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Chantiers contestés à la cité de Bassinko : La Coopérative Burkinabè de l’habitat s’en explique

Publié le lundi 19 février 2018 à 00h50min

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Chantiers contestés à la cité de Bassinko : La Coopérative Burkinabè de l’habitat s’en explique

La Coopérative Burkinabè de l’habitat (CBH), à la faveur d’une conférence de presse sur le site de la cité de Bassinko, à quelques encablures de Ouagadougou, le samedi 17 février 2018, a tenu à apporter des éléments d’éclaircissements après le point de presse du Ministère de l’urbanisme et de l’habitat, le jeudi 08 février 2018. Il a aussi été question de présenter la coopérative aux Hommes de médias.

C’est au milieu des habitations de la cité de Bassinko à Ouagadougou que s’est déroulée la conférence de presse de la Coopérative Burkinabè de l’habitat (CBH). A la lecture de la déclaration liminaire du président, Tiéfa Somé, les langues ont commencé à se délier. La raison, « la présente conférence de presse a pour objet d’une part de présenter la CBH et d’autre part, d’apporter des éléments d’éclaircissements face à l’intervention du Ministère de l’urbanisme et de l’habitat », a-t-il lu. Est-ce le bon moment de réagir ? se demandaient certains.

A écouter le président, l’intervention du Ministère de l’urbanisme et de l’habitat sur ledit site a été une surprise pour l’ensemble des membres de la coopérative. « C’est contre toute attente que nous avons vu l’intervention du ministère (…), on est réellement surpris et on ne comprend pas pourquoi un tel acharnement », a-t-il déclaré. Et pour se justifier, il avance : « …parce que c’est le ministre de l’urbanisme actuel, qui était le patron de la cérémonie de remise des clés de la première tranche de construction et le ministre de la justice actuel, le parrain de la cérémonie », a cité en sus le premier responsable de la CBH.

Un chantier social entre questionnement

Bien de questions demeurent autour de ce chantier qui, d’un côté est présenté par la coopérative comme un chantier social répondant aux attentes du peuple Burkinabé, en considérant ses différentes offres. Et de l’autre, perçu par le ministère comme occupant illégalement un espace réservé. C’est ainsi que l’ex chef de service de l’habitat et de l’encadrement de l’auto-construction au ministère de l’urbanisme, Tiéfa Somé, se voulant être convaincant et rassurant dans son propos, l’a fait suivre d’un ensemble de documents connexes. « Nous avons un protocole d’accord avec le ministère pour la construction de 500 logements sociaux. Nous avons un arrêté d’approbation du projet de 500 logements. Nous avons une notification de la première tranche de 100 parcelles », a-t-il voulu pour preuve de son argumentaire. Aussi a-t-il expliqué le contexte de la notification des 100 parcelles, « afin d’être un exemple aux yeux des autres promoteurs, la coopérative a commencé avec des tranches de 100 parcelles », a poursuivi le président Somé avant de souligner que c’est de cette manière que la coopérative s’est vu octroyer « verbalement les autres parcelles ».

Plusieurs relances sans suites avant le démarrage des travaux

De l’avis du président de la coopérative Burkinabè de l’habitat, c’est la quatrième tranche du projet immobilier qui a suscité l’intervention du ministère. Pourtant, ce dernier estime ne pas trouver ce qui cloche, « c’est le ministre lui-même qui a donné une autorisation verbale à la coopérative pour les travaux après plusieurs correspondances restées sans suites comme pour la première tranche », a-t-il notifié. Et d’énumérer les dates des différentes correspondances :

-  Le 21 mars 2016 (direction générale de l’architecture, de l’habitat et de la construction) ;
-  Le 24 janvier 2017 (direction générale de l’architecture, de l’habitat et de la construction avec ampliation au ministère de l’urbanisme et de l’habitat) ;
-  Le 27 novembre 2017 (ministère de l’urbanisme et de l’habitat pour informer du démarrage des travaux de la 4e tranche du projet immobilier).

