Il y a presqu’un an, un projet de voyage de remerciement au président du Faso faisait couler beaucoup d’encre et de salive au sein de la communauté burkinabé en Côte d’Ivoire. Pour savoir ce que devient ce qui s’apparente desormais à un serpent de mer, nous avons rencontré le président du Comité d’organisation. Entretien avec El Hadj Kindo Issaka.
Informateur.info : Il y a quelques mois l’idée d’une visite de la communauté burkinabé au président du Faso était nourrie en Côte d’Ivoire et vous avez été désigné comme le président d’organisation de cet événement. Qu’en est –il de ce voyage ?
Kindo Issaka : Effectivement, à l’initiative des doyens de la communauté burkinabè de Côte d’Ivoire et avec l’avale de nos autorités diplomatiques, deux projets de soutien et de remerciement au président du Faso étaient programmés. Le premier était un meeting, qui a déjà eu lieu à la mairie d’Abobo à Abidjan en 2012 . Le second consistait en un voyage d’une forte délégation de la crème de notre diaspora sur Ouagadougou pour dire de vive voix MERCI au président du Faso pour son implication réussie dans la résolution de la crise Ivoirienne. Jusque-là, ce deuxième projet est l’ordre du jour.
Pouvez-vous nous rappeler l’objectif réel de ce voyage ?
Comme je l’ai dit tantôt, il s’agit pour la diaspora burkinabè de Côte d’Ivoire d’aller à Ouagadougou dire merci au Président Blaise Compaoré et le féliciter pour avoir contribué de fort belle manière, souvent au prix de l’humiliation, pour ramener la paix en Côte d’Ivoire, aux Ivoirien, à nous burkinabè et aux Africains résident dans ce pays.
Plutôt que d’aller dire « merci », et si la diaspora s’organisait pour exiger des autorités burkinabè l’effectivité de leur droit de vote en 2015. Cela n’aurait –il pas plus d’intérêt ?
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