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Projet Initiative et mobilisation pour la sécurité alimentaire (IMSA) : Un bilan jugé satisfaisant

Publié le mercredi 29 janvier 2020 à 20h02min

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Projet  Initiative et mobilisation pour la sécurité alimentaire (IMSA) : Un bilan jugé satisfaisant

Un atelier bilan du Projet IMSA a eu lieu le mercredi 29 janvier 2020, à Ouagadougou. La rencontre qui a regroupé les organisations porteuses du projet et les bénéficiaires a permis de rendre compte de la gestion de cinq années et de définir les perspectives pour consolider les acquis et poursuivre les actions en matière d’égalité entre les femmes et les hommes. L’ouverture des travaux a été présidée par la secrétaire permanent du Conseil national pour la promotion du genre, Assétou Sawadogo/Kaboré, représentant le ministre de la Femme.

Financé par l’Œuvre LEGER et Affaires mondiales Canada, le projet IMSA est mis en œuvre par l’Union des sociétés coopératives pour la commercialisation des produits agricoles (USCCPA), l’Action pour la promotion des initiatives locales (APIL) et l’Association-formation-développement-durabilité (AFDR) au bénéfice des ménages des régions de la Boucle du Mouhoun, du Nord, du Centre-Nord et du Plateau central.

Après cinq (05) années de mise en œuvre (le projet complètera ses activités sur le terrain au 31 mars 2020), il apparait nécessaire de marquer un temps d’arrêt pour pouvoir partager avec toutes les parties prenantes, les principales réalisations des organisations partenaires de l’IMSA en termes d’égalité entre les genres aux niveaux politique, stratégie et plan d’actions ; il s’est agi également d’identifier les facteurs de succès et les principales contraintes pour l’atteinte des résultats et des changements. Mais surtout identifier les pistes de pérennisation des acquis et poursuivre les actions en matière d’égalité entre les femmes et les hommes au sein des organisations. C’est dans cet élan qu’APIL a organisé un atelier bilan le 29 janvier 2020, à Ouagadougou.

Bilan des activités menées…

La satisfaction était au rendez-vous. « Dans la zone d’intervention beaucoup d’indicateurs ont été améliorés pour ce qui concerne l’égalité entre les sexes, la résilience au changement climatique et la sécurité alimentaire des ménages de plus de 3 000 productrices et producteurs », a relevé la secrétaire permanent du Conseil national pour la promotion du genre, Assétou Sawadogo/Kaboré.

Par ailleurs, le projet a contribué à améliorer la production agro-sylvo-pastorale ; améliorer les revenus des bénéficiaires et à protéger l’environnement. Enfin, des formations genre ont été offertes au personnel des trois organisations partenaires. Au regard de ses acquis, Mme Sawadogo a félicité et encouragé les acteurs qui ont pris part à la mise en œuvre de l’IMSA, un projet qui entre en droite ligne avec les objectifs assignés au ministère de la Femme.

Amidou Ouattara, qui s’exprimait au nom des trois organisations, a rappelé les champs d’intervention du projet IMSA dont les axes clés portent sur l’égalité entre les sexes et la protection de l’environnement. Les bénéficiaires du projet sont composés en majorité de femmes. Un choix judicieux, selon le directeur exécutif de l’AFPA.

« Quand on prend le milieu agricole, les femmes sont beaucoup plus impliquées », a-t-il justifié. Ainsi, dans le cadre du présent projet, elles ont pu réaliser un paquet d’activités. Ce qui a contribué à améliorer significativement leurs conditions de vie. « Il y a des communautés qui sont venues s’inspirer des exemples de nos femmes. Je crois que cet axe est un bon levier de développement pour nos régions et pour le Burkina Faso en général », se convainc M. Ouattara qui pense à l’avenir.

« Cet atelier est là pour nous orienter parce que certes, il y a eu des acquis, mais des défis restent à relever. C’est au vu de ce que les uns et les autres vont apporter avec les partenaires, qu’on verra aussi le gap. Qu’est-ce que nous pouvons faire pour davantage réduire les inégalités entre les sexes ? », a-t-il conclu. Le représentant de l’ambassade du Canada s’est réjoui des résultats engrangés et a felicite la Mission inclusion Canada qui a eu l’initiative de ces activités en prenant en compte les aspects égalité entre les femmes et les hommes bien avant l’accompagnement de la politique dans la conduite de ce projet.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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