aussi abandonner ton service pendant une semaine ou plus et toucher ton salaire à la fin du mois. ON EST TOUS ET TOUTES INTERPELLE POUR SAUVER LE PAYS
      Je passais hooooooooooooo

    • Le 6 janvier 2022 à 20:42, par Le Vigilent En réponse à : Remise à plat des salaires : « Il s’agit d’une pure provocation », selon Moussa Diallo, SG de la CGT-B

      Prendre des mesures pour augmenter les ressources publiques ne dispense pas de la prises de mesures de rationalisation et de maîtrise de la masse salariale.

  • Le 6 janvier 2022 à 09:07, par KingBaabu En réponse à : Remise à plat des salaires : « Il s’agit d’une pure provocation », selon Moussa Diallo, SG de la CGT-B

    Sile Ghana a réussi à mettre en oeuvre le Single Spine Salary Structure (SSSS) en 2010, pourquoi est-ce qu’il est impossible de remttre à plat les alaires des agents publics au Burkina Faso ? M. Diallo, on ne construit pas un pays sans faire de sacrifices et de concessions. Or la CGT-B a une tendance morbide à ne rien concéder. C’est pas bon.

  • Le 6 janvier 2022 à 09:19, par burkindi En réponse à : Remise à plat des salaires : « Il s’agit d’une pure provocation », selon Moussa Diallo, SG de la CGT-B

    les gens ne veulent pas l’équité, ni la justice, c’est vraiment dommage ,

  • Le 6 janvier 2022 à 09:42, par Regard En réponse à : Remise à plat des salaires : « Il s’agit d’une pure provocation », selon Moussa Diallo, SG de la CGT-B

    Je pense que la CGTB peut bien se tromper en abordant la question de cette façon. Les travailleurs sont déjà divisés de fait par le traitement déséquilibré des agents de l’Etat qui crée des "super-cadres" et des agents de second rang avec le même diplôme d’entrée à la fonction publique. Il n’est donc pas question ici de bander les muscles parce que cela risque de provoquer un affront entre les agents de l’Etat eux-mêmes. Il y a des moments dans la vie où l’on doit avoir le courage de rebrousser chemin lorsqu’on se rend compte qu’on se trouve sur une voie sans issu même après avoir parcouru une distance des 3/4 de son temps. Il faut avoir la sagesse de retourner à moins qu’on ne décide de se suicider. Ici, il faudra que nous pensions à la fonction publique après nous. Que deviendront nos petits frères nos enfants si un jour, on se retrouve dos au mûr avec des gros salaires sans solde en fin de mois ? C’est de cela qu’il s’agit et toute personne responsable devrait être capable d’oublier un temps soit peu ses propres intérêts et penser à l’intérêt général. Pensez vous que tous ceux qui sont au gouvernement n’ont pas leurs enfants, frères, soeurs ou parents qui travaillent à la fonction publique (FP) ? Lorsqu’on est responsable, on doit avoir le courage de décider à un certain moment tout en ayant en tête qu’il n’est pas possible de contenter tout le monde.

    Même si par miracle les syndicats des travailleurs de la FP arrivaient à faire tomber le régime actuel sur cette question, ce qui est évident, c’est que le prochain régime sera lui aussi à un certain moment confronté à la même préoccupation. Ramenez juste la question à la gestion de la cellule familiale et vous comprendrez vite qu’il n’y aucun choix que de procéder à la réforme. Lorsqu’on a un seul enfant qui occupe la seule chambre de votre maison en dehors de la vôtre, il faut accepter que les parents sortent le seul lit et le remplacement par un lit à trois étages lorsque la famille aurait grandi de trois enfants et ce, en attendant évidemment la possibilité de disposer d’une maison avec plus de chambres pour modifier encore les conditions de vie.

    Il faut bien que les syndicats sachent que s’ils engagent une lutte dans le sens de bander les muscles, cette lutte sera impopulaire comme vous avez pu le constater au moment où le processus fut engagé.
    Les salaires que les fonctionnaires touchaient dans la Haute Volta est certainement loin de celui d’aujourd’hui mais des gens ont accepté de travailler à ces conditions pour construire le pays et nous en bénéficions tous aujourd’hui. Visons le meilleur pour les générations à venir et acceptons le sacrifice objectif qui s’impose à nous aujourd’hui. Je ne veux pas non plus dire d’avaler tout sans analyse mais ne tirons pas trop sur la corde car si elle se rompt, les conséquences pourraient être plus dommageables.

    L’Etat n’est pas une entreprise qui ferme les portes en cas de faillite, c’est notre pays et il doit continuer d’exister à tout prix donc faisons en sorte de sauvegarder l’essentiel.

    Nous devons aussi avoir le courage de reconnaître que cela n’est pas acceptable que plus de la moitié des ressources du pays soit consacrée à payer les salaires de quelques milliers de travailleurs, pire, de façon inéquitable et oublier les intérêts de plus de 20 millions de personnes !! soyons raisonnables et dignes !

    Je voudrais donc, exhorter les parties à dépassionner le débat et faire des propositions constructives pour sauvegarder notre nation au risque de se retrouver dans une crise "fonctionnaires de l’Etat face au reste de la population". C’est mon opinion pour alimenter la réflexion.

    • Le 6 janvier 2022 à 17:18, par Sanou En réponse à : Remise à plat des salaires : « Il s’agit d’une pure provocation », selon Moussa Diallo, SG de la CGT-B

      Belle analyse ! l’égocentrisme nous mènera dans le mur.

    • Le 7 janvier 2022 à 11:29, par ella En réponse à : Remise à plat des salaires : « Il s’agit d’une pure provocation », selon Moussa Diallo, SG de la CGT-B

      Bonjour. Belle analyse. Le Président du Faso peut dormir tranquillement dans ce sens. Si lui Diallo sort avec ses supers fonctionnaires , ils nous trouveront nous autres fonctionnaire clochards (puisse que c’est comme ça il nous appelle) en face. C’est ces salaires exorbitants pour certain qui on amener la vie chère dans ce Faso. ILS laissent des pourboires dans les boutiques signe de leur aisance financière ce qui amènent les commerçants a croire qu’ils peuvent toujours majorer les prix de leur articles. SI tu fréquente la même boutique qu’un de ces Super FONCTIONNAIRE suivez mon regard , tu va comprendre ta douleur. Le commerçant te traite de tous les nom (tu aime trop barka, si te voit venir dans ma boutique tu me panique et pour tout couronner, même si tu vois l’article souhaiter en face, il te dit que c’est fini) OUI a L’EQUITE, a la JUSTICE et a l’EGALITE dans les traitement SALARIALE. Tous ceux qui sont contre cela, qu’il aille se faire embaucher dans les MINES.

  • Le 6 janvier 2022 à 10:02, par Margobiiga En réponse à : Remise à plat des salaires : « Il s’agit d’une pure provocation », selon Moussa Diallo, SG de la CGT-B

    Le nouveau SG déraisonne. Pour cette sortie, je suis totalement frustré de lui. Il sortira seul dans la rue contre l’application de la remise à plat des salaires des fonctionnaires. La majorité des fonctionnaires est favorable à la remise à plat. C’est quelle manière de défendre les fonctionnaires qui consiste à maintenir de gros salaires pour les uns parce qu’ils nourrissent des cousins et autres pendant que les autres fonctionnaires gagnent 2 à 3 fois moins ? Ces derniers n’ont-ils pas de cousins ou n’ont-ils pas le droit de nourrir leurs cousins ? Courage à Monsieur le Président si et seulement si cette fois-ci il a vraiment décidé d’appliquer l’équité dans la fonction publique burkinabè.

  • Le 6 janvier 2022 à 11:17, par zapata En réponse à : Remise à plat des salaires : « Il s’agit d’une pure provocation », selon Moussa Diallo, SG de la CGT-B

    on crée une affaire dans l’affaire pour étouffer la vraie affaire. pauvres fonctionnaires, restez à vous chamailler pendant qu’on vole au plus haut sommet de l’ETAT. restez à rêver sur d’éventuelles promesses farfelues. un gouvernement qui veut soit disant réduire la masse salariale et en même temps procéder à une augmentation chez certains, il faut être vraiment borné pour y croire.
    beaucoup de voies et moyens ont été proposés pour améliorer l’assiette fiscale mais rien de concret. on préfère dealer avec des amis politiques et opérateurs économiques pendant que le peuple croupit dans la misère. même pour sa propre sécurité on deal avec des amis dans l’achat d’avions. luttez sérieusement contre l’évasion fiscale et la corruption à tous les niveaux d’abord

  • Le 6 janvier 2022 à 11:37, par ancien En réponse à : Remise à plat des salaires : « Il s’agit d’une pure provocation », selon Moussa Diallo, SG de la CGT-B

    La remise à plat des salaires est indéniable. Que le gouvernement se donne les moyens pour le faire. Il faut toute une stratégie bien élaborée pour accompagner le processus parce qu’il y aura de la résistance tout au long. Il faut prévoir des sanctions a tous les niveaux pouvant aller à la radiation pour mater les brebis galeuses. On n’est pas sur une bonne trajectoire et le gouvernement n’a pas le droit de reculer sinon ça sera la catastrophe dans quelques années.
    L’autre plaie qu’il faudra penser n’est autre que les pertes que subit l’état du fait de la douane et des impôts. On peut parler des autres services, mais j’avoue que c’est très minime comparé aux impôts et à la douane. Au nom de quel légalité les avoirs d’un agent des impôts peuvent multiplier ceux d’un agent de la santé ou ceux d’un enseignant ? si cette légalité existe, alors je la trouve insolente.
    Je ne suis pas personnellement concerné mais il n y a qu’à voir le train de vie des uns pour se rendre compte de la frustration que vivent les autres.

  • Le 6 janvier 2022 à 11:58, par le citoyen En réponse à : Remise à plat des salaires : « Il s’agit d’une pure provocation », selon Moussa Diallo, SG de la CGT-B

    Si on annonce des choses qu’on ne fait pas alors ça amène les gens à douter de nous même quand on est au sérieux. Le PF a prêté le flan et c’est dommage !

  • Le 6 janvier 2022 à 12:27, par kap En réponse à : Remise à plat des salaires : « Il s’agit d’une pure provocation », selon Moussa Diallo, SG de la CGT-B

    Le Faso est plein d’incroyable talents . J’espère que tu auras les épaules larges et fortes pour supporter les dites provocations dont tu fais allusion ?

  • Le 6 janvier 2022 à 12:28, par DGM En réponse à : Remise à plat des salaires : « Il s’agit d’une pure provocation », selon Moussa Diallo, SG de la CGT-B

    Ceux qui pensent que le SG n’a pas une position qui reflète celle de la majorité des fonctionnaires n’ont pas compris grand chose.
    Sachez que de la même manière que vous pensez qu’ils y a de gros salaires (en haut de vous), il y a aussi de très petits salaires en bas de vous.
    Est ce que la solution c’est de rendre tout le monde pauvre et ainsi l’économie du pays va aller de l’avant ?
    Il y a d’autres sources où l’État peut, avec plus de rigueur, tirer ces petits salaires vers le haut.
    Sachez que dans cette remise à plat, tout le monde va perdre quelque chose à coup sur. ce qui est vrai, certains vont perdre plus que d’autres. c’est ce qui est proposé actuellement. Le SG attire l’attention sur cela. Ne pensez pas qu’il s’agit là de déshabiller Paul pour habiller Pierre ; NON, on va retirer chez Paul toute 3 valises et Pierre aussi perdra 1 valise ; c’est ce qui attend les fonctionnaires tant qu’il n’y aura pas une UNITÉ D’ACTION. il ne s’agit pas là de défendre les gros salaires, il s’agit de dire NON à la paupérisation généralisée et si aujourd’hui on pense qu’on est déjà pauvre, ouvrons l’œil et le bon pour ne pas évoluer vers la misère. A bon entendeur !!!

