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Proget « Renforcement des capacités des agences de l’Eau » : Le comité national de suivi tient sa deuxième session

Publié le jeudi 1er avril 2021 à 07h25min

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Proget « Renforcement des capacités des agences de l’Eau » : Le comité national de suivi tient sa deuxième session

En vue d’améliorer ses actions pour l’atteinte des objectifs dans les délais impartis du projet, le Comité national de suivi du projet « Renforcement des capacités des agences de l’eau du Gourma et du Liptako et des CLE (comités locaux de l’eau) pour une gestion rationnelle, concertée et durable des ressources en eau » a tenu sa 2e session, le mercredi 31 mars 2021 à Ouagadougou. Les participants venus des différentes zones d’intervention du projet se prononceront sur ses performances à travers l’examen du rapport d’activités des deux ans du projet et formuleront des orientations pour la suite des activités.

Après deux ans de mise en œuvre du projet « Renforcement des capacités des agences de l’eau du Gourma et du Liptako et des CLE pour une gestion rationnelle, concertée et durable des ressources en eau », le Comité national de suivi du projet a marqué un arrêt pour faire le bilan des réalisations et se donner de nouvelles orientations pour les années à venir, soit 2021-2022. Ce projet est exécuté par un consortium composé de WaterAid, les Agences de l’Eau du Liptako (AEL) et du Gourma (AEG), et de l’Association Eau, Développement et Environnement (AEDE).

Il vient en soutient au Programme national de gestion intégrée des ressources en eau (PN-GIRE), qui a pour objectif stratégique de contribuer durablement à la satisfaction des besoins en eau douce des usagers et des écosystèmes aquatiques. Ainsi, le Comité national dudit projet a réuni les acteurs des différentes zones d’interventions du projet autour de sa 2e session à Ouagadougou ce mercredi 31 mars 2021. Selon la représentante du directeur pays de Water-Aid, Léocadie Ouoba, cette deuxième session donne l’occasion aux membres du comité de se prononcer sur les performances du projet à travers l’examen du rapport d’activités de l’an 2 et les résultats préliminaires de l’évaluation à mi-parcours.

Léocadie Ouoba, représentante du directeur pays de Water-Aid

Des actions de renforcement des capacités

Selon Moustapha Congo, secrétaire permanent de la gestion intégrée des ressources en eau ( SP-GIRE), président du comité national de suivi du projet, durant les deux ans de mise en œuvre, le projet a renforcé les capacités des agents de l’eau et des communes locales dans les deux espaces du Gourma et du Liptako. Ils ont reçu un accompagnement en matériel pour le renforcement de leur mobilité. Un certain nombre d’outils de gestion ont été élaborés en partenariat avec Water-Aid pour permettre aux agences d’être plus opérationnelles sur le terrain. A cela s’ajoutent des actions de formation et de sensibilisation qui ont été faites à l’endroit d’un certain nombre d’usagers pour une meilleure gestion des ressources en eau.

En matière de droits humains, des actions ont été menées pour permettre aux populations et aux acteurs de faire en sorte qu’ils aient la prise en compte desdits droits pour ne laisser quelqu’un de côté ; ainsi que la mise en place des comités locaux de l’eau en vue de la mobilisation et de la sensibilisation, et permettre aux gens de prendre un certain nombre de responsabilités par rapport aux actions de protection des ressources en eau. Car, selon Moustapha Congo, la question de la protection des ressources en eau doit susciter encore plus de réflexion. En témoigne le thème de la journée mondiale de l’eau de cette année : « La place de l’eau dans nos sociétés et comment la protéger ».

Moustapha Congo, secrétaire permanent de la gestion intégrée des ressources en eau, président du comité national de suivi du projet

Concernant la mise en œuvre du projet et les défis sécuritaires, Moustapha Congo a indiqué que l’expérience de WaterAid a permis d’accompagner les CLE (comités locaux de l’eau) et les agents dans la mise en œuvre des activités. « Cela constitue une forte contribution parce qu’ils ont réadapté et réajusté leur intervention sur le terrain en tenant compte des défis sécuritaire et sanitaire », a-t-il indiqué.

Des innovations

Au titre des innovations, on peut citer, selon Léocadi Ouoba, le renforcement des capacités de l’ensemble des acteurs ; l’approche basée sur les droits humains qui est abordée avec l’ensemble des acteurs en vue de faire ressortir l’eau comme un droit humain ; la mise en place des CLE (comité locaux de l’eau). « A ce niveau, l’ensemble des membres du conseil travaillent à introduire quelques astuces dans le processus de mise en place des CLE pour les rendre plus performants. Ils sont formés sur les droits humains, sur l’élaboration de leur plan d’action et de la gestion budgétaire », déclare-t-elle.

A ces innovations vient s’ajouter l’implication des bénéficiaires en vue d’organiser les communautés pour qu’il y ait un répondant au niveau de chaque village en matière de gestion des ressources en eau. Consciente que des efforts énormes restent à déployer eu égard aux difficultés qui transparaissent dans le bilan, Léocadi Ouoba a souhaité que les orientations qui sortiront de cette session puissent permettre de les surmonter.

Judith SANOU
Lefaso.net

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