Actualités :: Chambre criminelle : 500 dossiers à liquider

Les affaires Saul Traoré et Oumarou Clément Ouédraogo seront jugées lors de la session de la chambre criminelle qui se tiendra du 15 au 21 février prochains. C’est le procureur général Abdoulaye Barry qui en a fait l’annonce lors d’une conférence de presse hier à Ouagadougou.

La chambre criminelle sera désormais permanente : ainsi en a décidé le Conseil supérieur de la magistrature lors de sa dernière session. C’est l’option qui a été prise pour vider les 500 dossiers prêts à être enrolés, selon le procureur général, Abdoulaye Barry. En attendant ce changement, la première session de la chambre criminelle pour l’année 2004 s’ouvre le 15 février avec 11 affaires, à savoir 5 assassinats, 2 détournements de deniers publics, deux viols et deux meurtres. Pour ce faire, un budget de 1 496 900 FCFA a été voté pour la tenue de ces assises.

Et deux dossiers retiendront à coup sûr l’attention des Burkinabè : Saul Traoré et compagnie pour assassinat, vol aggravé, recel, complicité d’assassinat, et Yacouba Ouattara, le seul accusé dans l’affaire Oumarou Clément Ouédraogo. Pour ce dernier cas, Abdoulaye Barry a précisé que le souhait de la justice est de voir l’ancien militaire se présenter et donner sa version des faits. A la conférence de presse, les journalistes n’ont pas manqué l’occasion de revenir sur les affaires Norbert Zongo et Noël Yaméogo.

Sur la première, le procureur général a indiqué que le directeur de l’Indépendant peut être utile au juge Wensceslas Ilboudo en rapport avec les révélations faites dans son journal. Quant à la deuxième, c’est le procureur du Faso, Adama Sagnon, qui a expliqué à la presse les raisons de la libération de Noël Yaméogo. Celui qui est membre politique de l’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD) a finalement (après un long silence de plusieurs mois) fait une déposition de "8 pages" : cela a ainsi permis de faire avancer le dossier.

De ce fait, le juge a estimé que sa détention n’était plus nécessaire et lui a donc accordé la liberté provisoire. Adama Sagnon a ajouté qu’au regard de la situation, il aurait souhaité une confrontation avec Me Hermann Yaméogo. C’est pourquoi, il a transmis à ses supérieurs hiérarchiques, une demande de levée de l’immunité parlementaire du président de l’UNDD.

Enfin le procureur général, Abdoulaye Barry, évoquant la polémique qui fait rage dans la presse entre les magistrats à propos de la corruption, a demandé aux uns et aux autres de mettre de l’eau dans leur vin.

Par D. Parfait SILGA
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