Suite au « Commentons l’événement » en date du lundi 05 mai 2006 intitulé : « démission de Fidèle Hien : le navire UNDD est-il en perdition ?" nous avons reçu d’un conciliateur du bureau national du parti la réaction suivante.
Tout d’abord nous remercions l’Observateur des efforts abattus pour porter l’information dans notre pays, le Burkina Faso, surtout que votre journal fait partie des tout premiers médias privés de la sous-région et qu’après avoir traversé des multitudes d’épreuves, il reste toujours à la pointe de la presse privée du pays.
S’agissant de la démission de monsieur Fidèle Hien. Bien que son départ nous ait tous affectés, car quand vous menez un combat ensemble durant des années et qu’en cours de route un veut quitter la troupe de combat, ça fait mal. Mais ce n’est pas pour autant que cela soit la fin du monde.
Le bureau national a reçu la démission de Fidèle Hien avec esprit de discernement et de courtoisie, vu que l’intéressé, bien que démissionnaire, a su utiliser une formule pleine de courtoisie et de respect vis-à-vis du président du parti et de tous les militants de l’UNDD. Nous pouvons vous affirmer que ce départ n’est pas aussi synonyme de petit séisme, comme vous le pensez, au sein de notre parti, et encore moins de navire en perdition, surtout que l’UNDD en a vu d’autres et a toujours su avancer.
Nous aurons toujours la détermination, le courage et la rage de vaincre, de nous battre pour l’instauration d’une véritable démocratie dans notre pays. Et comme vous le savez, l’UNDD reste le premier et seul parti que le régime en place a cherché par tous les moyens à faire disparaître à jamais, mais en vain. L’UNDD est comme un Roseau : il plie l’échine sous le poids des pesanteurs, mais ne va jamais rompre. Ce que beaucoup ne peuvent pas comprendre, c’est que l’UNDD est un parti de masse, où toutes les catégories ont toujours un mot à dire.
L’UNDD s’est constituée comme une armée sur le champ de bataille, si bien que si un officier supérieur venait à tomber, on trouverait quelqu’un sur place pour prendre les commandes, et la lutte continue. Et ce nouveau, soit-il un sergent ou un caporal, dirigera la troupe avec courage et détermination car, d’ailleurs, l’histoire nous a enseigné que toutes les victoires militaires ou politiques ne tirent leur gloire qu’avec ceux qu’on sous-estime. Pour ainsi dire que le succès d’un parti réside dans sa détermination, son courage à mener la lutte et, surtout, dans la justesse de son combat.
Dem Abdou Conciliateur Bureau national
Observateur Paalga
