Le lundi 10 décembre 2012 s’est tenue au sein de la Croix-Rouge une journée de formation sur les Normes Humanitaires, au profit de 80 Instituteurs principaux venant des établissements d’enseignement primaire de la ville de Ouagadougou. Cette formation fait suite à une série d’autres, organisées au profit de 80 leaders d’associations et de 30 volontaires de la Croix-Rouge pour l’encadrement des clubs DNH.
« Atteindre une vie commune pacifique et débarrassée de tout conflits, même si c’est un idéal » tel est l’objectif de telles formations selon l’un des formateurs, Monsieur NIKIEMA Bruno, conseiller en droits humains au ministère des droits humains et de la promotion civique, particulièrement au secrétariat technique permanant du comité interministériel des droits humains et du droit international humanitaire. Il s’agit ici, selon lui, d’apprendre aux participants à « respecter un certain nombre de comportements ; de règles de vie commune pour éviter d’en arriver aux conflits telles que par exemple la tolérance et la non violence ».
Le second formateur Emmanuel KABORE chef du projet DNH (Diffusion des Normes Humanitaires) à mis un accent particulier sur la promotion de la non violence en milieu scolaire, primaire et secondaire ainsi que dans le milieu associatif.
Les participants, composés des responsables d’établissements, d’inspecteurs et de conseillers pédagogiques ont été invités à transmettre les connaissances reçues à leurs collègues qui devront à leur tour les inculquer aux élèves de leurs classes. Les participants ont d’ores et déjà salué la démarche de la Croix-Rouge et relevé le fait que certains modules sont déjà introduits dans les programmes d’enseignements à travers les leçons de morale et d’éducation civique. Ils ont par ailleurs noté des insuffisances par rapport à la dotation en matériel (boîtes à images et documentation) et souhaité que plus d’efforts soient faits au niveau de la Croix-Rouge pour les soutenir.
Stéphanie ZONGO
