Actualités :: Pédiatrie : Le paludisme reste le principal motif d’admission au centre (...)

Parmi les causes d’admission au service de pédiatrie du Centre hospitalier régional (CHR) de Gaoua, le paludisme demeure le principal motif. A l’opposé des autres zones du Burkina ou le paludisme sévit généralement en saison pluvieuse, la région du Sud-Ouest, elle, enregistre des cas tout au long de l’année du fait de sa forte pluviométrie. Du coup elle reste une zone endémique de l’avis des spécialistes de la santé. Le paludisme constitue la première cause de morbi-mortalité au service de pédiatrie et ce sont les enfants de moins de cinq ans qui sont les plus exposés.

Selon Don Somé, major du service de pédiatrie du centre hospitalier régional de Gaoua, les données relatives au paludisme pour l’année 2019 étaient les suivantes : 2442 cas, dont 1897 cas graves dont 83 décès, 545 cas de paludisme simple avec en majorité des enfants de moins e cinq ans. 1691 cas grave chez des enfants de moins de cinq ans avec 75 décès. Pour les enfants de plus cinq ans 2600 cas de paludisme grave ont été enregistrés, et 8 décès pour les enfants de plus de 14 ans.

Pour l’année en cours (à la date du 15 mai 2020), il a été enregistré 364 cas de paludisme grave dont 327 cas chez les moins de cinq ans et 20 décès dont 18 chez les moins de cinq ans, ajoute docteur Ibrahim Ouattara, médecin pédiatre au CHR de Gaoau, pour qui, « toutes ces données corroborent cette donnée épidémiologique qui dit que cette maladie est extrêmement grave chez les enfants de moins de cinq ans ».

Dans la plupart des cas, les enfants arrivent avec un tableau clinique qui se caractérise par une anémie (yeux blancs, paumes des mains et pieds très blanches), un essoufflement, une altération de la conscience avec un coma léger ou sévère, ont relevés les deux specialistes. « Face à ces complications l’anémie (baisse du taux d’hémoglobine dans le sang) est la première cause à recherchée parce que une fois dans l’organisme le plasmodium s’attaque aux globules rouges avec pour conséquence immédiate l’anémie », précise le médecin pédiatre.

D’où son cri de cœur : « nous demandons aux populations de faire régulièrement des dons de sang pour permettre aux dépôts répartiteurs sanguins de disposer d’une bonne collecte pour que nous puissions sauver les enfants qui présentent l’anémie, signe de gravité ».[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Boubacar TARNAGDA

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