Actualités :: Célébration du 11-Décembre à Banfora : Les problèmes après les (...)

Dans cette tribune, un habitant de la cité du Paysan exprime son ras-le-bol sur la qualité des infrastructures réalisées à Banfora lors de la célébration de la fête nationale. Conséquences : des inondations répétitives et des plusieurs travaux coûteux pour sortir « la tête de l’eau ». Lisez !

Les infrastructures réalisées à Banfora, à l’occasion de la fête nationale du 11 décembre 2020, ont amélioré le cadre de vie de ses habitants. Toutefois, certaines infrastructures ont créé et continuent de créer de sérieux problèmes d’inondations répétitives pour des habitants et j’en fais partie.

En effet, je possède une concession à usage d’habitation au secteur 01 (zone résidentielle). Elle fait face à la rue qui longe la direction régionale de la santé (DRS), jusqu’au collège Sainte Thérèse (CST). Cette rue a été nouvellement bitumée à l’occasion de la commémoration du 11 décembre 2020.

Dès l’entame des travaux de bitumage de cette rue, elle est restée chargée par l’entreprise durant tout l’hivernage de l’année 2020, ce qui a provoqué des inondations des maisons riveraines. J’ai dû remblayer, en urgence, ma cour intérieure et surélever les portails. Mais le pire était à venir. La pose du béton bitumineux n’a pas été suivie de construction de caniveaux ; ce sont des tranchées qui ont été réalisées sur le seul côté droit (dans le sens DRS-CST) de la rue où se trouvent les maisons.

En outre, il n’a pas été réalisé des dalles de raccordement aux maisons riveraines. Cependant, la rue a été ouverte à la circulation. L’absence de caniveaux a provoqué encore des inondations massives des maisons riveraines dès les pluies du début du mois de mai 2021. Une pluie dans la première semaine de juin 2021 a transformé la rue en une véritable mare, avec une nouvelle inondation de ma cour, malgré le premier remblayage.

Suite aux inondations à la moindre pluie, j’ai été obligé, une seconde fois, de remblayer davantage ma cour et de surélever les portails pour sauver les bâtiments de la furie des eaux. Pour ce second remblayage de la cour, la partie réalisée à l’entreprise a coûté plus de 600 000 francs CFA et celle remblayée avec des tâcherons à coûté plus de 400 000 francs. Mais le remblayage n’a pas réglé tous les problèmes.

En effet, les eaux de pluie charrient des ordures qui s’entassent devant la concession ; l’eau stagne contre la clôture durant plusieurs jours après chaque pluie, ce qui la fragilise et constitue un réel enjeu sanitaire. Il faut noter que les inondations continuent dans les autres maisons de la rue. Cette rue sans caniveaux est vouée à une dégradation précoce, donc un gaspillage de l’argent des contribuables.

Ainsi, ironie du sort, la rue bitumée qui était censée améliorer le cadre de vie des habitants de cette zone résidentielle de Banfora l’a transformée en une zone inondable, ce qui constitue un recul dans le développement de la ville.
Face à cette situation de catastrophe provoquée, j’adresse deux doléances aux autorités compétentes :

- pallier l’absence de caniveaux pour un tel ouvrage d’urbanisation par la construction, en urgence, de caniveaux répondant aux normes afin de préserver la durée de vie normale de cette rue et de sauver les riverains qui souffrent le martyre.
- vérifier que des caniveaux n’étaient pas prévus pour cet ouvrage. Mais s’il est vrai que des caniveaux n’avaient pas été prévus, il y a lieu de commettre une contre expertise technique pour juger le choix du maître d’œuvre de concevoir le bitumage de cette rue sans prévoir de caniveaux.

Une victime des inondations

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