L’Eglise catholique, à travers le SNEC, veut contribuer à la promotion d’une éducation de base de qualité et participer à la résolution des problèmes de l’école burkinabè grâce à des innovations. Cette convention qui est l’avenant I va lui permettre de réaliser ses objectifs.
En effet, ce contrat d’une durée de trois (3) ans renouvelable couvrant la période 2005-2007 permettra de trouver des solutions alternatives aux problèmes de l’éducation de base et d’augmenter le taux de scolarisation des filles et des femmes.

Des espaces d’éveil pour l’éducation des enfants de 3 à 6 ans vont également être créés et d’autres méthodes d’alphabétisation et d’éducation non formelle présentées. Le SNEC pourra à l’issue des trois ans, s’appuyer sur ces acquis pour généraliser progressivement l’éducation bilingue dans l’enseignement catholique.

Les principaux responsables des écoles catholiques étaient donc présents à la signature de l’avenant I. Il s’agit du président de la Commission épiscopale pour l’éducation catholique, Mgr Wenceslas Compaoré, évêque de Manga, du directeur national de l’enseignement catholique, Frère Bonaventure Yougbaré et du secrétaire de la Conférence épiscopale du Burkina-Niger, abbé Pascal Bouda. L’OSEO qui a initié l’éducation bilingue au Burkina en 1994 a été représenté par Paul Taryam Ilboudo. Les parties prenantes se sont dit satisfaites de leurs engagements. Ce contrat marque l’exécution du projet sur la valorisation de l’éducation bilingue et l’alphabétisation. Selon M. Paul Taryam Ilboudo, l’efficacité de ce type d’enseignement a été démontré après 4 ans d’expérimentation, de 1994 à 1998.

Il a indiqué que l’Etat burkinabè encourage son extension. Pour le représentant de l’OSEO, l’engagement de l’Eglise catholique, reconnue pour la qualité de son enseignement, contribue à crédibiliser l’éducation bilingue. Mgr Wenceslas, quant à lui, se réjouit des résultats académiques des écoles bilingue déjà existantes qui sont sous son contrôle. Il pense que l’appui financé de l’OSEO va favoriser la réalisation de plusieurs activités relatives à l’éducation bilingues comme la production de documents didactiques en qualité et en quantité. Aussi, l’ouverture de nouvelles écoles et l’organisation d’évaluations périodique comparatives entre écoles bilingues et écoles classiques sera possible.

Séraphine SOME

Sidwaya