Actualités :: Grève du 4 février : L’UGTB contre-attaque

"Ceux qui menacent de mort le Secétaire général de l’Union générale des travailleurs du Burkina (UGTB) profitent dans les couloirs sombres et masquent leurs véritables identités". C’est en substance le message adressé par le Secrétaire général de ce syndicat aux centrales syndicales et syndicats autonomes ayant participé à la grève du 4 février.

Il envisage d’ailleurs d’organiser en mars des journées de réflexion sur "l’inconscience syndicale au Burkina Faso".

L’UGTB remercie l’ensemble de ses militantes et militants pour leur non-participation à la grève du 4 février 2005. Nos remerciements vont aussi à l’ensemble des travailleurs du Burkina Faso.

Parce que l’UGTB n’a pas répondu au mot d’ordre de grève, son secrétaire général est victime de provocations, de diffamations, et de menaces de mort de la part des leaders des centrales syndicales qui prétendent défendre les travailleurs et participent à la promotion de la liberté syndicale.

L’UGTB continuera à dire la vérité quel qu’en soit le prix à payer pour le syndicalisme sincère et démocratique. Il faut de l’alternance syndicale pour qu’il y ait une démocratie syndicale, non une monopolisation de centrales syndicales par des leaders.

L’UGTB est taxée d’être du côté du pouvoir, pourtant ceux qui menacent de mort son SG profitent dans les couloirs sombres, et masquent leurs véritables identités. L’UGTB invite tous les travailleurs à une prise de conscience effective pour rehausser l’image du syndicalisme qui laisse à désirer. L’UGTB prend les autorités (ministère de la Sécurité et celui de la Justice) à témoin devant les menaces de mort de la part de certaines centrales syndicales.

Les journées de réflexion qui se tiendront d’ici mi-mars sur le thème "l’inconscience syndicale au Burkina Faso" seront effectives et nous étayerons les motifs et les raisons de notre position. L’UGTB s’excuse auprès des responsables du fonds d’indemnisation des personnes victimes de la violence en politique, pour avoir, indépendamment de sa volonté, fait une erreur dans sa déclaration n°001. En fait, l’UGTB voulait simplement faire cas des engagements pris par le gouvernement avec les centrales syndicales.

Tôt ou tard, le soleil de la vérité se lèvera.

La lutte continue.

Ouagadougou, le 09/02/2005

Le Secrétaire Général National

Bamogo N. Etienne

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