Actualités :: Le ministre burkinabè de la Sécurité reçu par le président Gnassingbé (...)

Le ministre burkinabè de la Sécurité, Djibrill Bassolé dont le pays avait mis en cause le Togo dans une tentative de complot contre le régime du président Blaise Compaoré, a été reçu lundi à Lomé par le chef de l’Etat togolais, le général Gnassingbé Eyadéma, a constaté un journaliste de l’AFP.
"Il n’y a jamais eu de brouille entre nos deux pays. Il y a eu une tentative de déstabilisation orchestrée par un officier de chez nous qui avait pris contact avec quelques promotionnaires (camarades de promotion, ndlr) dans le but de pouvoir les sensibiliser à sa cause (...)", a déclaré, à la presse, M. Bassolé, à l’issue d’un entretien avec le président Eyadéma.

"A l’analyse des faits qui nous ont été rapportés, nous avons établi purement et simplement que ce capitaine était un pêcheur en eau trouble", a poursuivi, le ministre burkinabè.

"Il n’était donc pas question que les rapports personnels entre nos deux chefs d’Etats soient émaillés par cet aventurier qui a voulu simplement profiter d’une situation", a-t-il souligné. "Je suis venu pour essayer d’expliquer la procédure dans laquelle nous nous sommes engagés pour bien circonscrire les faits et faire en sorte qu’aucun pêcheur en trouble de cet acabit ne s’infiltre dans nos rangs", a-t-il ajouté.

En octobre dernier, le commissaire général du gouvernement burkinabè - qui fait office de procureur général auprès du tribunal militaire - Abdoulaye Barry avait, pour la première fois, mis en cause le Togo et la Côte d’Ivoire dans un "complot" contre le président burkinabè Blaise Compaoré, affirmant que le capitaine Luther Ouali, "cerveau" présumé de l’affaire, a "effectué des missions" dans ces deux pays où il a "contacté des personnalités".

Le 19 janvier dernier, le général Kouamé Lougué, ancien ministre burkinabè de la Défense, a été limogé dans le cadre de cette affaire.

"En vérité, ce qui a perdu Lougué, c’est son insouciance et sa naïveté", avait écrit L’Observateur Paalga, un journal privé burkinabè, d’autant "qu’il ne cachait pas ses échanges téléphoniques avec le président Gnassingbé Eyadéma du Togo".

"Ces accusations étaient de nature à salir l’image du Togo et celle du président Gnassingbé Eyadéma", avait réagi, le ministre togolais de la Justice, Katari Foli-Bazi.

AFP

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