Du 17 au 21 novembre 2003, la Fédération internationale des ouvriers du transport (ITF) a tenu dans notre capitale, ses réunions statutaires 2003. A l’occasion de cet événement, une conférence de presse a été organisée par les délégations de cette fédération jeudi 20 novembre 2003.
L’objectif de cette conférence de presse, selon les organisateurs, était de présenter l’ITF afin qu’elle soit plus connue du public burkinabè. La Fédération internationale des ouvriers du transport (ITF) est un syndicat de travailleurs des transports au niveau mondial. C
Cette organisation est chargée de défendre les intérêts de ces travailleurs dans le cadre de campagnes et d’actions de solidarité mondiale. C’est une véritable organisation qui regroupe 570 syndicats des transports dans 132 pays représentant environ 5 millions de travailleurs. Son siège se trouve à Londres. En Afrique, l’ITF a deux représentations au Kenya (Nairobi) et au Burkina Faso (Ouagadougou). Sa mission consiste à soutenir ses syndicats membres et à rechercher les moyens de défendre les intérêts des travailleurs des transports dans une économie mondiale.
Dans un contexte de mondialisation marqué par des bouleversements sans cesse croissants les ouvriers des transports se trouvent confrontés à de multiples problèmes qui ne peuvent trouver leur solution que dans des actions concentrées et coordonnées. C’est dans ce sens, nous dira le secrétaire général de l’ITF, M. David Cockeroft, que l’ITF se doit d’être plus forte pour défendre les intérêts des travailleurs du transport.
Ainsi, au nombre des campagnes entreprises par l’ITF, on peut citer les actions menées pour la lutte contre le VIH/Sida chez les transporteurs, les actions mondiales entreprises par le cheminots en faveur de la sécurité. Celles entreprises par les travailleurs de la route pour dénoncer les horaires de travail excessifs.
Les réunions qui ont eu lieu à Ouagadougou ont concerné le Comité régional de l’Afrique de l’Ouest. Des délégués du Kenya, de l’Afrique du Sud, de l’Ouganda de la Tanzanie... ont pris part aux travaux.
Antoine W. DABILGOU
