Actualités :: Tentative de putsch présumée à Nouakchott : le Burkina demande une (...)
Youssouf Ouédraogo

Le Burkina Faso a demandé à l’Union africaine d’ouvrir une enquête sur les accusations mauritaniennes impliquant ce pays et la Libye dans leur soutien présumé à un coup d’Etat contre le régime à Nouakchott, a déclaré lundi à Tripoli le chef de la diplomatie burkinabè

."Nous avons demandé une enquête de l’Union africaine car de telles accusations contre le Burkina Faso et la Libye sont très graves", a indiqué à la presse à Tripoli M. Youssouf Ouedraogo.

Il a de nouveau démenti les accusations selon lesquelles son pays aurait soutenu les auteurs de la tentative présumée de coup d’Etat annoncée le 9 août dernier en Mauritanie.

Le ministre, en visite en Libye pour inviter le numéro un libyen le colonel Mouammar Kadhafi à un sommet extraordinaire de l’UA, à Ouagadougou, les 8 et 9 septembre, a rencontré son homologue libyen Abdel Rahman Chalgham.

Ce dernier a démenti vendredi l’implication de son pays et avait indiqué qu’il allait saisir l’UA pour qu’elle enquête sur les allégations mauritaniennes.

Le chef d’état-major de la gendarmerie nationale mauritanienne, le colonel Sidi Ould Riha, a mis en cause jeudi le Burkina Faso et la Libye, qu’il accuse d’avoir soutenu les auteurs de cette tentative.

Le ministre mauritanien de la Communication, Hamoud Ould Abdi, a déclaré samedi à l’AFP que "la Libye n’a d’autre choix que de coopérer avec le Burkina Faso pour livrer les criminels que les deux pays continuent d’encadrer", après la tentative de putsch présumée.

La Mauritanie exige de la Libye et du Burkina Faso une "position claire qui garantisse à la Mauritanie de vivre dans la stabilité" et demande à toutes les forces éprises de paix et de justice de l’aider dans ce sens par "l’extradition des fugitifs qui sont bien sur le sol du Burkina Faso", a-t-il ajouté.

Pour lui, le Burkina Faso constitue le "bras armé de la Libye dans cette région (ouest-africaine) comme en témoignent le Togo et la Côte d’Ivoire notamment", a-t-il ajouté.

Dans cette entreprise "du mal libyen, Moustapha Limam Chavi, conseiller personnel de Blaise Compaoré, constitue l’élément de coordination et le fil conducteur qui mène à tous ces complots", a-t-il poursuivi.

AFP

Compte rendu du Conseil des ministres du mardi 30 (...)
Vœux à la présidence du Faso : Le personnel jure fidélité (...)
De la violation du secret de l’instruction à la mauvaise (...)
Blaise Compaoré et la JNP : "J’ai failli ne pas y (...)
Situation nationale : Questions au Premier ministre (...)
Groupe des démocrates républicains : Le parti effectue (...)
Première session ordinaire du CDS : Quel bilan après un (...)
Route de Boromo- Bobo : RAZEL va payer plus de 2 (...)
8e édition de la journée nationale du paysan à Kaya : (...)
UNDD : "Le député Kisito Somé est bel et bien de l’UNDD", (...)
Session budgétaire : Le gouvernement invité à mieux gérer (...)
Coopération Burkina-Libye : Blaise Compaoré ficèle des (...)
Vote du budget 2004 : Le CDP crée la polémique
Inculpation de Me Frama : L’UDPI crie à l’arbitraire
Barreau du Burkina : La profession d’avocat en (...)
Femme et décentralisation : pour une meilleure (...)
Objectif du millénaire pour le développement : La (...)
Audiences présidentielles : Le président Blaise Compaoré (...)
Regard sur la justice burkinabè : La plainte en (...)
Budget 2004 : L’Assemblée nationale donne feu vert au (...)
Point de presse du gouvernement : La santé, les fraudes, (...)

Pages : 0 | ... | 12285 | 12306 | 12327 | 12348 | 12369 | 12390 | 12411 | 12432 | 12453 | ... | 12516


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés