Actualités :: Présidentielle 2005 : Saisissez donc le Conseil constitutionnel (...)

Dans l’écrit dont teneur suit, l’auteur demande aux avocats Hermann Yaméogo et Bénéwendé Sankara d’user de voie judiciaire, notamment la saisine du Conseil constitutionnel, pour empêcher Blaise Compaoré de se présenter à la présidentielle du 13 novembre 2005.

Chers Messieurs,

Dans "Le Pays" hier jeudi 16 juin 2005, vous avez signé une lettre qui invite le Président du Faso à ne pas briguer un troisième mandat. Permettez-moi aussi de vous faire un rappel parce que j’estime que cette procédure n’assainit pas le débat politique pour une alternance en 2005 :

1. Vous êtes, chers Messieurs, avocats de formation et députés de fonction. Il vous appartient donc de lutter sereinement pour rendre irrecevable toute candidature que vous ne souhaitez pas. Vous avez le devoir et le pouvoir de saisine du Conseil constitutionnel en recueillant la signature d’au moins 23 députés, conformément à l’article 157 de la Constitution pour que ledit Conseil tranche définitivement par oui ou par non la possibilité pour le Président du Faso de briguer un troisième mandat.

Dans une lettre publiée par le Pays du 14 février 2005, et l’Observateur paalga du 16 février 2005, j’avais exhorté les députés à cet exercice. Si le groupe Alternance 2005 ne peut pas mobiliser le nombre requis de députés pour la saisine du Conseil constitutionnel, alors, économisez vos énergies pour d’autres batailles.

2. Tout citoyen burkinabé, qui remplit les conditions requises par la loi peut être candidat à la Présidence du Faso. Vous avez, chers Messieurs, déclaré votre intention d’être des candidats aux élections de 2005. J’estime qu’il serait malsain qu’un autre citoyen, qui aurait l’intention d’être aussi candidat, vous demande de vous abstenir en s’appuyant sur les points négatifs de vos bilans à l’Assemblée nationale ou au Palais de Justice.

Je pense qu’il appartient plutôt à chaque candidat de convaincre les électeurs par la pertinence de son programme. Chers Messieurs, le Président Maurice Yaméogo a dit que la bouche de l’homme peut lancer des projectiles plus dangereux que des obus de canon. Alors, soyons des gentlemen.

Harouna Dicko
L’Observateur

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