Une étape qui a été une occasion pour les différentes communautés (coutumières, musulmanes et chrétiennes) de rappeler, place de la mairie centrale, que les malades du Sida méritent un autre regard et plus d’égard de la part de la société. Bien qu’étant de confessions différentes, ces leaders de religions présents à la cérémonie, ont affirmé que la lutte contre le Sida est « un combat qui reste universel » dans la mesure où la pandémie touche à la vie humaine qui est sacrée.

Un des leaders a dénoncé la cupidité de certaines associations et ONG du Sida qui détournent à leur profit l’aide destinée aux malades qu’elles abandonnent à leur triste sort. Les représentants des associations a salué à sa juste valeur l’engagement des religieux dans le combat contre le VIH-Sida.

Le coordonnateur de la caravane, Baba Ould Mata, par ailleurs coordonnateur régional des réseaux de religieux en Afrique de l’Ouest et du Centre a, quant à lui, invité les différentes communautés à promouvoir et à faciliter l’intégration sociale des personnes vivant avec le VIH-Sida. De même, il leur a demandé de faire front pour constituer une barrière inébranlable contre la stigmatisation et la discrimination.

Après Bobo-Dioulasso, la caravane a mis le cap sur Ouagadougou, accompagnée depuis son entrée au Burkina par des responsables religieux et du Conseil constitutionnel de lutte contre le VIH-Sida et les IST. Son périple burkinabè s’achève à Fada N’Gourma avant le Niger, où sa dernière étape est prévue pour le 4 décembre prochain.

U.K

Sidwaya