LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

Education nationale : « DATA MUST SPEAK » ou rendre accessible les informations scolaires au peuple burkinabè

Publié le vendredi 24 juillet 2020 à 21h35min

PARTAGER :                          
Education nationale : « DATA MUST SPEAK » ou rendre accessible les informations scolaires au peuple burkinabè

L’atelier de lancement de l’initiative DATA MUST SPEAK ou « les données doivent parler » se tient à l’hôtel Sopatel Silmandé de Ouagadougou, les 24 et 25 juillet 2020. Cet atelier présidé par le Pr Kalifa Traoré, secrétaire général du Ministère de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales(MENAPLN), représentant le ministre Stanislas Ouaro a l’initiative de l’Unicef vise à rendre accessible les informations scolaires au public.

L’initiative de l’Unicef, « les données doivent parler », en anglais « DATA MUST SPEAK » est une exploitation des données. « Il s’agit de faire en sorte que les quantités d’informations existantes sur l’éducation puissent guider les décisions politiques, informer les citoyens et autonomiser les communautés » a expliqué le Pr Kalifa Traoré au cours de son allocution. Aussi affirme-t-il « qu’il ne s’agit pas seulement de faire parler les données, mais aussi de les faire agir parce qu’elles doivent servir d’orientations assez précises ».

les participants

Il précise ensuite, que le Burkina a un système d’informations qui est performant qu’il faut faire parler en les rendant accessible au peuple burkinabè. C’est dans ce sens qu’il a salué l’initiative « data must speak » c’est à dire « les données doivent parler » de l’Unicef qui vient à point nommé renforcer l’équité dans l’accès à l’éducation et améliorer les résultats scolaires. De ce fait, il a rassuré que « des outils ont été élaborés et qu’il reste à les adapter à notre contexte pour qu’on puisse avoir les retombées concrètement sur les prises de décisions ». De quels genres de données s’agit-il concrètement ? En réponse à cette préoccupation, le représentant du ministre Stanislas Ouaro a indiqué qu’il s’agit de toutes les informations en lien avec l’école à savoir les ressources allouées, le personnel du monde éducatif et surtout de la qualité des apprentissages.

représentant adjoint Unicef,

Quant au secrétaire adjoint de l’Unicef, James Mugaju, il a affirmé que cette initiative « data must speak »(DMS), « les données doivent parler » s’inscrit dans la perspective de recherche de solution à la crise problématique d’accès à l’éducation et à celle liée à l’apprentissage. Et l’objectif de l’Unicef est d’aider le Burkina Faso à créer des conditions qui permettent à chaque enfant d’aller à l’école et d’apprendre car aller à l’école et apprendre sont deux réalités différentes. Donc, DMS va aider à collecter et à soutenir les systèmes de protection des données sur les enfants, sur les écoles, sur les enseignants et sur l’implication des communautés. C’est dans cette lancée que l’Unicef vient en appui aux efforts du gouvernement burkinabè ».

DG/MENAPLN, Pr Kalifa Traoré

En rappel, cette activité initialement prévue pour les 17 et 18 mars 2020 a été reportée à cause de la maladie à coronavirus. Il convient par ailleurs de savoir que le data must speak est déjà présent à Madagascar, à la Namibie, à la Zambie, au Togo, au Tchad et au Niger.

Augustin Khan (stagiaire)
Lefaso.net

Portfolio

  • Foster Nancy
PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique