Actualités :: Abdoul Karim Sango, président du PAREN : « Un pays, on le développe avec des (...)

Cinq mois après son congrès extraordinaire qui a vu le renouvellement de son organe dirigeant, le parti de la renaissance nationale (PAREN) effectue, ce samedi 9 octobre 2021 à Ouagadougou, sa rentrée politique.

L’occasion donne lieu à une journée de réflexions sur des sujets d’actualité et sur la vie politique.

C’est d’ailleurs autour du thème, "Le retour des coups d’Etat en Afrique, causes, conséquences et solutions », que s’effectue cette rentrée politique. Outre ce thème général, les militants et invités auront droit à une communication sur ce qui s’est qu’être un militant de parti politique.

"On assiste à un grave recul de la démocratie. Les peuples commencent par ne plus croire en la démocratie libérale qui affirme le principe de l’élection comme mode d’accession au pouvoir. En moins d’une année, on a assisté à des coups d’Etat dans trois pays de l’espace francophone que sont le Mali, le Tchad et la Guinée. Aussi paradoxale que cela puisse paraître, les coups d’Etat au Mali et en Guinée ont été applaudis par des foules en liesse qui ont envahi les rues des différentes capitales de ces pays. Comment comprendre que les mêmes populations qui, hier, ont élu majoritairement les dirigeants se retrouvent dans la rue quelques temps après pour saluer leur chute ?", a, dans son discours d’ouverture, constaté le président du PAREN, Abdoul Karim Sango.

Pour lui, une telle situation interpelle sur la qualité de la gouvernance démocratique et électorale dans les États.

Cependant se persuade-t-il que "faire un coup d’État, c’est apporter une fausse réponse à un vrai problème". Aussi pense-t-il qu’il n’y a pas de solution aux coups d’État, tant que la qualité de la gouvernance ne s’améliore pas.

C’est pourquoi interpelle-t-il les dirigeants, les acteurs politiques, les organisations de la société civile à œuvrer pour, définitivement, tourner le cycle de l’intrusion militaire dans la vie politique.

Pour l’ancien ministre en charge du ministère de la culture, des arts et du tourisme, il y a donc une exigence de gouvernance de qualité qui donne espoir aux populations.

"La démocratie, c’est l’association de tout le monde, c’est cela qui apaise. Que les partis politiques, quelle que soit leur force, ne puissent pas détenir plus de 50% des postes dans les institutions. (...). On n’a pas besoin de 100 ans pour développer un pays ; un pays, on le développe avec des idées", estime le Conseiller spécial du président du Faso, chargé des questions culturelles et des arts, Abdoul Karim Sango.

Lefaso.net

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