    • Le 7 janvier 2022 à 11:58, par ella En réponse à : Remise à plat des salaires : « Il s’agit d’une pure provocation », selon Moussa Diallo, SG de la CGT-B

      MON Cher. TU négocie une parcelle à 3 million ; le propriétaire est à 3.5 million ; et quand tu es à un doigt ; quelqu’un vient dire au propriétaire : je paye ta parcelle à 8 million. C’est frustrant ; c’est quelque chose qu’on ne peut pas oublier. C’est depuis ce temps que le coût de la vie augmente sans cesse ; que le petit fonctionnaire ne plus avoir son chez lui. Que le Président utilise cela pour DIVISER et MIEUX RÉGNER, Je suis d’accord. Ces Supers fonctionnaires auraient dû utilisé leur Manne intelligemment. Ma prière est que cette fois soit la bonne.

  • Le 6 janvier 2022 à 13:09, par Nick En réponse à : Remise à plat des salaires : « Il s’agit d’une pure provocation », selon Moussa Diallo, SG de la CGT-B

    Le Gouvernement est libre de faire ce qui est bon pour l’ensemble du pays. Eduques et non eduques. Ceux qui pensent qu’ils sont suffisament intelligents et competents, qu’ils le prouvent dans le prive en demissionnat.. Ils sont libres de se faire employer dans la sous region. Beaucoup d ;agents ne foutent rien de bon. Ils passent tout le temps a faire leurs propres affaires. Allez y voir a l’INSD ou bcp de techniciens passent leur temps sur leurs sentiers. On se press de venir a l’office quand on apprend que ya gombo. (enquetes).. On doit instausrer le systen de revue annuelle. 2 anness consecutives de mauvaise renvoi.

  • Le 6 janvier 2022 à 14:49, par OCy En réponse à : Remise à plat des salaires : « Il s’agit d’une pure provocation », selon Moussa Diallo, SG de la CGT-B

    Chaque jour, a la moindre occasion, on accuse La France d’être responsible de tous nos maux. Et nous meme, qu’est ce nous faisons si c’est pas nous enforcer dans notre égoïsme et jouer au patriotes.il serait difficile d’avoir un développement véritable avec la démocratie, ou du moins cette démocratie ou il y a (des intouchable). Pourquoi le CNR et son gouvernement ont réussi parce qu’il n’y avait pas d’intouchables . Ils avaient les pleins pouvoirs de décision. C’est l’une des forces de la révolution, ça au moins c’était s. ous nos yeux. Aujourd’hui une autorité dit à droit,quelqu’un va se lever dire à gauche. Comme quelqu’un aime à le dire "allons seulement"

  • Le 6 janvier 2022 à 14:58, par Thién En réponse à : Remise à plat des salaires : « Il s’agit d’une pure provocation », selon Moussa Diallo, SG de la CGT-B

    Ce président est tout simplement irresponsable !
    Il a laissé les ministres de l’ancien gouvernement se payer des salaires à la tête du client à coût de millions en mettant les textes de côté et sans doute cela n’a pas changé avec le nouveau gouvernement et ce sont les fonctionnaires qu’il voit !
    Qu’il commence à nous montrer les salaires de ses ministres et des députés avant de croire qu’il y a des gens qui boivent l’eau par les narines dans ce pays !
    On demande toujours que le bon exemple vienne du sommet mais ce monsieur croit que le pouvoir lui permet tout comme il veut !
    Qu’il nous dise quel bon exemple il a deja donné à ce Peuple depuis qu’il est au pouvoir !

