Actualités :: Alternance 2005 chez le ministre de la Sécurité : Un début de sagesse (...)

Tel est pris qui croyait prendre ! C’est la meilleure image qu’on peut garder de la peur bleue qui a envahi les animateurs de l’opposition burkinabè. Il y a de cela quelques jours, ils ont sollicité et obtenu auprès du ministre de la Sécurité, Djibrill Bassolé, une audience pour lui soumettre leur crainte. A la vue de ces personnalités au cabinet du ministre en charge de la sécurité, de nombreux Burkinabè se sont pincés pour se convaincre qu’ils ne rêvaient pas.

Et pourtant c’est la réalité. Tout a commencé par un communiqué alarmiste abondamment distillé dans la presse dans lequel Fidèle Hien vice-président de l’UNDD, Bénéwendé Stanislas Sankara, IssaTiendrébéogo et Hermann Yaméogo ont annoncé craindre pour leur vie.

Ils ont alors souhaité que le ministre en charge de la sécurité prenne au plus vite les dispositions pour les mettre à l’abri. Si on peut se réjouir de la nouvelle approche qu’ils ont développée en saisissant les autorités compétentes, on ne peut s’empêche de relever que leur démarche est pleine de contradictions. Il n’y a pas encore longtemps, les services en charge de la sécurité des personnes et des biens avaient jugé nécessaires de mettre en place des dispositifs préventifs pour éviter que malheur n’arrive à qui que ce soit.

Il n’en fallait pas plus pour que ceux-là même, qui aujourd’hui réclament, sinon exigent la protection de l’Etat, crient au scandale et à la filature. C’est un principe élémentaire pour tout Etat responsable d’anticiper dans tous les domaines d’action et particulièrement celui de la sécurité. Ce sont des situations que connaissent tous les pays à travers le monde.

Critiquer, et de quelle manière, cette démarche du gouvernement n’était rien d’autre que de la démagogie. Leur appel au secours d’aujourd’hui trahit leur mauvaise foi. La protestation véhémente qu’ils ont exprimée par le passé n’était en fait qu’un show médiatique, histoire pour certains de se rappeler aux bons souvenirs de partenaires étrangers devenus un peu trop oublieux. A l’époque, ils ont peut-être bu leur petit lait en dénigrant l’Etat et ses services de sécurité.

Or, on n’a pas besoin de faire sciences politiques pour comprendre que par rapport à la crise ivoirienne, nos "grands leaders" s’étaient fait nombre impressionnants d’adversaires, voire d’ennemis. Ces derniers se recrutent surtout au sein d’une diaspora dépouillée de tout par un système xénophobe.

En rentrant chez lui au pays des Hommes intègres, ces compatriotes s’attendaient légitimement à un accueil fraternel et au réconfort or, certains opposants ont contre toute logique apporté leur soutien aux dirigeants ivoiriens qui sont pourtant la cause de leurs malheurs. Cela n’est peut-être pas suffisant pour s’en prendre à eux mais sait-on jamais ?

Pour ne pas jouer le médecin après la mort, les services de sécurité qui ont été formés pour , ont tenté d’occuper le terrain au cas où ... Et c’est autour de ce flair professionnel qu’il y a eu le premier malentendu avec les dirigeants de l’opposition politique.

Djibrill Bassolé recompensé

Mais puisque tout cela n’est plus qu’un bien mauvais souvenir, tournons la page.

C’est désormais le parfait amour entre Djibrill Bassolé et les responsables de Alternance 2005.
C’est finalement le département en charge de la sécurité qui sort grandi de cette situation. Ironie du sort, ce sont ceux-là même qui l’ont accablé qui le réhabilitent et à travers le ministère tout le gouvernement. Il ne faut pas avoir peur des mots, la démarche de l’opposition est un aveu de la capacité de l’Etat burkinabè à faire face à ses missions républicaines.

En effet, malgré les propos diffamatoires tenus à son encontre, le ministre Djibrill Bassolé s’est mis au-dessus de ces considérations pour assurer pleinement son rôle de commis de l’Etat au service de l’intérêt général. Or, celui-ci commande que partout où des Burkinabè peuvent se sentir menacés, les moyens conséquents soient mis en œuvre pour prévenir tout danger. Le citoyen espère maintenant que dans leur versatilité, ces messieurs ne trouvent encore à redire des mesures prises dans leur intérêt et à leur demande.

Larba Yaro
L’Hebdo

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