Actualités :: Elections municipales 2006 : Entre coups de poings et coups de (...)
Célestin Koussoubé

Après la présidentielle du 13 novembre (brillamment remportée par Blaise Compaoré et son parti, le Congrès pour la Démocratie et le Progrès), tous les regards sont à présents tournés vers les élections municipales de mars 2006.

Si lors de la présidentielle, le consensus était de mise dans certaines formations politiques sur le nom du candidat à soutenir, cela ne semble plus être d’actualité. On est même passé à des endroits, à la phase des explications physiques. C’est le cas à Bobo Dioulasso.

A Bobo Dioulasso (la seconde ville du Burkina), la désignation des représentants du parti au pouvoir aux municipales a encore donné lieu à un pugilat. Rappelant ainsi dangereusement les présentes élections de 2000, qui s’étaient soldées par des duels a mort.

Cinq ans après, c’est le remake ! En cause, les différents leaders qui se partagent la gestion de la commune par clans interposés. Celui de l’actuel maire central Célestin Koussoubé, vient d’ailleurs de subir un revers.

Après la désignation des candidats, son nom ainsi que ceux de trois de ses adjoints ne figurent nulle part. Il n’en fallait pas plus pour que ses partisans crient à la manipulation. Mis aujourd’hui en difficulté, Célestin Koussoubé est celui là même dont les fidèles avaient obtenu cinq ans plutôt, la tête d’un autre bonze du parti : Alfred Sanou.

Le docteur (il est pharmacien), n’a pu digérer sa peine, qu’en entrant à l’Assemblée nationale en suppléance du « commissaire régional Cdp » Thomas Sanou. C’est lui qui, accompagné de Salia Sanou, grand rival du maire Koussoubé (c’est un euphémisme !) était chargé au nom du parti, de désigner les candidats à la candidature. Autant dire que le bras de fer était plié.

En dix années de gouvernance à la base, la ville de Ouagadougou arbore fièrement une équipe soudée. Le truculent Simon Compaoré tient fermement la barre. Au plus fort de la crise qui avait faillit emporter l’une de ses collaboratrices, c’est de justesse qu’il avait dû s’interposer pou sauver le fauteuil de Séraphine Ouédraogo, face à la fronde d’une partie de conseil municipal. Ce qui est loin d’être le cas à Bobo Dioulasso. Du reste, si l’on devait en rester là, la ville aura connu trois équipes dirigeantes, pour un décollage économique, qui lui, tarde paradoxalement à se faire sentir.

Juvénal Somé
Lefaso.net

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