  • Le 6 janvier 2022 à 15:58, par Lintegre En réponse à : Remise à plat des salaires : « Il s’agit d’une pure provocation », selon Moussa Diallo, SG de la CGT-B

    Comme l’a dit Youssoupha "Le problème à l’envers voilà où ça nous mène. On veut toujours changer le monde alors qu’on devrait d’abord changer nous-même."

  • Le 6 janvier 2022 à 17:12, par warzat En réponse à : Remise à plat des salaires : « Il s’agit d’une pure provocation », selon Moussa Diallo, SG de la CGT-B

    Il est normal que le président aborde le sujet. C’est un banquier avant tout.
    Cependant serait-il juste pour lui de le faire pendant que les grands voleurs de la république continuent de se pavaner en toute tranquillité dans le pays ? A notre avis ; la recherche de plus d’équité dans les émoluments des agents de l’état, doit être concomitante à la lutte contre la corruption, la suppression ou diminution des niches fiscales.
    Cette recherche d’équité doit tenir compte des résultats, des performances, des réelles priorités de notre pays. Autrement serait-il juste que ceux qui sont obligés de part leur poste et leur niveau d’études qui travaillent plus, dorment peu, descendent tard, au détriment de leur foyer, gagnent la même chose que ceux qui travaillent moins, sont souvent absents à leur poste, sont dans des bars ou même gèrent des bars ? Il est aussi à craindre que le nivèlement recherché entraine une augmentation de la corruption tant redoutée.
    Il y a en effet des ministères qui ont des résultats palpables, visibles, ressentis par les populations (enseignements, énergie, mine, commerce). En revanche, il y a des secteurs prioritaires, qui même si on leurs remettait tout le budget de l’état ne donneront pas satisfaction. Cela du fait d’incompétence généralisée du ministère, aux différentes directions mais surtout de la corruption hiérarchisée..
    Aujourd’hui, y a t-il une autorisation que l’on peut obtenir de l’administration, sans payer plus que ce qui revient au trésor public ? Combien de dossiers complets, remplissant toutes
    les conditions prévues par la loi et vérifiables sur le terrain, sont bloqués au niveau de l’administration (ministère, commune....). La création d’emplois structurés est le cadet des soucis, du ministre, du directeur, et surtout du maire.?
    Il faut donc regarder au volume des dossiers non traités, de la corruption et niveler les salaires.

  • Le 6 janvier 2022 à 18:11, par Sidpawalemde Sebgo En réponse à : Remise à plat des salaires : « Il s’agit d’une pure provocation », selon Moussa Diallo, SG de la CGT-B

    Ah ba... Ici aussi ?

    M. Diallo dit : « Il suffit tout simplement que la France dise que nos réserves qui sont dans son trésor ne sont pas suffisantes pour acquérir des armes, et nous sommes bloqués. »

    Cette fable a été reprise par de nombreuses personnes, notamment M. Tankoano lors du débat de presse sur BF1. Que toutes ces personnes prennent leurs "informations" dans les tracts qui circulent sur internet, c’est proprement effarant et inquiétant. Et personne ne réfléchit plus, ne vérifie pas, on répète comme des perroquets ! Grave...

    C’est comme si on vous dit que si vous voulez acheter une moto, il suffit que le banquier vous dise que vous n’avez pas assez d’argent dans votre compte et "vous êtes bloqué" !?! Donc, vous ne savez pas combien vous avez sur votre compte, c’est lui seul qui sait et qui vous dit ce qui lui chante quoi ? Et vous acceptez ? Ah !!! Si l’absurdité pouvait tuer !

    Donc non seulement un pays ne sait pas combien ses exportations en rapporté qu’il a déposé à la BCEAO, ni combien représentent les 50% que la BCEAO déposait au trésor français (dans l’ancien système qui n’existe plus aujourd’hui) mais en plus, nous serions tellement idiots que nous ne pouvons pas assigner les 50% de réserve de change dont nous disposions librement à ce type de dépenses militaires et autres pour ne pas avoir à demander à quelqu’un ?

    Que les activistes anti-cfa inventent des arguments liés à la crise sécuritaire pour manipuler les populations afin de soutenir leur combat, c’est déjà assez désolant.

    Mais que les journalistes, analystes politiques et maintenant syndicalistes reprennent ces fake news à leur tour, c’est grave. Le pire, c’est ce que cela signifie : Même les syndicalistes aujourd’hui, pour une question de salaires, accusent la France et le Fcfa d’être "LE" problème ! Tout est de la faute des autres, et c’est aux autres de venir trouver des solutions pour nous ! Pauvre Burkina...

    Soit dit en passant, quelques éléments importants

    1°) Il est surprenant qu’avant même qu’un projet ne soit mis sur la table, des gens interprètent la "remise à plat des salaires" comme une réduction générale programmée. D’où tiennent-ils cette certitude avant même de prendre connaissance des propositions du gouvernement ? Qui peut croire que le président est assez fou pour entreprendre une telle action dans le contexte actuel ?
    On est donc encore en présence d’une fake news, un mensonge inventé pour motiver une opposition épidermique à une action dont on ne connait même pas encore les détails.

    2°) Même si c’est un jeu à somme nulle, c’est à dire que la masse salariale ne change pas, remettre un peu d’équité dans les traitements des fonctionnaires est une nécessité absolue de justice salariale et de paix sociale.

    Des gens recrutés avec le BEPC gagnent plus que des médecins BAC+8 recrutés dans la même fonction publique. Après, c’est pour se plaindre que le monsieur va chercher son "complément" au privé. Ceci doit s’arrêter. Point barre....

    3°) Si dans cet exercice, l’état économise de l’argent pour se conformer à une structure du budget vertueuse, permettant de dégager un plus pour l’investissement et la défense, c’est tant mieux. L’essentiel, c’est que 90 à 95% des fonctionnaires voient leur traitement amélioré ou maintenu.
    Que des syndicats défendent les privilèges d’une minorité au détriment de la majorité, c’est un paradoxe qu’on ne voit qu’au Burkina.

    4°) L’insistance sur les salaires des ministres n’est destiné qu’à enfumer les citoyens. Ceux qui l’agitent savent bien que même la moitié des salaires des ministres plus celle des députés ne peut rien faire en raison de leur nombre, alors que 1% des salaires des seuls enseignants est un vrai pactole. Et pour information, ce ne sont pas les mieux payés de l’état.

    Arrêtons de vouloir "clochardiser" nos dirigeants et les exposer à l’affairisme et à la corruption sous prétexte de gestion vertueuse. Au contraire, certains Burkinabè, même pas à l’international mais à l’interne, sont réticents aujourd’hui à aller au gouvernement car leur salaire baisse.

    Alors que tous les fonctionnaires voient leurs salaires augmenter avec l’ancienneté et réclament une augmentation générale tous les 3 à 5 ans, certains voudraient que les ministres et les élus eux reculent. C’est quoi cette mentalité bizarre là ?

    Et on parle de "sacrifice" et de "patriotisme", comme si le fonctionnaire qui réclame une augmentation n’était pas patriote. Des démagogues ont même réclamé le mandat sans salaire pendant la transition, comme si les enfants des députés ne devaient pas aller à l’école. Arrêtons ça.

  • Le 6 janvier 2022 à 21:26, par El kabor En réponse à : Remise à plat des salaires : « Il s’agit d’une pure provocation », selon Moussa Diallo, SG de la CGT-B

    Comment peut-on être contre la recherche de l’équité dans la fonction publique ? Tôt ou tard l’équité se fera. Il y va de l’efficacité même de notre fonction publique car certains ont les nerfs à fleurs de peau à cause des grandes iniquités salariales dans la fonction publique. La CGT- B devait plutôt faire de la recherche de cette équité son cheval de bataille. Personne ne veut un nivellement par le bas mais tout doit se negocier afin
    que l’équité soit une réalité.

