Actualités :: Chômage des jeunes diplômés : Le CAMES en fait son nouveau cheval de (...)

Afin de réduire le nombre croissant des jeunes diplômés sans emploi dans les pays de son espace, le CAMES (Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur) s’engage à pallier l’inadéquation entre les formations dispensées dans les universités et écoles supérieures et les besoins des entreprises. Dans cette optique, il a tenu ce vendredi 18 juillet un atelier sur le thème : « Plan stratégique de développement du CAMES : quelles stratégies d’opérationnalité pour les Dirigeants d’entreprises, les Patrons et les Chambres consulaires des Etats membres de l’espace CAMES ».

« Nos fonctions publiques ne peuvent plus absorber, en termes de capacité d’offre d’emploi », affirme Michel Loukou Kouadio, représentant du Président de la FOPAO (Fédération des Organisations Patronales d’Afrique de l’Ouest). Le secteur prometteur devient donc celui de l’entreprise privée. Malheureusement, la formation dans les instituts d’enseignement supérieur n’est pas adaptée aux besoins du secteur privé.

Motivation de la thématique

C’est ce constat d’inadéquation entre la formation reçue par les jeunes et la demande des entreprises qui a amené le CAMES et le CNPB (Conseil National du Patronat du Burkina) à entreprendre cette initiative. Un enseignement non qualifié pour les besoins de l’économie et qui est définit comme étant l’un des facteurs du chômage des diplômés. Cette initiative consiste donc à créer un cadre de partenariat entre le secteur privé et le CAMES afin d’aboutir à un enseignement supérieur répondant aux besoins actuels des entreprises. Ce qui pourrait être la source d’une meilleure employabilité des jeunes. A ce propos, le Professeur Bertrand Mbatchi, Secrétaire Général du CAMES, soutient que « le CAMES, les universités et centres de recherches veulent accentuer la responsabilité sociale de l’enseignement supérieur et de la recherche tant pour ses propres acteurs que pour les acteurs sociaux économiques ». C’est ainsi que la rencontre a réuni les présidents et recteurs d’universités, les chefs d’entreprises et le patronat.

Etaient sur la table des discussions

Le monde de l’enseignement supérieur et celui de l’entreprise s’étaient retrouvés pour définir une stratégie à même d’aboutir à une formation adéquate des étudiants et pour un meilleur fonctionnement et un effort de création des entreprises, pour une meilleure utilisation et la valorisation des résultats de la recherche. Ainsi, les travaux se sont notamment portés sur les attentes des dirigeants d’entreprises à l’endroit de l’enseignement, de la recherche et de l’innovation, sur la manière de développer l’entreprenariat en Afrique par l’intelligence numérique, sur le renforcement des liens entre les universités et le secteur privé. « Il s’agit pour le CAMES de permettre la rencontre de deux mondes qui ont des psychologies antagonistes tout en se complétant », a affirmé le Professeur Mbatchi.

Les conclusions


Le point majeur de l’issue de ces travaux est sans doute l’accord adopté entre les entreprises et le CAMES : « nous avons adopté un accord de partenariat qui va sceller l’entente entre la FOPAO et le CAMES », a souligné Issa Compaoré, Président de la commission emploi, éducation, formation du CNPB. Au terme de cette rencontre, il est indiqué que les patronats attendent qui des universités leur implication dans le choix des orientations, dans la gouvernance, les conseils d’orientation et la mise en œuvre des formations. Elles souhaitent également que les universités prennent les thèmes de recherche avec la société et les entreprises, ce qui pourrait aussi résoudre la question du financement des recherches, dans la mesure où les entreprises sont prêtes à y contribuer si les thématiques s’accordent avec leurs attentes. Cela afin de donner aux secteurs privé des professionnels qualifiés correspondant aux besoins de l’économie ; explique Issa Compaoré. Le Professeur Mbatchi en s’exprimant sur cet accord estime qu’il s’agit « d’une grande action qui aura des retombées importantes ». La suite des travaux se fera à Libreville en octobre prochain.

Martiale ZONGO

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