Enseignement supérieur : Un nouveau programme lancé pour faciliter l’acquisition d’ordinateurs par les étudiants
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Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’innovation, Alkassoum Maïga, a lancé officiellement, ce jeudi 30 avril 2020, le programme « Un étudiant, un ordinateur ». Ce programme est mis en place par l’Etat avec l’appui de la Banque mondiale, pour aider les étudiants des institutions d’enseignement supérieur et de recherche à acquérir des ordinateurs portables à des coûts abordables, avec des facilités de payement.
Promouvoir l’intégration des TIC dans l’éducation. C’est l’ambition de ce programme « Un étudiant, un ordinateur », dont le lancement officiel est intervenu ce jeudi 30 avril à Ouagadougou. C’est un point de départ très important vers la concrétisation définitive d’un des programmes présidentiels du président du Faso, a souligné le ministre de l’Enseignement supérieur, Alkassoum Maïga.
Selon lui, pour cette première édition, 1 813 ordinateurs seront subventionnés au profit des étudiants.
Le programme « Un étudiant, un ordinateur » est mis en place par l’Etat avec l’appui de la Banque mondiale, et vise à aider les étudiants des institutions d’Enseignement supérieur et de recherche, à acquérir des ordinateurs portables à des coûts abordables avec des facilités de paiement.
Critères d’éligibilité
Pour acquérir un ordinateur dans le cadre de ce programme, un mécanisme a été mis en place à travers « ordinateur.Campusfaso.bf. ». Et selon le responsable de la cellule technique, Brahima Konaté, le programme ne concerne que les étudiants régulièrement inscrits dans les institutions d’Enseignement supérieur et de recherche ; et ceux inscrits dans le privé par le MESRSI à travers la plateforme Campus Faso.
« Pour s’inscrire au programme, l’étudiant devra figurer sur la base de données des institutions d’Enseignement supérieur et de recherche, disposer d’une Carte nationale d’identité valide ou d’un passeport valide ; avoir une carte d’étudiant ou une attestation d’inscription de l’année en cours dans l’IESR ; verser sa part contributive (40%) du coût d’acquisition de l’ordinateur portable, par un système de crédit ou paiement au comptant », a-t-il détaillé.
Il précise que les étudiants ne disposant pas de cash peuvent contracter les prêts avec les banques partenaires, notamment le FONER et CIOSPB. Cette mobilisation de fonds se fait sous forme de crédits adossés à la bourse ou à l’aide de l’étudiant, avec une durée de remboursement n’excédant pas un an.
Ce programme était, selon l’étudiant en licence en pharmacie, Mahamadi Sawadogo, attendu depuis mois, parce que, dans le monde des TIC, sans un ordinateur, on ne peut rien faire. « Mais en plus des ordinateurs, il faut la connexion, parce qu’il ne s’agit pas d’envoyer des ordinateurs ; il faut aussi de la connexion permanente pour bien travailler et faciliter également les cours en ligne ».
Quant au délégué du département Sciences politiques et juridiques (SJP), Gislain Dabiré, il a déclaré que même si le programme est à saluer, il n’est pas satisfait à 100%. Car, selon lui, les modalités de plafonnage de 100 000 données par le ministre n’étaient pas celles conclues au départ ».
Yvette Zongo
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