Actualités :: Putsch : Halidou Ouédraogo dément l’implication de N. Tiendrébéogo
H. Ouédraogo

Les avocats de la défense qui avaient quitté la salle d’audience de la justice militaire de Ouagadougou pour protester contre ce qu’ils ont considèré samedi dernier, " comme vice de procédure ", sont revenus le mardi 13 avril pour assister leurs clients.

Le procès des treize accusés de complot contre le pouvoir du président Blaise Compaoré, a donc repris le mardi matin avec l’audition des témoins.

Le Pasteur Israël Pascal Paré, l’un des accusés et premier à être interpellé à la barre, a déclaré que " même s’il n’a pas été contacté par les militaires putschistes pour faire un coup d’Etat, il avait des révélations divines qui lui demandaient de prier pour qu’il y ait la paix au Burkina ".

Mais, a-t-il ajouté, il faut que " les Burkinabé parviennent à la connaissance de la vérité " sur certaines questions concernant la situation nationale, car " seule cette connaissance de la vérité les rendra libres ", paraphrasant ainsi, des propos évangéliques.

Des leaders du Collectif pendant une marche

L’un des témoins les plus attendus à ce procès est le président du Collectif des organisations de masse et de partis politiques de l’opposition, Halidou Ouédraogo que le président du tribunal a appelé le mardi matin à la barre. Selon le tribunal, il devrait pouvoir se prononcer sur l’organisation présumée d’une marche de son mouvement que l’accusé, Norbert Tiendrébeogo président du Front des forces sociales (FFS) et membre influent de ce Collectif voulait organiser avec cette association de la société civile, créée au lendemain de la mort tragique du journaliste, Norbert Zongo.

Cette marche, a aussi déclaré le président du tribunal, Sibila Frank Compaoré, devait permettre à des militaires de s’infiltrer dans les rangs des marcheurs pour renverser le régime du président Compaoré.

Le président du Collectif a rejeté toutes ces allégations et affirmé qu’au sein du mouvement qu’il dirige, " on n’a jamais parlé de coup d’Etat ", estimant que l’arrestation et l’inculpation du président du FFS, Norbert Tiendrébeogo est arbitraire.

AIB

Gouvernance : « Le sort d’un peuple ne dépendra jamais (...)
Loi sur la promotion immobilière au Burkina : Le (...)
Meeting de soutien : « L’objectif principal, c’est la (...)
Meeting de soutien à la Transition : Le grand marché (...)
Burkina Faso : La loi portant institution d’une (...)
Bassolma Bazié au FMI : « Vous avez contribué à rendre nos (...)
Politiques publiques au Burkina : « Nous avons une forte (...)
« Ce qui caractérise un gouvernement, c’est sa cohérence (...)
Affaire « Achille Tapsoba contre Eddie Komboïgo » : Vers (...)
Burkina Faso : Le capitaine Ibrahim Traoré procède à un (...)
Remaniement ministériel : Me Edasso Rodrigue Bayala, (...)
Burkina Faso : Les députés de l’ALT adoptent à l’unanimité (...)
Burkina/Réconciliation nationale et cohésion sociale : Un (...)
Burkina Faso : Le projet de loi portant promotion (...)
Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation (...)
Burkina Faso : L’ex majorité demande la levée de la (...)
Burkina Faso : « Il nous faut une nouvelle Constitution (...)
Burkina : Son livre sur l’intelligence économique, la vie (...)
Burkina/Gouvernance sociale : Le Médiateur du Faso (...)
Situation nationale : Le cercle d’éveil appelle à ouvrir (...)
Burkina : De l’effort de guerre à l’effort de paix, pas (...)

Pages : 0 | ... | 168 | 189 | 210 | 231 | 252 | 273 | 294 | 315 | 336 | ... | 12495


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés