Actualités :: Grève du SYNTSHA : Des patients désemparés à Dédougou

Le Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) a lancé un mot d’ordre de grève de quatre vingt-seize (96) heures, à compter du mardi 13 novembre 2012 sur toute l’étendue du territoire national. Au centre hospitalier de Dédougou, le personnel soignant a suivi le mouvement.

Au centre hospitalier régional (CHR) de Dédougou, des patients sont abandonnés à eux-mêmes ce premier jour de grève de 96 heures lancée par le syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA). « Habituellement à cette heure nous recevons les premiers soins, mais aujourd’hui personne ne nous a rendu visite jusque là. Nous sommes inquiets parce que les enfants sont souffrants », laisse entendre un accompagnant à la pédiatrie. Un autre confie : « Nous avons été admis à 2 heures du matin, mais c’est seulement la consultation que nous avons reçue. Nous avons les ordonnances que nous avons payées mais aucun traitement n’est possible car mon patient a un problème de sang que nous n’avons pas pu résoudre parce que le laboratoire est fermé ».

La situation est beaucoup plus critique aux services des urgences et à la maternité. A la maternité par exemple, une femme aurait accouché à même le sol sans aucune assistance. A l’exception des services de l’odontologie, de l’ophtalmologie et de l’ORL, les autres services, laissés aux mains des stagiaires et des volontaires, fonctionnaient au ralenti. De la chirurgie, en passant par les services stratégiques (les urgences, le poste opéré, la maternité), les titulaires du personnel soignant ont brillé par leur absence. « A notre arrivée le matin, nous avons constaté l’absence des titulaires.

Nous sommes très inquiets pour les malades car en dehors des traitements consignés, nous ne pouvons rien faire d’autre sans l’assistance des titulaires. Mais nous allons nous débrouiller comme nous pouvons », confie une volontaire. Pour parer à l’urgence, le directeur général de l’établissement, Sié Jean-Pierre Palm, a entrepris de faire recours aux infirmiers de la garnison et de la compagnie républicaine de sécurité (CRS) de Dedougou. « Nous sommes entrain de négocier avec la garnison et la CRS afin d’avoir du personnel pour placer dans les services stratégiques », confie-t-il.

Kamélé FAYAMA (faygracias@yahoo.fr)

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