Venues de quatre provinces (Kadiogo, Houet, Gourma et Yatenga), les femmes ont bénéficié d’une formation du Département technologie alimentaire (DTA) de l’Institut de recherche en sciences appliquées et technologies (IRSAT), grâce au financement du Réseau ouest et du Centre africain de recherche sur le sorgho (ROCARS).

A travers le thème "Introduction de fours artisanaux auprès d’unités de transformation pour la fabrication de produits à base de sorgho (gâteaux, biscuits, pain, etc.) et formation des utilisatrices", les organisateurs ont voulu donner aux femmes le goût à la fabrication de biscuits à base de farine de blé et de sorgho.
Des biscuits cuits à partir de fours artisanaux à charbon et à gaz confectionnés au Mali. Ainsi, ces femmes qui travaillent dans le domaine de la transformation des céréales pourront multiplier leurs recettes et augmenter leurs revenus. Par ailleurs, les Burkinabè auront "des amuse-gueules" en plus de ceux déjà existants :

"L’objectif global visé à travers cette activité est de contribuer à la vulgarisation d’outils de transformation destinés à mieux valoriser les céréales locales, principalement le sorgho...", a indiqué Mme Laurencia Ouattara, ingénieur de recherche.

Le ROCARS, présent dans 18 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, a pour vocation principale de soutenir la recherche sur la production, la transformation et la commercialisation du sorgho afin d’assurer la sécurité alimentaire et de mieux valoriser la céréale. Il œuvre aussi à faire connaître les fours artisanaux, promouvoir la coopération entre les institutions nationales, régionales et internationales impliquées dans les recherches sur le sorgho en Afrique de l’Ouest et du Centre et appuyer les pays membres du réseau.

Mme Laurencia Ouattara espère que cette formation sera utile pour le développement de produits de biscuiterie à base de céréales locales ; ce qui apporterait de la valeur ajoutée à nos céréales locales.

Aoua COULIBALY (Stagiaire)
Sidwaya