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Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 19 juin 2019

Publié le mercredi 19 juin 2019 à 23h45min

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Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 19 juin 2019

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 19 juin 2019, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 14 H 20 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE CINQ (05) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de la Sécurité :

– un décret portant modalités et critères d’évaluation et d’avancement du personnel du Cadre de la Police nationale.

L’adoption de ce décret permet l’application effective des dispositions de la loi n°027-2018/AN du 1er juin 2018 portant statut du Cadre de la Police nationale.

I.1.2. Pour le compte du ministère de la Santé :

– un rapport relatif à la situation d’endettement du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO).

Le Conseil a marqué son accord pour le règlement des dettes sociales et de la dette vis-à-vis de la CAMEG.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les mesures nécessaires pour éviter toutes nouvelles créances vis-à-vis de la CAMEG.

I.1.3. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

– un rapport relatif à la stratégie d’extension du Programme d’urgence pour le Sahel (PUS-BF).

Cette stratégie permet d’étendre le Programme d’urgence pour le Sahel (PUS-BF) à 77 nouvelles communes réparties dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Nord, du Centre-Est et de l’Est.

Le PUS-BF a pour objectif de :

• poser les bases de la résilience des populations et des territoires ;

• renforcer la présence de l’Etat ;

• optimiser la gestion des urgences sociales ;

• répondre aux défis sécuritaires.

– un décret portant allègement des conditions de recours à la procédure d’entente directe pour la passation des marchés publics et des délégations de service public dans le cadre de la mise en œuvre de la tranche 2019 du Programme d’urgence pour le Sahel (PUS-BF).

L’adoption de ce décret permet d’assurer avec célérité la réalisation des investissements de la tranche 2019 du PUS-BF et d’optimiser la gestion des urgences sociales dans le cadre de ce programme.

I.1.4. Pour le compte du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles :

– un rapport relatif aux résultats définitifs de la campagne agropastorale 2018/2019 et de la situation alimentaire et nutritionnelle du pays.

La production céréalière de la campagne agro pastorale 2018/2019 a été évaluée à 5 180 702 tonnes. Cette production est en hausse de 27% et de 16%, respectivement par rapport à l’année passée et à la moyenne quinquennale.

La production des autres cultures vivrières a atteint 846 953 tonnes. Elle est en progression de 18,06% par rapport à la campagne précédente et de 13,03% par rapport à la moyenne quinquennale.

Quant aux cultures de rente, la production est de 1 097 206 tonnes. Elle enregistre une baisse de 19,38% par rapport à la campagne passée. Cette baisse est consécutive à la baisse de la production du coton et de l’arachide.

La situation pastorale est satisfaisante avec des besoins fourragers du bétail couverts à près de 115%.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les mesures nécessaires en vue d’apporter une assistance alimentaire aux populations dans les zones en situation d’urgence.

I.2. AU TITRE DE LA DYNAMISATION DES SECTEURS PORTEURS POUR L’ECONOMIE ET L’EMPLOI, LE CONSEIL A ADOPTE SEPT (07) RAPPORTS.

I.2.1. Pour le compte du ministère des Infrastructures :

– un rapport relatif aux résultats de l’appel d’offres des travaux d’amélioration de la rocade Sud-Est du boulevard des Tansoba à Ouagadougou.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché à l’entreprise DAI NIPPON CONSTRUCTION pour un montant de cinq milliards deux cent vingt millions (5 220 000 000) de Yen soit environ vingt-six milliards cent millions (26 100 000 000) de F CFA, avec un délai d’exécution de 35 mois y compris la saison des pluies.

Le suivi du projet est assuré par le bureau d’études INGEROSEC.

Le financement est assuré par un don de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA).

– un rapport relatif au marché des travaux de réhabilitation de la route nationale N°14 (RN14) tronçon Sakoinsé-Koudougou et la route nationale N°22 (RN22) Ouagadougou-Kongoussi dans le cadre du programme d’entretien routier 2017-2019.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché au Groupement SOROUBAT/SOROUBAT CI :

– Lot 1 : travaux d’entretien périodique de la route nationale N°14 (RN14) tronçon Sakoinsé-Koudougou (42 Km) pour un montant de sept milliards quatre cent vingt-quatre millions cent dix mille quatre cent trente (7 424 110 430) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de douze (12) mois ;

– Lot 2 : travaux d’entretien périodique de la route nationale N°22 (RN22) Ouagadougou-Kongoussi (110 Km) pour un montant de dix milliards cinq cent soixante-quinze millions huit cent vingt-quatre mille neuf cent quatre-vingt et un (10 575 824 981) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de dix (10) mois.

Le financement est assuré par la Banque ouest africaine de développement (BOAD).

– un rapport relatif à l’attribution du marché des travaux de ressurfaçage de 12,3 km de voiries dans la ville de Ouagadougou dans le cadre du Programme d’entretien routier 2017-2019.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché à l’entreprise SOGEA-SATOM, pour un montant global de deux milliards sept cent vingt-quatre millions huit cent quinze mille deux cent trente un (2 724 815 231) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de huit (08) mois.

Le financement est assuré par la Banque Ouest africaine de développement (BOAD).

– un rapport relatif aux marchés de travaux d’aménagement et de bitumage de voiries dans les villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso dans le cadre du Programme d’entretien routier 2017-2019.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :

• Lot 1 : le groupement d’entreprises ADEOTI SARL/GLOBEX CONSTRUCTION, pour des travaux de construction et de bitumage de 13 km de voiries dans la ville de Ouagadougou, pour un montant global de dix milliards quatre cent dix-sept millions quatre cent quarante-six mille neuf cent quatre-vingt-quinze (10 417 446 995) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de douze (12) mois ;

• Lot 2 : le groupement d’entreprises GJF/SEGNA-BTP, pour des travaux d’aménagement et de bitumage de l’Avenue de l’insurrection populaire dans la ville de Bobo-Dioulasso, pour un montant de deux milliards cent cinquante-six millions trois cent vingt-six mille quatre cent quatre-vingt-sept (2 156 326 487) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de huit (08) mois.

Le financement est assuré par la Banque Ouest africaine de développement (BOAD).

– un rapport relatif aux marchés de travaux d’entretien périodique de la route nationale n°2 (RN2) Gourcy-Ouahigouya et de la route nationale n°6 Ouagadougou-pont du Nazinon dans le cadre du Programme d’urgence de désenclavement des régions 2018-2020.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :

– Lot 1 : Globex Construction/ATP, pour les travaux d’entretien de la route nationale n°2 (RN2), pour un montant de six milliards six cent quatre-vingt-dix-huit millions quatre cent soixante-treize mille cent soixante-dix (6 698 473 170) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de dix (10) mois ;

– Lot 2 : EKS/KANAZOE FRERES, pour les travaux d’entretien périodique de la route nationale n°6 (RN6) Ouagadougou-pont du Nazinon, pour un montant de huit milliards deux cent trente-deux millions quatre cent trente mille sept cent cinquante-cinq (8 232 430 755) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de douze (12) mois.

Le financement est assuré par le Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B).

– un rapport relatif aux marchés des travaux et de contrôle du Programme d’urgence de réhabilitation et de bitumage de tronçon de routes et d’ouvrages de franchissement.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :

– Lot 1 : PFO AFRICA, pour les travaux de construction et de bitumage de la route Fada N’Gourma-Bogandé (129 km), pour un montant de vingt milliards neuf cent quatre-vingt-dix-neuf millions sept cent cinquante-quatre mille sept cent six (20 999 754 706) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de vingt-deux (22) mois y compris la saison des pluies.

Le contrôle est assuré par le bureau AGEIM, pour un montant de sept cent sept millions neuf cent soixante-cinq mille sept cent quatre-vingt-deux (707 965 782) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de 26,5 mois y compris la revue de l’étude.

– Lot 2 : SONAF SARL, pour les travaux de construction et de bitumage de la route Boulsa-Sapaga, section Sapaga Kalwartenga (22 km), pour un montant de six milliards sept cent quarante millions cent cinquante-deux mille trois cent cinquante-quatre (6 740 152 354) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de douze (12) mois y compris la saison des pluies.

Le contrôle est assuré par le bureau CAEM, pour un montant de deux cent soixante-sept millions sept cent quatre-vingt-dix-huit mille dix (267 798 010) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de 14 mois y compris la revue de l’étude.

– Lot 3 : CENTRO SA, pour les travaux de construction et de bitumage Tougan-Lanfièra-Di, pour un montant de dix milliards quatre-vingt-dix-huit millions quatre-vingt-onze mille six cent vingt-neuf (10 098 091 629) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de douze (12) mois y compris la saison des pluies.

Le contrôle est assuré par le bureau TED, pour un montant de trois cent cinquante-quatre millions (354 000 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de 19,5 mois y compris la revue de l’étude.

– Lot 4 : TSR-GTI SARL, pour les travaux de construction et de bitumage de la route Koundougou-Solenzo (75 km), pour un montant de onze milliards vingt-deux millions neuf cent quatre-vingt-cinq mille cinq cent dix-huit (11 022 985 518) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de quinze (15) mois y compris la saison des pluies.

Le contrôle est assuré par le bureau CAEM, pour un montant de quatre cent soixante-douze millions (472 000 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de 17,5 mois y compris la revue de l’étude.

– Lot 5 : Kangala/SONAF SA, pour les travaux de construction et de bitumage de la route Dori-Gorom-Gorom (55 km), pour un montant de huit milliards sept cent soixante-quatorze millions deux cent cinquante-cinq mille huit cent trente-cinq (8 774 255 835) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de quinze (15) mois y compris la saison des pluies.

Le contrôle est assuré par le bureau TED, pour un montant de trois cent cinquante-quatre millions (354 000 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de 16,5 mois y compris la revue de l’étude.

– Lot 6 : Faso Contractor/IC Contractor, pour les travaux de construction de l’ouvrage sur le barrage de Guitti (sur l’axe Ramsa-Séguénéga), pour un montant de quatre milliards sept cent millions cinq cent quatre-vingt-deux mille quatre cent cinquante un (4 700 582 451) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de douze (12) mois y compris la saison des pluies.

Le contrôle est assuré par le bureau AGEIM, pour un montant de deux cent cinquante-neuf millions huit cent soixante-huit mille six cent cinq (259 868 605) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de 16,5 mois y compris la revue de l’étude.

Le financement est assuré par le Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B).

I.2.2. Pour le compte du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat :

– un rapport relatif à la proposition d’attribution du marché des travaux d’achèvement de la première phase d’aménagement des voiries et d’assainissement de la zone industrielle de Dô, dans la commune de Bobo-Dioulasso et le suivi-contrôle de ces travaux par procédure d’entente directe.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché à l’entreprise Société d’investissement du Faso (SIFA-SA), pour un montant de huit cent trente-cinq millions cent quinze mille huit cent soixante-six (835 115 866) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre (04) mois.

Les prestations de suivi-contrôle sont assurées par le Cabinet MEMO SARL pour un montant de soixante millions trois cent quatre-vingt-dix-neuf mille neuf cent quatre-vingt-treize (60 399 993) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois.

Le montant total des travaux y compris le suivi-contrôle s’élève à huit cent quatre-vingt-quinze millions cinq cent quinze mille huit cent cinquante-neuf (895 515 859) F CFA TTC.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat.

II. COMMUNICATION ORALE

II. Le ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale a fait au Conseil le bilan de la participation de Son Excellence Monsieur le Premier ministre à la 108ème Session de l’Organisation internationale du travail (OIT), à Genève (Suisse) du 08 au 15 juin 2019.

A cette session, Son Excellence Monsieur Christophe Joseph Marie DABIRE a décliné les grands axes de la politique gouvernementale pour un plein épanouissement du monde du travail burkinabè, notamment les actions entreprises en faveur de l’équité et de la justice sociale.

Au cours de son séjour, le Premier ministre a rencontré les Burkinabè vivant dans ce pays et accordé des audiences à différentes personnalités.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

AU TITRE DU MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT

– Monsieur Hadi Honoré YONLI, Mle 97 521 K, Economiste, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Seydou TRAORE, Mle 27 759 C, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Amadou SAGNON, Mle 51 984 F, Economiste, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Emmanuel OUEDRAOGO, Mle 111 320 V, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.

Le premier décret porte nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Institut national de santé publique (INSP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Santé :

– Monsieur Patrice Ali COMBARY, Mle 37 544 F, Médecin spécialiste en santé publique ;

– Monsieur Ragnessi Justin SAVADOGO, Mle 206 898 J, Médecin de santé publique.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

– Madame Talato Eliane DJIGUEMDE/OUEDRAOGO, Mle 47 698 P, Inspecteur des impôts.

Au titre du ministère des Ressources animales et halieutiques :

– Monsieur Tégawendé Alfred SIMPORE, Mle 52 964 T, Conseiller en gestion des ressources humaines.

Au titre du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles :

– Monsieur Dieudonné OUEDRAOGO, Mle 25 611 L, Ingénieur agronome.

Administrateur représentant l’Association burkinabè de santé publique :

– Monsieur Aboubacar OUEDRAOGO, Sociologue, spécialiste en santé publique.

Le deuxième décret nomme Monsieur Patrice Ali COMBARY, Mle 37 544 F, Médecin spécialiste en santé publique, Président du Conseil d’administration de l’Institut national de santé publique (INSP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le troisième décret porte nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Santé :

– Monsieur Jean SAKANDE, Mle 55 883 S, Pharmacien, Enseignant- chercheur ;

– Monsieur Sié Jean Pierre PALM, Mle 53 720 T, Administrateur des hôpitaux et des services de santé.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

– Monsieur Amadou Saoud SONDE, Mle 35 929 D, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

– Monsieur Pakidumsamba David BELEMNABA, Mle 212 157 S, Inspecteur du travail.

Au titre du ministère des Ressources animales et halieutiques :

– Madame Nakié Gisèle PARE, Mle 241 894 P, Vétérinaire.

Au titre du ministère de la Justice :

– Monsieur Gnissinoaga Jean Baptiste OUEDRAOGO, Mle 30 112 U, Magistrat.

Administrateur représentant l’Ordre national des pharmaciens :

– Monsieur Victor BONKOUNGOU, Pharmacien.

Le quatrième décret nomme Monsieur Jean SAKANDE, Mle 55 883 S, Pharmacien, Enseignant-chercheur, Président du Conseil d’administration de l’Agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement,

Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU

Officier de l’ordre national

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Vos commentaires

  • Le 19 juin 2019 à 21:43, par caca En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 19 juin 2019

    Lot 2 : SONAF SARL, pour les travaux de construction et de bitumage de la route Boulsa-Sapaga, section Sapaga Kalwartenga (22 km), pour un montant de six milliards sept cent quarante millions cent cinquante-deux mille trois cent cinquante-quatre (6 740 152 354) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de douze (12) mois y compris la saison des pluies.
    Je ne comprends rien sur ce lot Boulsa-Sapaga et section Sapaga- Kalwartenga. ça veut dire en français facile que le bitumage Boulsa-Sapaga sera dans le prochain campagne. Sinon Boulsa SAPAGA EST UNE DISTANCE DE 55 KM ;

  • Le 19 juin 2019 à 21:55, par Woussounawa En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 19 juin 2019

    Courage au gouvernement. Vivement que toutes ces infrastructures en matière de route se réalise sans ambuche et dans les règles de l’art

  • Le 19 juin 2019 à 22:36, par Un fils de Solenzo En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 19 juin 2019

    Bravo au pouvoir MPP pour sa vision et sérieux dans l’investissement dans les infrastructures routières. En 2020 le PF pourra présenter ces chantiers comme accessits. Blaise Compaoré a flaté les populations des Banwa pendant 27 ans sans pouvoir même remplir un millimètre linéaire de terre sur cette voie de Solenzo. Pourtant des vuvuzela du CDP cassaient nos tympans en disant de voter pour Blaise car il allait régler nos problémes d’enclavement. La balle est maintenant dans notre camp. Nos populations doivent se mettre debout pour une veille citoyenne pour la qualité des travaux. Aussi, j’espére qu’au moins 2-5 km supplémentaires de goudron seront alloués aux voies internes dans chacune des localités de Kouka, Bèna et Solenzo.

    • Le 20 juin 2019 à 10:12, par garkou En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 19 juin 2019

      Nous les populations du Centre Ouest, nous attendons le bitumage de l’axe SABOU-LEO, le Blaiso l’a prompis, mieux flatté durant ces trois dernières campagnes électorales mais rien. Courage Mr Bougouma, tu travailles bien, seulement pense à cet axe qui ravitaille Koudougou et Ouagadougou des grosses tubercules d’ignames et autres produits animaux dont les citoyens raffolent. Thanks anyway !!

  • Le 19 juin 2019 à 22:51, par Lopes En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 19 juin 2019

    Une fois de plus félicitation au gouvernement pour ces gros efforts fournis dans le domaine des routes. Cépendant, j’invite le govt à rendre effectif le PUS-BF, et ce dans les délais satisfaisants.

  • Le 19 juin 2019 à 22:52, par yadéga En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 19 juin 2019

    De nombreux marchés octroyés. Mais c’est de la poudre aux yeux des Burkinabè qui sont loin des réalités de ces projets. Plusieurs projets routiers, de barrages, d’aménagement hydro-agricoles qui ont été lancés à coups de tams-tams sont présentement à l’arrêt !
    La raison est que depuis les mois de novembre, décembre 2018 les adjudicataires de ces marchés n’ont plus été payés par l’Etat burkinabè.
    Les chantiers de route Didyr-Toma à l’arrêt,
    - Kanchari-Diapaga-Tansarga à l’arrêt,
    - les chantiers de la ville de Bobo à l’arrêt ;
    - Bientôt les grands chantiers des aménagements hydroagricoles de Samendeni seront à l’arrêt faute de paiement des décomptes.
    Le gouvernement veut simplement faire de la publicité pour la campagne électorale. Après les lancements, vous verrez que ces nouveaux chantiers risquent de subir le même sort. Personne ne peut se réjouir du fait que les chantiers de développement s’arrêtent, mais nous avons un gouvernement qui dit pas la vérité aux populations. Payez d’abord les entreprises pour qu’elles achèvent les premiers chantiers.

    • Le 20 juin 2019 à 08:31, par Un Burkinabê En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 19 juin 2019

      yadéga, la solution est que nous payons nos taxes et luttions contre la corruption. Il faudrait aussi que le Gouvernement ait des priorités annuellement. On ne peut pas investir partout et en même temps.

      • Le 24 juin 2019 à 12:46, par Kpièrou En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 19 juin 2019

        Quand les travaux sont lancés c’est que les sommes prévues son acquises. On ne comprend pas que les travaux soient suspendus pour faute de décaissement de fonds.
        Quant à la corruption, c’est le gouvernement qui doit faire la guerre et le peuple va suivre.
        Les impôts, il est vrai qu’il y a de mauvais payeurs mais que de citoyens honnêtes cherchent à s’acquitter de ce devoir et ont rencontré des difficultés !
        Que de chantiers en souffrance et aucune explication n’est donnée.
        Ces décisions de lancer tant de travaux ressemblent plus à des campagnes pour 2020 que pour vraiment désenclaver les localités.
        L’avenir nous dira la vérité.

  • Le 19 juin 2019 à 23:57, par Wend ya Wendé En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 19 juin 2019

    « I.1.1. Pour le compte du ministère de la Sécurité :
    – un décret portant modalités et critères d’évaluation et d’avancement du personnel du Cadre de la Police nationale.
    L’adoption de ce décret permet l’application effective des dispositions de la loi n°027-2018/AN du 1er juin 2018 portant statut du Cadre de la Police nationale. »

    A quand l’effectivité de la remise à plat des salaires au Burkina Faso ? Ou bien était-ce un leurre ? Depuis que le syndicat des Magistrats est allé se confier au Président de l’Assemblée qui, à son tour a certainement fait le point au Gouvernement pour ne pas dire le Président, le fameux Gouvernement a fait volte-face. Que c’est dommage de savoir qu’un tel Gouvernement, que dis-je, un tel régime soit capable de berner son peuple jusqu’à ce point, notamment les travailleurs. Auriez-vous peur des Magistrats pour changer comme un caméléon dès qu’ils se présentent à l’Assemblée pour influencer certainement sur le vote de la loi sur la remise à plat, eux qui perçoivent les plus gros salaires au Burkina ? Les autres travailleurs brimés vous ont fait quoi pour mériter une telle tromperie ? N’est-ce pas de pures foutaises à ceux qui ont pris part à la conférence nationale sur le système de rémunération des travailleurs tenue en 2018 et qui y ont cru ? Qui pouvait imaginer un tel revirement de la situation. Ce Gouvernement à qui j’accordais beaucoup de crédit m’a beaucoup déçu et sans doute plus d’un. Comme le dit la maxime en Mooré, « Si ce Gouvernement tue un serpent et te dit de l’enjamber, n’ose pas car tu seras mordu à coup sûr. »
    La loi accordant les gros salaires aux Magistrats a été votée par la transition en 2015. La même transition avait mis en place une loi qui devait ériger la RTB et les éditions SIDWAYA en Sociétés d’Etat ; où en sommes-nous ? Ce texte est-il appliqué ? Pour les Magistrats ça ne pouvait pas attendre, mais pour les journalistes oui. Des lois plus récentes sont appliquées ou vont être appliquées (ex : loi ci-dessus citée par le conseil des ministres du jour). Quelle injustice ! Les journalistes ont parfaitement raison de se révolter contre le Gouvernement.
    Les financiers ont durci le ton et ont eu pour eux : primes de motivation, salaires sans prêts bancaires ni découverts, et sans doute d’autres avantages.
    Les enseignants se sont également levés et ont eu pour eux : bonification d’échelons, statut revalorisant, …
    N’est-ce pas le retour au « cas par cas » pur et simple ?
    Avec la fonction publique hospitalière au niveau de la santé, il faut attendre…
    Les travailleurs du MATD et Cohésion Sociale, de la Poste, de l’Action Sociale et Action Humanitaire, les GRH, …, doivent supporter les coups de fouet sans pleurer.
    Bref, tout travailleur de ce pays, quel que soit le niveau d’injustice subie, doit se serrer les coudes et prendre son mal en patience. Des travailleurs vont partir à la retraite, ou peut-être même mourir sans pouvoir voir le soleil de la justice et de l’équité se lever dans ce pays. Quel dommage !
    Les commerçants, agriculteurs, éleveurs, …, n’ont pas encore dit leur dernier mot.
    2020 approche ! A bon entendeur, salut !
    Wend na songdo !

    • Le 20 juin 2019 à 02:22, par Moag biiga En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 19 juin 2019

      Merci là-bas, c’est vraiment une triste réalité. Que Dieu nous aide.

    • Le 20 juin 2019 à 08:27, par Un Burkinabê En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 19 juin 2019

      Wend ya Wendé, les fonctionnaires représentent 1% de la population du Burkina. Si en faisant ainsi le Gouvernement pense apporter de l’accalmie sur le front social moi j’approuve. Je ne suis pas sûr que le PF avait dit que les recommendations sur la remise à plat des salaires sera appliquée immésiatement. De mon point de vue pour être juste, il fallait régler toutes les injustices au niveau de toutes les corporations avant de procéder à la remise à plat. Remise à plat ne veut pas dire suppression d’avantage mais plutôt re-ajuster les barêmes en tenant compte de l’environnement actuel (national, sous régional et international).

      • Le 20 juin 2019 à 18:08, par Wend ya Wendé En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 19 juin 2019

        "Un Burkinabè", je me demande si tu es vraiment Burkinabè comme tu le prétends ou si tu es partisan de l’injustice. Si les fonctionnaires représentent 1% de la population suivant tes déclarations, figure-toi que les honnêtes fonctionnaires gèrent plus de la moitié de la population burkinabè à travers leurs maigres revenus, même si certains favorisés du régime comme vous autres n’y pensent pas. Être un homme d’honneur et de parole, c’est ça être BURKINABÈ.
        Pour te prendre aux mots, tu dis que tu n’es pas sûr que le PF avait dit que les recommandations sur la remise à plat des salaires serait appliquée immédiatement. Mais tu ne nieras pas que c’est le mois de janvier 2019 qui est la date de prise d’effet de cette mesure. Est-ce que je me trompe ? Ou bien ton "immédiatement" là c’est quand ? Si pour une catégorie de travailleurs ou un corps le PF n’arrive pas à réaliser ses promesses, ce n’est pas avec la MASSE qu’il pourra faire quelque chose si des arriérés doivent être payés au bout d’un an an voire plus. C’est pour finir par dire que c’est lourd pour le budget de l’État ou tout simplement qu’il ne reconnait pas avoir pris ces engagements avec les travailleurs. L’Homme intègre accomplit toujours ses promesses, mais là il me semble qu’à l’allure où vont les choses, ça risque d’être quasi-impossible un jour.
        "De mon point de vue pour être juste, il fallait régler toutes les injustices au niveau de toutes les corporations avant de procéder à la remise à plat.", tels sont tes mots. Mais faut-il créer d’autres injustices en prétendant s’attaquer à des injustices ? Mieux valait-il corriger toutes les injustices une bonne fois pour toutes à travers la remise à plat au lieu de créer d’autres injustices. En quoi cette option est-elle juste ? En plus, ce n’est pas toutes les corporations qui sont visées dans ces soit-disant corrections. Si vous devez être objectifs, le PF n’a-t-il pas mis plutôt de l’huile sur le feu que lui même a allumé en cédant à vos revendications égoïstes au regard de la montée de la grogne sociale dès qu’il a accordé les primes de motivation aux financiers et la bonification ainsi qu le statut revalorisant des enseignants, pendant que d’autres corps attendent désespérément ? En quoi cela est-il juste ? Où est l’accalmie dont tu parles ?
        Bref, nous ne demandons en aucun cas la suppression d’avantages de corps, mais plutôt le réa-justement des barêmes en tenant compte de l’environnement actuel (national, sous régional et international) comme tu le dis, et dont il n’a pas tenu compte en ajoutant des avantages à des corps pendant que d’autres croupissent dans la misère et dans l’incertitude avec une telle façon traiter les travailleurs. Que c’est dommage !

    • Le 22 juin 2019 à 12:51, par Minute En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 19 juin 2019

      Wend ya wende, il faut quitter dans ça. Quelle confusion que de confondre la loi sur les hommes de justice, la loi 81 et l’érection de la rtb en société d’état. Les deux premières lois touchent directement les travailleurs du public. Tous les agents de l’état ont tous eu, même les agents de la rtb j’espère ? Le changement institutionnel d’une structure étatique est laissé à l’appréciation du gouvernement après que cette struture remplisse des conditions. Ce n’est pas des grèves qui doivent régler cette situation. Le gouvernement peut supprimer, modifier ou créer un ministère en fonction des missions et des objectifs à atteindre. C’est où on a vu le changement d’un statut d’une structure sous l’effet de grèves et de contestations ? La rtb n’est pas hors du burkina. Ne vous laissé pas dépassé par les passions ou autres hérésie politicienne. Soyons responsable

  • Le 20 juin 2019 à 03:29, par L’infalsifiable En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 19 juin 2019

    Monsieur le Président du Faso,il reste le remaniement du gouvernement et tout serait OK.il faudrait avoir le courage de limoger des ministres et supers DG .

  • Le 20 juin 2019 à 08:12, par HUG En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 19 juin 2019

    Bitumage de la route Bousa -Sapaga, Sapaga section karwartenga (22km). Je ne comprend pas cela car Boulsa sapaga ne correspond pas à 22 km. Boulsa pouytenga est de 50km. On devrait parler de butimage de route Boulsa qui est de longue de 50km. internaute Wend ya wendé, moi je ne pense plus à cette remise à plat de salaires car concernant la police c’est le cas des cas par cas qui continue ; Le cas des enseignants a été réglé car le gouvernement a une peur atroce de l’année blanche qui risquait de lui être fatale. Le gouvernement ne répond pas favorablement aux revendications selon leur légitimité mais selon ses intérêts.

  • Le 20 juin 2019 à 09:42, par kaf En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 19 juin 2019

    y a un projet que je n’arrive pas à comprendre. bitumage Boulsa - Sapaaga. on parle de section Spaga -Kalwaatinga. ce projet est-il pour Boulsa ?. je n’aime pas qu’on dise oui. ça pourrai m’énerve.

  • Le 20 juin 2019 à 10:32, par AS DE PIQUE En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 19 juin 2019

    mauvaise gestion les uns volent et les autres paient :
    1/ 11 milliards pour boucher des trous dans le coton

    2/ des milliards encore pour éponger des dettes entre chu yalgado et la cameg

    3/ a chaque fois un éternel recommencement

    4/ des chantiers qu’ on annonce en tant que griot des temps modernes mais riennnnnnnnnn à la fin

    5/ pauvres gens du bf et dire que c ’est 100 ans d ’existence

  • Le 20 juin 2019 à 10:47, par Le citoyen En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 19 juin 2019

    Félicitations et encouragement au gouvernement pour les infrastructures.

  • Le 20 juin 2019 à 13:57, par Madoussou En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 19 juin 2019

    Pensez s’il vous plaît au bitumage de la voie qui mène au CMA de Dafra (secteur 15) de Bobo-Dioulasso.

  • Le 20 juin 2019 à 14:58, par RAMODG TOAKA En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 19 juin 2019

    La population de Boulsa, après avoir organisé de manière ostentatoire un meeting de soutien au Président Rock à Boulsa, viennent de recevoir en plein dos un grand coup de poignard. Le projet de bitumage Sapaga-Boulsa se limite desormais à Kalwartenga. C’est très bien fait pour vous. Sachez une bonne fois pour toutes que le politicien n’investit jamais là où ses voix sont acquises d’avance. Il en a été ainsi depuis la nuit des temps

  • Le 20 juin 2019 à 17:36, par ARZO@.COM En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 19 juin 2019

    Félicitation au gouvernement mais je me demande si le ministre des infrastructures a déjà fait un tour dans la provence de koulpélogo pour se rendre compte que cette partie de la population est coupée du reste du monde surtout l’axe Tenkodogo-Ouargaye et Ouargaye cinkensé en passant par Sangha ???

  • Le 20 juin 2019 à 17:41, par Jhon En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 19 juin 2019

    Monsieur le président , que faite vous de la route Guiba - Garango donc le financement est bouclé depuis 2014 ? l’avez vous mis au tiroir où c’est une pure méchanceté de votre gouvernement ?

  • Le 20 juin 2019 à 17:52, par Aboubakar En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 19 juin 2019

    Je ne sais pas pourquoi des gens félicitent le gouvernement, c’est un devoir pour ledit gouvernement de travailler en utilisant l’argent du contribuable. Le financement des routes, ce n’est pas une cotisation gouvernementale, donc arrêtez de vous rendre ridicules. Ce n’est pas parce qu’on va goudronner un petit tronçon à Kouka ou à Solenzo qu’on doit féliciter le Gouvernement. Kouka et Solenzo sont au Burkina Faso et c’est leur droit d’être désenclavés. Point barre.

  • Le 20 juin 2019 à 18:03, par Bobolais En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 19 juin 2019

    Ouf... Ceci était attendu.... Félicitation au Dr Combary...
    Le deuxième décret nomme Monsieur Patrice Ali COMBARY, Mle 37 544 F, Médecin spécialiste en santé publique, Président du Conseil d’administration de l’Institut national de santé publique (INSP) pour un premier mandat de trois (03) ans.
    Merci au Conseil des Ministre

  • Le 20 juin 2019 à 18:12, par Wend ya Wendé En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 19 juin 2019

    Internaute "Un Burkinabè", je me demande si tu es vraiment Burkinabè comme tu le prétends ou si tu es partisan de l’injustice. Si les fonctionnaires représentent 1% de la population suivant tes déclarations, figure-toi que les honnêtes fonctionnaires gèrent plus de la moitié de la population burkinabè à travers leurs maigres revenus, même si certains favorisés du régime comme vous autres n’y pensent pas. Être un homme d’honneur et de parole, c’est ça être BURKINABÈ.
    Pour te prendre aux mots, tu dis que tu n’es pas sûr que le PF avait dit que les recommandations sur la remise à plat des salaires serait appliquée immédiatement. Mais tu ne nieras pas que c’est le mois de janvier 2019 qui est la date de prise d’effet de cette mesure. Est-ce que je me trompe ? Ou bien ton "immédiatement" là c’est quand ? Si pour une catégorie de travailleurs ou un corps le PF n’arrive pas à réaliser ses promesses, ce n’est pas avec la MASSE qu’il pourra faire quelque chose si des arriérés doivent être payés au bout d’un an an voire plus. C’est pour finir par dire que c’est lourd pour le budget de l’État ou tout simplement qu’il ne reconnait pas avoir pris ces engagements avec les travailleurs. L’Homme intègre accomplit toujours ses promesses, mais là il me semble qu’à l’allure où vont les choses, ça risque d’être quasi-impossible un jour.
    "De mon point de vue pour être juste, il fallait régler toutes les injustices au niveau de toutes les corporations avant de procéder à la remise à plat.", tels sont tes mots. Mais faut-il créer d’autres injustices en prétendant s’attaquer à des injustices ? Mieux valait-il corriger toutes les injustices une bonne fois pour toutes à travers la remise à plat au lieu de créer d’autres injustices. En quoi cette option est-elle juste ? En plus, ce n’est pas toutes les corporations qui sont visées dans ces soit-disant corrections. Si vous devez être objectifs, le PF n’a-t-il pas mis plutôt de l’huile sur le feu que lui même a allumé en cédant à vos revendications égoïstes au regard de la montée de la grogne sociale dès qu’il a accordé les primes de motivation aux financiers et la bonification ainsi qu le statut revalorisant des enseignants, pendant que d’autres corps attendent désespérément ? En quoi cela est-il juste ? Où est l’accalmie dont tu parles ?
    Bref, nous ne demandons en aucun cas la suppression d’avantages de corps, mais plutôt le réa-justement des barêmes en tenant compte de l’environnement actuel (national, sous régional et international) comme tu le dis, et dont il n’a pas tenu compte en ajoutant des avantages à des corps pendant que d’autres croupissent dans la misère et dans l’incertitude avec une telle façon traiter les travailleurs. Que c’est dommage !

  • Le 21 juin 2019 à 02:50, par gohoga En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 19 juin 2019

    Les fonctionnaire au BF sont très nombre (environ 200 000) et mal reparti. La majorité se trouve dans les grandes villes. A Ouaga certains n’ont même de bureau. Ils vont des séminaires à atelier. Leur apport est nul. Plus la moitié du budget l’Etat est consacrée aux salaires. Les burkinabé ne sont pas du tout satisfait du service public. Ils sont le plus riche du Burkina.

  • Le 21 juin 2019 à 05:52, par sidbala En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 19 juin 2019

    internaute YADEGA, parfaitement d’avis avec votre écrit , c’est vraiment malheureux pour le Burkina, ce gouvernement MPP est en chute libre ; si non comment comprendre que des projets de route lancés avec les grandes tapages médiatiques sont en sommeils actuellement ou bien même sont cliniquement morts pour des raisons de manque de moyens.
    Le premier souci de gouvernement devrait être la sécurité de pays, la plupart des projets de route et autres qui sont dans l’abandon sont dû à l’insécurité que connait le pays, les banques ne veulent plus accompagner les entreprises sur ces projets de risque absolu.
    Quand tout un gouvernement en conseil des ministres lance des projet de route en disant que c’est y compris la saison hivernale, c’est vraiment débile d’entendre cela, un projet de route ce sont les ouvrages d’arts qui sont les plus complexes à réaliser, et nous savons qu’au Burkina, on n’a pas d’entreprises dont la technologie pourra faire face à une venue importante d’eau à un mois d’août ou de septembre.
    En plus, avec cette insécurité qui ne fait que s’accroître il sera très risqué entreprise qui ne peut pas risquer la vie des ces ouvriers de s’aventurer dans des zones rouges pour des travaux dont le payement même est incertain, même si ce n’était le cas on achète pas une vie, si déjà en cette période de saison sèche où on peut voir va plus de 10 kms on n’est pas à l’abri du terrorisme, ce n’est pas en saison de pluies que l’on sera épargné.
    Si le gouvernement du MPP, a vraiment l’amour pour le développement du Burkina, il doit d’abord tout faire pour achever les projets déjà lancés il de cela plus de trois ans, sans quoi c’est une perde de temps et une mise en insécurité des entreprises.
    C’est vrai que vous voulez lancer votre campagne à travers tous ces projets qui ne peuvent pas du tout aboutir, parce que manque de réalisme et d’objectivisme.
    Pourquoi vous n’avez pas intégré les zones des hauts bassins et des cascades dans vos projets politiques, là-bas aussi ils ont besoin d’être désenclavé, le ministre des infrastructures doit revoir ses cours, parce qu’en saison des pluies beaucoup de chantiers sont en hibernation. Il faut revoir votre copie, c’est vraie que le poste de ministre est politique mais quand même, mais je pense que le ministre est un technicien ou je me trompe, il a tout de même un bon staffe technique pour lui guider dans ses errements.
    C’EST VRAIMENT LA GOUVERNANCE MOUTA- MOUTA

  • Le 1er juillet 2019 à 19:54, par Wend ya Wendé En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 19 juin 2019

    A l’internaute "Minute", figure-toi que c’est justement à cause de ces lois corporatistes que le pays va mal. Il fallait une loi qui abrogerait toutes les lois corporatistes et traiterait tous les travailleurs du pays sur la base de la justice et de l’équité. Ou bien vous n’en êtes pas partisans ? Nous sommes responsables de nos opinions. Le sens élevé de responsabilité est beaucoup plus attendu du gouvernement. Il peut même supprimer la RTB ou ajouter des millions aux magistrats et tous les autres corps favorisés dans leur traitement si ça le chante ; seulement il doit être à même d’en assumer les conséquences. Entre nous, la RTB devrait-elle disparaître ou les homme de justice devraient-ils être injustes ou partisans de l’injustice ? Je suis juste un défenseur de toute cause juste. "La vérité rougit les yeux, mais ne les crèvent pas." L’avenir nous situera sur cette façon de gouverner (...).

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