Actualités :: Burkina Faso : Le mouvement SENS s’interroge sur sa place dans l’arène (...)

Le mouvement SENS a tenu les 11 et 12 juin 2021 à Ouagadougou, son Assemblée générale souveraine sous le thème "la place du mouvement SENS dans l’échiquier politique national et panafricain". Cette rencontre qui intervient 10 mois après le lancement du mouvement, a vu la mise en place de la nouvelle coordination nationale forte de 24 membres et dirigée par Guy Hervé Kam. L’Assemblée générale a aussi été l’occasion pour le mouvement d’opérer une restructuration avec de nouvelles orientations stratégiques confiées au conseil politique national.

Le mouvement servir et non se servir (SENS) veut créer un progrès social partagé, dans un pays démocratique en phase avec nos valeurs sociétales. Pour ce faire, les adhérents au Mouvement sont convaincus qu’il faut faire la politique autrement, en banissant les pratiques politiques inaptes à apporter le changement et qui ont fini par installer dans les mentalités des citoyens, le désenchantement, le dégoût et le fatalisme vis-à-vis de la politique.

Et pour se donner les chances de pouvoir opérer ce changement politique, le Mouvement a au cours de son Assemblée générale dégagé six orientations stratégiques. Il s’agit pour le conseil politique national, de travailler à assurer à l’horizon 2023 une couverture territoriale du Mouvement, assurer à l’horizon 2022 une couverture socio-professionnelle du Mouvement, capaciter les adhérents à l’esprit de la rupture et de la refondation que le mouvement SENS se donne.

Des personnalités et figures politiques venues soutenir le Mouvement

Aussi, asseoir des alliances stratégiques nationales et panafricaines afin de porter le projet de refondation et de rupture que le Mouvement se donne, conquérir et gérer des communes en 2022, et enfin préparer la conquête du pouvoir à l’horizon 2025.

Une coordination qui fait la part belle aux jeunes et aux femmes

L’Assemblée générale a aussi servi de cadre pour l’installation de la nouvelle coordination nationale, qui vient remplacer celle provisoire en place depuis août 2020. Cette coordination qui comprend 24 membres relevant de 12 secrétariats, a un mandat de trois ans. Elle fait la part belle aux jeunes et aux femmes puisque constituée de 37,7% de femmes et 25% de jeunes.

Pour le coordonnateur national, Me Guy Hervé Kam, cette Assemblée générale a permis aux adhérents du Mouvement de se convaincre de la nécessité de la construction d’une force politique alternative nouvelle, avec l’ensemble des patriotes. " Beaucoup de partis et mouvements existent dans notre pays. Il est impossible que tous ces mouvements là aient des objectifs divergents. Il faut donc faire en sorte que l’ensemble de ceux qui pensent qu’il faut servir et non se servir se mettent ensemble pour pouvoir répondre aux besoins de la population burkinabè qui n’a pas envie de voir 100 à 200 partis politiques ", a-t-il expliqué.

Me Guy Hervé Kam, coordonnateur national du mouvement SENS

Faisant le bilan de la participation du Mouvement aux législatives de novembre 2020, Me Guy Hervé Kam a laissé entendre que même s’ils n’avaient pas gagné de places à l’Assemblée nationale, ils ont gagné le cœur de milliers de Burkinabè. Ces élections ont aussi constitué pour le Mouvement, une occasion d’apprendre de ses forces et de ses faiblesses.

La condition d’une vraie réconciliation nationale, c’est l’exercice de la justice

En ce qui concerne la question de la réconciliation nationale qui fait l’actualité, le coordonnateur du mouvement SENS soutient que la condition d’une réconciliation nationale véritable et d’une cohésion sociale durable, c’est l’exercice de la justice. "C’est un leurre de vouloir la réconciliation nationale et la cohésion sociale dans l’impunité... On ne saurait se réconcilier en fermant les yeux sur les crimes", défend-il. Il invite donc les pouvoirs publics en charge de la réconciliation nationale, à mettre en avant la justice.

Plusieurs acteurs politiques ont marqué leur soutient au Mouvement, à travers leur présence à la cérémonie de clôture de l’Assemblée générale du Mouvement.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

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