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Conclave national sur l’industrie et le commerce : Un cadre d’échanges pour améliorer l’écoulement des produits

Publié le jeudi 3 septembre 2020 à 22h35min

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Conclave national sur l’industrie et le commerce : Un cadre d’échanges pour améliorer l’écoulement des produits

Le Premier ministre Christophe Dabiré a ouvert, le jeudi 3 septembre 2020, le conclave national sur l’industrie et le commerce. Une initiative du ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat qui vise à améliorer l’écoulement des produits de l’industrie burkinabè.

« Industrie et commerce : quelle synergie pour l’émergence de l’économie du Burkina Faso ». C’est sous ce thème que s’est ouvert le conclave national sur le commerce et l’industrie, le 3 septembre 2020 à Ouagadougou, sous le haut-patronage du Premier ministre Christophe Dabiré.

Améliorer l’écoulement des produits de l’industrie burkinabè, en harmonie avec les différents accords auxquels le Burkina Faso est partie prenante. C’est l’objectif général du conclave qui a réuni patrons d’entreprises industrielles et commerciales, dans la salle de conférence de Ouaga 2000.

En première ligne les autorités politiques et administratives. A l’extrême droite, le gouverneur de la région du centre

Selon le patron de la cérémonie, Christophe Dabiré, la plupart des industries burkinabè connaissent, ces dernières années, de multiples difficultés accentuées depuis 2018 par une crise de mévente, particulièrement pour les secteurs des huiles alimentaires, du sucre et du pneumatique. Une crise qui menace le tissu industriel burkinabè et des centaines d’emplois. Concurrence déloyale par l’importation frauduleuse et la contrefaçon, coût de revient élevé des produits des industries nationales, faiblesse du dispositif de régulation des importations, faible qualité de certains produits, coût élevé des facteurs de production, etc.

Le ministre en charge du commerce et de l’industrie signe une convention avec le Dr Dakuyo de la pharmacie PhytoFla

Telles sont les difficultés auxquelles le Premier ministre a fait allusion, dans son propos livré par le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna Kaboré.
C’est pourquoi, il soutient que « si les industriels et les acteurs du commerce ne s’expliquent pas, ne s’entendent pas, ne comprennent pas qu’il faut travailler ensemble et créer une synergie d’action, les uns vont produire mais les autres ne vont pas commercialiser ». Et forcement, il y aura des crises comme celles que l’économie a déjà connues, et qui ont entraîné la fermeture d’un certain nombre d’industries.

Pour lui, les problèmes de développement sont d’abord des problèmes de communication et d’organisation. Il faut organiser l’économie et faire en sorte que les acteurs du secteur privé soient également organisés pour permettre que l’industrie, qui est à la base de la croissance économique, puisse participer à la création de richesses et d’emplois. C’est pourquoi, Christophe Dabiré a salué la rencontre qui permet aux acteurs du secteur privé de s’expliquer et d’établir des passerelles entre eux pour permettre le bon fonctionnement de l’économie dans son ensemble.

Participants

En marge de cette cérémonie d’ouverture, le ministre de l’Industrie, Harouna Kaboré, a signé des conventions de financement avec trois entreprises pharmaceutiques, au titre de l’initiative IACCP-Pharma dans sa composante pharmacie. Le Dr Tiendrebéogo, responsable de la pharmacie Saint François d’Assise, un des bénéficiaires de la subvention de l’Etat, a précisé que la subvention entre dans le cadre de l’acquisition de matériels de production et de conditionnement. « Nous sommes très heureux parce que cela nous ouvre des perspectives pour offrir des produits de qualité selon les normes et surtout à un coût très abordable et accessible à la population », s’est-elle exprimée.

Les officiels ont posé à l’issue de la cérémonie

Pour elle, ces partenariats, qu’elle espère pérennes, ouvrent des perspectives pour le secteur pharmaceutique.
Le conclave se déroule en deux phases : la première comporte deux panels suivis d’échanges et la seconde permettra de recenser les principales conclusions des travaux, afin de faire des propositions à mettre en œuvre par l’ensemble des acteurs.

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

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