  • Le 6 janvier 2022 à 23:24, par Ema En réponse à : Remise à plat des salaires : « Il s’agit d’une pure provocation », selon Moussa Diallo, SG de la CGT-B

    Une des rares fois que je suis pas d’accord avec le syndicat. Harmonisez des salaires pour soigner des plaies de coeurs. On est tous Burkinabé.
    Pas de sincérité, Moussa Diallo fait son devoir devant les micros. Mais dans son fort intérieur il sais qu’il faut de la l’équité salariale pour soulager ceux qui touchent moins.

  • Le 7 janvier 2022 à 09:36, par GPANGA-PANGA Gagannt-Gagnant En réponse à : Remise à plat des salaires : « Il s’agit d’une pure provocation », selon Moussa Diallo, SG de la CGT-B

    Population de l’ensemble du Burkina FASO en 2021 plus de 21 millions (21 218 526) Nombre de fonctionnaire de l’Etat du Burkina Faso environ 200 000 ( 0,95%) de l’ensemble du Burkina Faso ; Masse salariale consommée par les fonctionnaires de l’Etat 950 milliards de F CFA , soit 54,87% des recettes fiscales nationale par an. Les 21 018 000 des burkinabés , leur salaires reçues de l’Etat = 0.00000 Fcfa et leur contribution y compris ces privilégiés (fonctionnaires) pour payer les fonctionnaires et investir pour développer le pays 2 241 milliards. Quelle injustice, quel égoïsme. Courage à Monsieur le Président, courage au gouvernement, courage aux syndicat et courage à tout le peuple du Burkina pour les sacrifices et le patriotisme, la lutte contre la corruption et le redressement pour la justice et le développement harmonieux et durable du Burkina Faso (UNITE PROGRES JUSTICE)

  • Le 7 janvier 2022 à 11:24, par Gérard Manvu En réponse à : Remise à plat des salaires : « Il s’agit d’une pure provocation », selon Moussa Diallo, SG de la CGT-B

    Le pouvoir MPP applique tout simplement le théorème de Pasqua que je rappelle incidemment ici : " Quand on est emmerdé par une affaire , il faut susciter une affaire dans l’affaire. Et si nécessaire une affaire dans l’affaire de l’affaire jusqu’à ce que l’on ne comprenne plus rien. "

  • Le 7 janvier 2022 à 17:00, par On peut Revoir aussi a la Hausse En réponse à : Remise à plat des salaires : « Il s’agit d’une pure provocation », selon Moussa Diallo, SG de la CGT-B

    HUG, si l’ Etat est sincere, qu’ il realise l’ equite en mettant les salaires au meme niveau. Pourquoi c’ est revoir a seulement a la baisse lui il voit ? Depuis quand on est content qu’ on diminue ton salaire ? Un salaire qui n’ augmente meme pas est d’ office diminue. L’ inflation est la tous les ans.

    Ce n’ est pas aux travailleurs de supporter la paresse des autorites qui ont signe le document de revendication des magistrats sans lire. Comment des gens qui disent qu’ ils peuvent diriger ce pays vont signer un document sans lire ? Quelle incurie ! Les magistrats ne comptaient meme pas avoir la moitie de leurs revendications satisfaite. Ils etaient vraiment etonnees.
    Les financiers qui sont assis au Tresor et qui voient que les magistrats se remplissent les poches ont demande pour eux aussi. on n’ a pas voulu donne. Puis on a donne meme plus que ce qu’ ils avaient et qu’ on voulait diminuer. Une mimnsitre 8- millionnaire a ete magee dans ca meme si elle est revenue mais au affaires etrangeres.
    Ensuite la police a demande pour elle aussi, puis les enseignants. Qui va se negliger ? A qui la faute tout ce desordre, la ? Disons la verite. A Roch qui a cru qu’ il pouvait acheter les magistrats et les autrrs allaient savoir regarder.

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