Culture de la paix : Des OSC disent non à la violence en période électorale
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Dans le cadre de la Journée internationale de la paix, l’Association pour la démocratie et la participation citoyenne (APDC), en collaboration avec le Cadre de concertation des OSC, a organisé la Journée de la paix, le 26 septembre 2020 à Ouagadougou. Plusieurs thématiques sur la paix et la cohésion ont été abordées à travers des panels.
Dans quelques jours, la population burkinabè sera de plain-pied dans la ferveur de la campagne électorale. Au regard du contexte dans lequel se tiennent ces élections, notamment l’insécurité, la stigmatisation ethnique, etc., la population est invitée à cultiver la paix durant le processus électoral.
C’est dans cette lancée que l’Association pour la démocratie et la participation citoyenne (APDC), en collaboration avec le Cadre de concertation des OSC, a organisé la Journée de la paix, le 26 septembre 2020.
Pour l’occasion, les participants ont eu droit à plusieurs communications liées à la paix, la cohésion sociale et le rôle de la femme et de la jeunesse dans le processus de paix et de sécurité. Dans sa communication sur le thème « La paix sous menace : comment maîtriser les individualités ? », Dr Luc Marius Ibriga est revenu sur les facteurs de la crise au Burkina.
Il s’agit, selon lui, de la fragilité de l’Etat, l’appropriation de l’Etat par les citoyens, et enfin l’absence de démocratie sociale, particulièrement la mauvaise répartition des fruits de la croissance. A son tour, Françoise Piauparé, juriste, a développé le thème « Femmes, paix, sécurité et développement : comment renforcer le cadre juridique pour un meilleur leadership des femmes ? ». Elle a invité les femmes à se présenter dans les sphères de décisions et à cultiver le leadership sans complexe.
Dans la même dynamique, la présidente de l’Association pour la démocratie et la participation citoyenne (APDC), Safiatou Lopez, s’est adressée aux participants et à toute la population burkinabè. « Vigilance, prudence, votez en toute liberté sans aucune pression », tels sont les mots qui peuvent résumer son « adresse à la nation ». Consciente que le Burkina Faso n’a pas besoin de violence, elle a invité le peuple burkinabè à prôner la non-violence, surtout durant le processus électoral.
A noter que cette journée a regroupé des populations de diverses localités ainsi que des autorités religieuses.
Judith SANOU
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