De la décision de procéder au démarrage des travaux

Selon le président, la décision d’entamer les travaux est intervenue après les correspondances adressées et qui sont restées finalement sans retours. Egalement, avoue-t-il que c’est conformément à l’article 5 du protocole d’accord signé que cette décision a été prise. (L’article 5 stipule en substance que lors d’une adresse de correspondance à l’une des parties signataires du protocole d’accord, cette dernière a 15 jours pour répondre. A défaut donc de réponse, la correspondance est considérée comme acceptée). D’un autre avis, il affirme que la décision est de même due à la pression de la cotisation des membres qui s’élevait à plus de 100 millions de Francs CFA. Bref, lance-t-il : « c’est en résumé la lenteur de l’administration qui nous a amenés à commencer ».

Toujours ouverte aux discussions, mais…

Tiéfa Somé,Coopérative Burkinabè de l’habitat(CBH)

« Si l’on venait à arrêter le chantier, les conséquences seront très énormes non seulement pour la coopérative, mais aussi pour les ouvriers qui travaillent sur le site », a fait savoir le président Tiéfa Somé en affirmant par la même occasion que la coopérative a déjà investi environ 80 millions de Francs CFA dans le chantier.
Au regard de cet état de fait et de ceux précédemment cités, la Coopérative Burkinabè de l’habitat dit rester ouverte aux dialogues, mais ne se prive pas pour autant le droit d’entreprendre des mesures plus radicales si les choses restaient en l’état ou venaient à se compliquer.

La Coopérative Burkinabè de l’habitat(CBH)

La coopérative Burkinabè de l’habitat est une organisation autonome de personnes qui se sont volontairement réunies en vue de satisfaire leurs besoins, aspirations en logement et autres aspects économiques. Elle permet, au regard du premier principe universellement reconnu pour les coopératives, l’adhésion à tous sans distinction de genre ou de catégorie socio-professionnelle. Seulement, tout adhérent se doit de participer à la constitution du capital social en y apportant :
- 25 000 Francs CFA (frais d’adhésion) ;
- libérer au moins une part sociale de 50 000 Francs CFA ;
- cotisation annuelle de 15 000 Francs CFA. (Coût total d’au moins 90 000 Francs CFA).

La coopérative a pour objectif principal de fournir à ses membres l’usage d’un logement à titre de location-vente, location simple, résidence principale, d’acquisition directe.

Les logements offerts par la coopérative Burkinabè de l’habitat sont de type F3 (deux chambres+ salon+cuisine interne+douche, WC interne avec une superficie bâtie de 83 m2 pour un coût de 7 500 000 Francs CFA).
La CBH est à un total de 140 logements construits pour un pourcentage de 52% de femmes bénéficiaires des logements.

Tambi Serge Pacôme Zongo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 18 février 2018 à 12:00, par sidebénéré En réponse à : Chantiers contestés à la cité de Bassinko : La Coopérative Burkinabè de l’habitat(CBH) s’en explique

    les promoteurs indiens ont demandé au gouvernement de bitumer l’entrée de la Cité Bassinko afin de faire venir leurs engins et du matériels lourds pour construire leurs immeubles.l’Etat a donné son accord mais depuis 5 ans la voie n’est toujours pas bitumée.Le nouveau gouvernement avait abandonnée la cité bassinko,c’est la crise des 40.000 logements qui les a ramené sur le terrain de la cité.Mais le ministre de l’habitat a constaté que des privés ont construit anarchiquement a la cité de Bassinko.Ce gouvernement aura affaire aux courroux des promoteurs indiens et ceux qui ont construit anarchiquement à la cité Bassinko.

  • Le 18 février 2018 à 14:03, par konfe En réponse à : Chantiers contestés à la cité de Bassinko : La Coopérative Burkinabè de l’habitat(CBH) s’en explique

    Autorisation verbale du ministre ?? vous n’avez pas honte ?

    • Le 18 février 2018 à 16:32, par NZ En réponse à : Chantiers contestés à la cité de Bassinko : La Coopérative Burkinabè de l’habitat(CBH) s’en explique

      ça sent une mafia organisée en coopérative pour éviter les taxes et autres impôts. Le lièvre semble avoir été levé.

      • Le 19 février 2018 à 09:27, par Sidi Mohamed En réponse à : Chantiers contestés à la cité de Bassinko : La Coopérative Burkinabè de l’habitat(CBH) s’en explique

        Ce n’est pas une MAFIA organisée. Il faut bien lire et su vous ne comprenez pas prenez le soin de poser des questions à d’autres qui ont lui. La MAFIA ce sont les promoteurs immobiliers a qui il est déroulé un tapis rouge. Une coopérative n’est qu’un regroupement de personnes ayant les mêmes préoccupations et qui s’organisent pour résoudre leurs problèmes. Les coopératives ont contribué au développement de beaucoup de pays. vous pouvez juste saisir coopératives + Maroc, ou France, Canada et vous verrez. Vous pouvez même saisir coopératives de l’habit canada, maroc, etc. Changeons un peu, au lieu de tout voir en noir.

    • Le 18 février 2018 à 19:04, par fasobiiga En réponse à : Chantiers contestés à la cité de Bassinko : La Coopérative Burkinabè de l’habitat(CBH) s’en explique

      je me suis demandé comment est-il possible de se fier juste à un accord verbal mais il y a plus d’explications dans l’article, il faut peut être lire jusqu’à la fin :
      « conformément à l’article 5 du protocole d’accord signé que cette décision a été prise. (L’article 5 stipule en substance que lors d’une adresse de correspondance à l’une des parties signataires du protocole d’accord, cette dernière a 15 jours pour répondre. A défaut donc de réponse, la correspondance est considérée comme acceptée). »

  • Le 18 février 2018 à 15:15, par warzat En réponse à : Chantiers contestés à la cité de Bassinko : La Coopérative Burkinabè de l’habitat(CBH) s’en explique

    Avec la corruption, la mise pratiquement sous séquestre de l’ancien président Sud Africain Zuma et de son gouvernement par une famille indienne du nom de Gupta ; ayant entrainé la chute de ce dernier ; avec un ministre Burkinabè, dinosaure politique ayant échappé aux purges et différents coups bas, PKT et la justice devraient intéresser à cette affaire....certainement que la gendarmerie doit avoir déjà quelques éléments du dossier. Il demeure un flou, alors que l’approche de la coopérative de prime abord parait révolutionnaire, surtout compatible pour ceux qui ont de petits moyens de paiements.

  • Le 18 février 2018 à 17:09, par Bonanérerie En réponse à : Chantiers contestés à la cité de Bassinko : La Coopérative Burkinabè de l’habitat(CBH) s’en explique

    On se demande si le ministre Bonané maîtrise réellement son ministère ou s’il n’est pas de bonne foi.Le ministre s’en prend de façon spectaculaire à la coopérative de l’habitat qui a érigé des villas à Bassinko en disant que le site est illégal et sera rasé. Or, un conseiller du ministère avait présenté la même coopérative de Bassinko en 2017 comme un modèle de construction de cités à encourager à travers le Burkina.Le ministre Bonané était-il endormi quand ses services techniques accordaient leur approbation à la coopérative de Bassinko ? C’est un reportage incontestable qui était même passé sur une chaîne nationale de télévision. Le ministère de l’habitat après avoir eu le même comportement de destructeur de cités dans la partie Est de Ouagadougou du promoteur immobilier Alizèta Gando,n’a visiblement pas de programme cohérent en dehors des démolitions intempestives. Les services du ministère de l’habitat démontrent leur incapacité à trouver des solutions urgentes aux questions de lotissements et d’autorisation des promoteurs immobiliers à mener légalement leurs activités. Visiblement, ce ministre va faire échouer le programme de 40.000 logements du mandat présidentiel (2016-2020) car, à mi-mandat ,1000 logements n’ont même pas été construits. On ne dirige pas un ministère avec du chantage comme un alcoolique. Il faut vite autoriser les promoteurs immobiliers dont les dossiers sont complets, à travailler pour accroître l’offre d’habitat, qui est d’un besoin crucial au Burkina, que l’Etat lui seul ne saurait satisfaire. Monsieur le président du Fasodites au ministre Bougouma des infrastructures ,de donner un coup d’accélérateur aux questions immobilières ,en donnant des conseils opérationnels au ministre de l’habitat ,en panne d’idée et d’action dynamique. Car, du côté du ministère des infrastructures, les choses bougent avec des résultats dans le bitumage des voies..

