Actualités :: Ministère de l’Agriculture : Deux projets visant l’accroissement de la (…)

Le ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques, a procédé ce 21 mai 2024, au lancement de deux projets. Il s’agit du Projet 2 du Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel, composante Burkina Faso (P2-P2RS-BF) et du Projet intégré de développement des chaînes de valeur maïs, soja, volaille et poisson et de résilience (PIMSAR). La mise en œuvre de ces deux nouveaux projets devrait permettre d’accroître la production agricole, animale et halieutique, d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle, de créer des emplois et de renforcer la résilience des populations.

Les projets lancés ce jour, vont contribuer à développer les chaînes de valeur maïs, riz, soja, sorgho, blé, igname, patate douce, pomme de terre, volaille, poisson et d’aménager des milliers d’hectares en maîtrise totale ou partielle d’eau pour renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la résilience des communautés vulnérables et soutenir les agriculteurs pour accroître la production agricole. Selon le ministre délégué des ressources animales, Amadou Dicko, lesdits projets toucheront directement environ 155 000 ménages agricoles, 986 746 bénéficiaires indirects, tous constitués d’au moins 50% de femmes et de jeunes et environ 7 500 personnes déplacées internes.

De façon spécifique, le PIMSAR a pour objectif de contribuer au développement intégré et inclusif des chaînes de valeur maïs, soja, volaille et poisson, pour renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que la résilience au changement climatique. Ce sont au total 30 000 bénéficiaires directs et 240 000 indirects, qui seront impactés par le projet qui sera mis en œuvre dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre, du Centre-ouest et des Hauts-Bassins.

Amadou Dicko, ministre délégué des ressources animales

Les principaux bénéficiaires sont les agropasteurs familiaux, qui risquent de perdre leur cheptel et leurs terres, à cause des changements climatiques ou de la crise sécuritaire, les jeunes chômeurs, les femmes chefs de ménages, etc. Le PIMSAR ciblera également les personnes déplacées internes à travers la reconstitution de leur capital productif dans les zones d’origine ou la recapitalisation dans les zones d’accueil.

La mise en œuvre des activités du PIMSAR, devrait aboutir à la dotation de 5 000 fermes et exploitations agricoles en système d’énergie solaire, la mise sur pied de 3 unités de production d’aliments pour volaille et poisson, 5 000 fermes avicoles et piscicoles utilisant des aliments de qualité. Sont également attendues, 20 infrastructures de stockage pour le maïs et le soja, 100 infrastructures de transformation de poisson ainsi que 3 marchés de distribution de volaille. Le projet a un coût global de plus de 34 milliards de FCFA.

vue des participants

Quant au P2-P2RS il est prévu s’étaler sur la période 2023-2027 et interviendra dans 33 communes réparties dans six régions. Le P2-P2RS entre dans le cadre du programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel, qui couvre la période 2016-2036, et qui comprend 4 phases de 5 ans. La première phase a été mis en œuvre entre 2016 et 2022, et a permis de réaliser des barrages et des périmètres irrigués publics.

Le P2-P2RS vient renforcer les acquis du P1-P2RS. Il va toucher 125 000 bénéficiaires directs dont au moins 50% de femmes en majorité cheffes de ménage, ainsi que 750 000 bénéficiaires indirects.

Le P2-P2RS est financé à hauteur de 35 milliards de FCFA par le groupe de la Banque africaine de développement (BAD) pour un coût total de 39,22 milliards de FCFA. Le PIMSAR quant à lui, recevra de la BAD, un accompagnement de 27 milliards de FCFA, pour un montant total d’environ 35 milliards de FCFA.

Daniel Ndoye, responsable pays de la BAD au Burkina

À en croire le responsable pays de la BAD au Burkina, Daniel Ndoye, le soutien apporté à ces deux projets, témoigne de la disponibilité de son institution à renforcer ses interventions au profit du secteur agro-pastoral au Burkina Faso, surtout au moment où le pays est résolument engagé dans la mise en œuvre de l’offensive agropastorale et halieutique 2023-2025. Le fait que les deux projets soient en adéquation avec les priorités nationales et avec la stratégie de la Banque, notamment en ses priorités opérationnelles, a aussi fait pencher la balance en faveur du Burkina.

Les bénéficiaires par la voix du secrétaire général de la chambre nationale d’agriculture, Alioune Badara Traoré, disent voir à travers ces projets, l’occasion pour le monde agricole, d’œuvrer pour l’atteinte des objectifs de l’offensive agropastorale et halieutique 2023-2025. « Pour bénéficier des fruits tant espérés de ces projets, il est nécessaire pour nous producteurs, de travailler pour une gestion vertueuse des investissements qui seront réalisés à notre profit par les projets », a ajouté Alioune Badara Traoré.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

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