Tasséré Sawadogo

L’Association radicale pour l’Etat de droit en Afrique (AREDA) a tenu, le 6 janvier 2007, son congrès extraordinaire à la Chambre de commerce. Ordre du jour de ce congrès, faire le bilan des dix-sept ans d’existence du mouvement.

L’Association radicale pour l’Etat de droit en Afrique (AREDA) a dix-sept ans d’existence. Aussi, le mouvement présidé alors par M. Basile Laetare Guissou a choisi la date du samedi 6 janvier 2007 pour tenir un congrès extraordinaire dit de bilan. Au sortir de ce congrès, un nouveau bureau a été mis en place.

Le président sortant, Basile Laetare Guissou, a salué la combativité des militants de l’association, parfois anonymes ou très peu connus, qui ont toujours défendu les intérêts de leur organisation sur la scène politique nationale et internationale. C’est grâce à ces militants, à leur détermination et à leur foi que le présent congrès à pu se tenir, a-t-il indiqué.

Pour Basile Guissou, depuis 1989 (année de naissance de l’AREDA) il y a eu beaucoup de changements quantitatifs et qualitatifs au Burkina et au sein de l’AREDA.

Dans ce qu’il est convenu d’appeler un coup de gueule, Basile Guissou a dénoncé la monopolisation de la scène politique nationale, des financements extérieurs et de la représentativité par des associations nées après l’AREDA. "Certaines associations continuent jusqu’à ce jour, à vouloir nier notre existence.

Peu importe, l’AREDA a choisi de travailler dans la durée en ne comptant exclusivement que sur ses propres forces. Nous tenons ce congrès avec nos propres moyens. Les militants se prennent tous en charge et ne reçoivent aucun perdiem de qui que ce soit. C’est le prix de l’indépendance que nous avons choisie comme seule voie de la liberté de penser et d’agir...", a martelé Basile Guissou.

Le congrès du week-end dernier a été une occasion pour le l’AREDA d’analyser, de critiquer ses dix-sept ans d’existence et de se tracer un chemin pour les prochaines années. "Que chacun apporte sa pierre et nous construirons un Etat de droit issu de nos réalités sociopolitiques, culturelles locales, en rejetant les prêts-à-porter importés..." , a indiqué le président sortant de l’AREDA qui n’a pas voulu rebeloter pour un nouveau mandat. Le congrès extraordinaire a donc accouché d’un nouveau bureau de cinq membres présidé par M. Tasséré Sawadogo.

Etienne NASSA

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