    • Le 19 février 2018 à 09:37, par Sidi Mohamed En réponse à : Chantiers contestés à la cité de Bassinko : La Coopérative Burkinabè de l’habitat(CBH) s’en explique

      Voilà une réaction éclairée. Des ministres qui vont féliciter une structure, des services techniques qui encouragent à aller dans ce sens et tout à coup soudain, brusquement, un ministre qui fait un retro pédalage pour dire que des constructions seront détruites comme s’il est tout ce qui se passe est dans l’illégalité. J’espère que le ministre et ces conseillers ont suivi les réactions des habitants des non lotis à la TV ce weekend. A mi - mandat, le programme 40 000 logements est un flop. C’est pour dire demain que les terres des promoteurs immobiliers sont inclus dans le programme 40 000 logements.

  • Le 18 février 2018 à 17:31, par Kpièrou En réponse à : Chantiers contestés à la cité de Bassinko : La Coopérative Burkinabè de l’habitat(CBH) s’en explique

    "Qui veut tuer son chien l’accuse de rage", dit-on.
    Dans cette histoire et celle de l’usine de tôles mise sous scellée, l’administration a une bonne part de responsabilité. Son silence devant les démarches des citoyens, sa léthargie à éclairer les gens de bonne volonté qui veulent entreprendre pour un mieux être de la société.
    Devant ce qui a été exposé pourquoi l’administration a gardé le silence à travers ses agents devant toutes les démarches entreprises et répondant parfois verbalement par ses responsables ?
    Devant la situation de l’usine de tôles pourquoi n’avoir pas approché les responsables pour présenter le problème et proposer des pistes de solution ?
    Il faut changer de manière de travailler.

  • Le 18 février 2018 à 17:39, par RAS En réponse à : Chantiers contestés à la cité de Bassinko : La Coopérative Burkinabè de l’habitat(CBH) s’en explique

    J’ai suivi en flash l’intervention du Ministre sur le chantier en question ; ce n’est pas pas du tout responsable, une telle façon de faire de la part d’un ministre. je voyais en lui un ladji qui n’a guère été à l’école.
    Oui , je peux comprendre que c’est un chantier illégale (Meme si ce n’est pas forcement le cas), il aurait du convoquer les responsables pour mieux comprendre avant d’agir de la sorte , pour un gouvernement qui prône le dialogue social.
    Aussi pourquoi ne pas soutenir cette belle initiative pour accompagner le gouvernement dans son programme social que de faire la guerre à cette structure(CBH).

  • Le 18 février 2018 à 17:55, par NZ En réponse à : Chantiers contestés à la cité de Bassinko : La Coopérative Burkinabè de l’habitat(CBH) s’en explique

    L’article 5 est mal interprété. Il ne s’agit pas de tacite reconduction du protocole d’accord sans réponse au correspondance mais de l’accord des deux parties concernant l’aspect publicitaire et communication autour du projet. Et c’est dans ce cadre que le délai de 15 jours sans réponse de l’une ou l’autre des deux parties s’applique tacitement. Ne bernez pas les gens.
    Pour une fois je suis d’accord avec le ministre. La quatrième tranche est illégale.
    S’il vous plaît, veuillez rencontrer le ministère pour régulariser votre situation si c’est encore possible. Un autre conseil, quittez dans cette arnaque de coopérative et évoluez en société immobilière afin de payer les taxes et impôts au peuple du Burkina-Faso pour ce business commercial.

    • Le 19 février 2018 à 02:16, par RAS En réponse à : Chantiers contestés à la cité de Bassinko : La Coopérative Burkinabè de l’habitat(CBH) s’en explique

      Mr NZ .
      J’espère que vous aviez suivi le JT de 20h de la RTB du 18 février. Si oui , alors tu seras d’accord que la coopérative n’est pas une arnaque. car le ministre en substance dit avoir initier la mise en place de coopérative de l’Habitat. Donc d’accord sur bien fondé d’une coopérative de l’habitat. Il faudrait bien NZ que tu nous démontre , en quoi consiste cette arnaque dont tu parle.
      Aussi , tu parle de rencontre le Ministre ; est -il possible pour la coopérative de rencontrer aisément le ministre ? si oui alors montre à CBH le chemin. A mon avis si cela étais possible , cette situation n’allait pas exister. Également au regard de l’intervention du ministre sur le chantier , il devrait être le premier à rencontrer impérativement cette coopérative et non attendre une quelconque demande d’audience venant de cette dernière , dont il n’a jusque là pas répondu.
      Il faudrait bien que le President Rock et son Premier Ministre Paul(dont j aime bien la tête) se débarrasse de ce genre de ministre qui sabote leurs programme , surtout le S du PNDES. Il devrait accompagner d’avantage ce genre initiative ,des burkinabés qui s’autofinance pour le développement social(voir le programme des 400000 logements).

    • Le 19 février 2018 à 05:20, par S.G En réponse à : Chantiers contestés à la cité de Bassinko : La Coopérative Burkinabè de l’habitat(CBH) s’en explique

      « Il faut dépassionner le débat », conseil du Ministre de l’Urbanisme et de l’habitat.
      Monsieur NZ, ne voyez pas le mal partout. L’adhésion à la Coopérative est volontaire et ouverte à tous selon le 1er principe universellement reconnu. Si vous êtes épris de justice et de bonne volonté pour soutenir le développement de notre pays, humblement la COOPÉRATIVE BURKINABÈ DE L’HABITAT (CBH) vous invite soit à être membre ou à participer à une assemblée générale pour mieux comprendre son fonctionnement .
      Par rapport à l’article 5 dont vous faites cas, j’aimerai que vous sachiez qu’au-delà du protocole d’accord, il y a des délais pour répondre à une correspondance au niveau de l’administration Burkinabè. Merci de bien vous renseigner.
      Monsieur NZ, la CBH est une organisation démocratique. Quant à la proposition de rencontrer le ministre, c’est ce qui a été décidé en assemblée générale et nous avons transmis une demande d’audience le lundi 12 février 2018 et jusqu’à ce jour, il n’y a pas de réaction. Nous avons effectivement privilégié la voie du dialogue.
      Vous semblez d’accord avec le Ministre par rapport à la 4ème tranche. Savez-vous que la troisième tranche a fait l’objet d’un accord verbal et non écrit ?
      Par ailleurs, Malgré les lois nationales et internationales, la COOPÉRATIVE BURKINABÈ DE L’HABITAT depuis sa création est soumise illégalement au paiement des taxes et impôts. Pire, pour le visa de la DGCMEF pour un des arrêtés, la COOPÉRATIVE BURKINABÈ DE L’HABITAT à été invitée à compléter des documents illégalement demandés. Il s’agit notamment
      -  D’une attestation de situation fiscale
      -  D’un contrat d’assurance de responsabilité civile
      -  D’une attestation de capacité financière de 300 000 000 FCFA.
      Entre nous pour une coopérative dont les membres sont dynamiquement variables, qui est couvert par le contrat d’assurance ? A quel régime fiscal est soumise la COOPÉRATIVE ? Les coopératives sont-elles en droit d’avoir un registre de commerce ? Alors que les banques partenaires refusent même de réceptionner la demande d’attestation de capacité financière de la COOPÉRATIVE BURKINABÈ DE L’HABITAT où est ce qu’elle va avoir un tel document ? La COOPÉRATIVE BURKINABÈ DE L’HABITAT a subi trop d’injustice. Si elle a été créée et existe toujours c’est grâce à Dieu.
      Nous avons notre stratégie de développement et nous voulons donner l’exemple au Burkina et voir en Afrique car le modèle coopératif est une méthode univoque de participation citoyenne au développement social et économique dépourvu de toute forme de corruption et de malhonnêteté.
      J’invite les autorités à revisiter les méthodes ancestrales de développement en Afrique et ils trouveront le modèle mutualiste et coopératif . Il y’a de la matière et nous n’avons pas besoin forcement d’argent pour faire de grandes réalisations . Cordialement, sans jalousie ni rancune, disposé et disponible .
      Le Secrétaire Général de la CBH.

  • Le 18 février 2018 à 18:10, par delta En réponse à : Chantiers contestés à la cité de Bassinko : La Coopérative Burkinabè de l’habitat(CBH) s’en explique

    Comme y’a toujours de l’espace on peut vraiment attirer l’attention des promoteurs (y compris la CBH) au lieu de démolir les biens des membres qui sont principalement des enseignants, des FDS, etc. En plus ces logements permettent d’atteindre les objectifs du gouvernement. Cette question mérite d’être examinée serieusement

  • Le 18 février 2018 à 18:12, par Rango En réponse à : Chantiers contestés à la cité de Bassinko : La Coopérative Burkinabè de l’habitat(CBH) s’en explique

    Ses promoteurs immobiliers sont des faux types . On les a raté , cet n’est pas eux seulement l’État doit ses pencher sur les autres promoteurs sinon la prochaine insurrection sera sur ce domaine la .

  • Le 18 février 2018 à 19:35, par La loi En réponse à : Chantiers contestés à la cité de Bassinko : La Coopérative Burkinabè de l’habitat(CBH) s’en explique

    Autorisation orale ou verbale !
    Vous me faites rire. On a dit quoi ! ? N’est ce pas ?
    Tout le monde peut dire mais ou est ce que c’est écrit ?

    • Le 19 février 2018 à 05:46, par S.G En réponse à : Chantiers contestés à la cité de Bassinko : La Coopérative Burkinabè de l’habitat(CBH) s’en explique

      La LOI, je vous remercie pour la démonstration de la maîtrise de la langue de Molière.
      Ce qui nous importe, ce sont les solutions concrètes, le travail, les résultats et la satisfaction des familles bénéficiaires
      des logements de la CBH.
      Nous vous invitons à visiter les logements de la CBH à Bassinko et à échanger avec les familles bénéficiaires,
      vous serez émerveillé.

  • Le 19 février 2018 à 02:17, par Bouba En réponse à : Chantiers contestés à la cité de Bassinko : La Coopérative Burkinabè de l’habitat(CBH) s’en explique

    Soyez sérieux les gars. sans défendre le ministre, une autorisation verbale n’a aucune valeur et ne peut avoir aucun effet. Même si vous aviez enregistrer cette autorisation. L’administration procède toujours par écrit. Quelle légèreté si vous êtes de bonne foi. Croyez-vous qu’en cas de litige vous pouvez allez attaquer l’administration à partir de quelque chose qui a été dit verbalement ?

    • Le 19 février 2018 à 09:04, par Ouedraogo Oumarou En réponse à : Chantiers contestés à la cité de Bassinko : La Coopérative Burkinabè de l’habitat(CBH) s’en explique

      Il faut que les population apprennent à faire la part des choses. La promotion immobilière est un métier encadré par les lois au Burkina. Que ce soit sous la forme de société ou de coopérative, ce métier est tout à fait noble. Il est pourvoyeur d’emplois direct et indirect, il participe au développement de nos villes par la construction de logements décents, l’aménagement et l’assainissement des quartiers. Quant au accusations de spoliation des populations, aucun promoteur n’occupe un site sans accord préalable des populations locales qu’il désintéresse à coup de millions et de parcelles à attribuer. Sans la promotion immobilière, à la place des cités c’est des non lotis qui allaient pousser comme des champignons.

      Maintenant quand je disais de faire la part des choses, il faut se poser la question de savoir pourquoi la plus part de ses sociétés ne respectent pas les textes et le cahier de charge des travaux ? Imaginez, les gens investissent des centaines de millions de francs sur des projets pour ensuite passer des années à poursuivre des documents sans fin. Non seulement au ministère on te dit ni oui, ni non mais en plus ça joue des pieds et des mains pour se voir corrompre à coup de millions. Je défie quiconque ici de pouvoir me dire qu il y voit claire dans les procédures d’autorisation qui sur le papier est bien claire mais sur le terrain la procédure est complétement opaque à la merci du bon vouloir de M. le ministre. Aucun contrôle sérieux n’est fait. Aucun suivi. Et on accuse les promoteurs à tout va.

      Monsieur le ministre de l’habitat, il faut savoir que sans les promoteurs vous n’aller jamais pouvoir atteindre vos objectifs. Et après vous il y aura toujours un ministre de l’habitat. Travaillez à rendre les procédures d’autorisations claires, rapide et indépendant du bon vouloir politique et le peuple vous appréciera aux résultats. Merci

  • Le 19 février 2018 à 08:25, par yat En réponse à : Chantiers contestés à la cité de Bassinko : La Coopérative Burkinabè de l’habitat(CBH) s’en explique

    le ministère n’a pas été responsable. il était au courant des travaux et a laissé faire.

  • Le 19 février 2018 à 08:55, par papito En réponse à : Chantiers contestés à la cité de Bassinko : La Coopérative Burkinabè de l’habitat(CBH) s’en explique

    Ah bon ? donc il y’a des ministres qui souhaitent que les pauvres burkinabé dorment dans la rue ? Stp, Rock lève-toi vite, sinon celui-là va te créer des ennuis

  • Le 19 février 2018 à 09:47, par Jam En réponse à : Chantiers contestés à la cité de Bassinko : La Coopérative Burkinabè de l’habitat(CBH) s’en explique

    CBH s’apparente a un delit d’initié car les responsables en majorité agent du Ministere de l’habitat.Vos logements non rien de social.Selon l’Etat, peuvent beneficier des logements sociaux des personnes dont le salaire n’excède pas 240 000 fcfa.Est ce le cas à la CBH non. Tout le monde peut y souscrire pourvu que tu paies cash,tu es prioritaire ou est le social. Les attributions des logements se font par copinage.Je parle en connaissance de cause.Cependant, s’il y a des dysfonctionnements c’est parce que l Etat ne joue pas son role.Sinon où est la difference entre les logements construits et les non lotis ?Je veux comprendre.Vous n’avez pas d’autorisations de construire.Vous construisez sans permission et vous dites qu’il accord verbal.L’Etat ferait mieux de jeter un coups d’oeil dans cette affaire.

  • Le 19 février 2018 à 10:01, par Sourabié En réponse à : Chantiers contestés à la cité de Bassinko : La Coopérative Burkinabè de l’habitat s’en explique

    "Autorisation verbale" vous écrivez ! A moins d’être de mauvaise fois, un écrit, un fait ou un texte s’apprécie globalement, alors il est mal intentionné de jeter tout son dévolu sur ce seul fait. Un protocole d’accord est un document juridique entre les parties concernés et les phrases qui y sont écrites tiennent les parties...La CBH n’a utilisé que ces prérogatives...les écrits sont là avec les différentes dates et, conformément au protocole ; le Ministère n’avait qu’à répondre, car on ne crée pas un structure pour la contempler ou pour ensuite la ranger dans les tiroirs, elle est créée pour fonctionner et si en deux ans on ne répond à aucune correspondance et qu’il y a des règles qui montrent la voie à suivre, on ne trouvera pas d’objection à ce qu’on utilise ces règles. Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude en droit, on ne demandais qu’une réponse. Le ministère ferait bien de ce ressaisir, l’application des textes doit être un préalable ...

  • Le 19 février 2018 à 10:23, par Ksv En réponse à : Chantiers contestés à la cité de Bassinko : La Coopérative Burkinabè de l’habitat s’en explique

    Dites nous où se trouve le siege de l’association. Un des bureau de la Direction generale de l’habitat.Hummm.A quoi rime la part sociale.Quelqu’un a deja eu des dividende ?.Faites un petit calcul 90 000 multiplié 500 adherents.La belle affaire.Si c’est possible soit vous construisez et mettez ces logements à la disposition de l’etat pour attribution comme le font les autres promoteurs, soit vous vous constituez en société immobilière et vous êtes imposée comme les autres promoteurs, où enfin vous viabilisez vos propres sites et vous construisez les logements de vos membres.

  • Le 19 février 2018 à 11:26, par SANOU Bass En réponse à : Chantiers contestés à la cité de Bassinko : La Coopérative Burkinabè de l’habitat s’en explique

    Ah oui !!!! Je me demande réellement si les autorités veulent le développement du pays. Une coopérative qui se crée et qui fait du bon boulot pour ses membres démunis vous voulez les jeter en pâture ...la CBH construit ses logements sociaux deux chambres salons, douche interne, WC interne, cuisine interne à 7 500 000 FCFA....un prix qui fait mal aux promoteurs immobiliers qui sont tapis dans l’ombre et très jaloux de la réussite de la CBH....et comme ils sont dans les petits papiers des Autorités ....bienvenue la souffrance des sociétés coopératives qui veulent faire réellement le social. L’Etat gagnerait à encourager ces genres d’initiatives car la crise du logement a atteint son paroxysme au Faso et si on y prend garde la prochaine insurrection viendra de là....Beaucoup de famille sont entrain de souffrir pour l’arrêt du chantier
    Monsieur le Premier Ministre, les membres de la CBH se remettent à vous car le "S" du PNDES semble etre oublié

  • Le 19 février 2018 à 12:52, par SOMMET En réponse à : Chantiers contestés à la cité de Bassinko : La Coopérative Burkinabè de l’habitat s’en explique

    salut. je me trouve dans l’obligation de repondre a l’internaute 25 (jam) et l’internaute 27 (Ksv) que vous etes des analphabètes voir des vendus. il faut d’abord comprendre ce que s’est une cooperative. sinon vous ne pourez parler de la sorte. je vous invite en toute honnetété de venir adherer a CBH. car tout burkinabé digne de ce nom doit soutenir et promouvoir la CBH. je crois que ROC fera mieux de se debarrassser ce ministre qui entrave la mise en œuvre des 40000 logements.
    merci et bonne journée.

  • Le 19 février 2018 à 13:08, par La loi En réponse à : Chantiers contestés à la cité de Bassinko : La Coopérative Burkinabè de l’habitat s’en explique

    Monsieur S G,
    Merci à vous d’avoir essayer de comprendre mon écrit.
    C’est claire que au Faso il y a besoins de logements sociaux ; donc le fond y est. Les maisons peuvent être belles, c’est une question de goût. Mais, est ce pour cela que l’on peut s’appuyer sur ce qui sort de la bouche d’une personne pour se dire autorisé ?
    Ok, ON A DIT DE CONSTRUIRE SUR LA PLACE DE LA REVOLUTION. Allez y mes chers promoteurs, ça aussi on a dit, pire c’est écrit puisque vous le lisez.
    Il faut se dire la vérité, il faut une structure pour contrôler ce qui se passe de ce côté là.

  • Le 19 février 2018 à 13:47, par L’Intrus En réponse à : Chantiers contestés à la cité de Bassinko : La Coopérative Burkinabè de l’habitat s’en explique

    Tout ça là c’est pour les avoirs. Laissez tomber et guettez un peu ça :
    CANADA : Yacouba Isaac ZIDA fait l’objet d’une enquête de la gendarmerie royale du canada(GRC). Selon Jeune Afrique, un inspecteur de la GRC a sollicité l’assistance du Burkina afin de retracer l’origine de « transactions financières suspectes. »
    Il faut s’y pencher pour que les feuilles reviennent.
    Le YAK pensait que : Plus rien ne sera comme avant c’est au Faso seulement. Non, ton guilguin wein ne marche pas, Yaa foom bal lad Data, lebguin wa ni ligda  !!!

  • Le 19 février 2018 à 17:38, par S.G En réponse à : Chantiers contestés à la cité de Bassinko : La Coopérative Burkinabè de l’habitat s’en explique

    Merci La Loi,

    Vous avez raison, et je vous comprends parfaitement.
    Mais comme nous l’avons dit, il se trouve que pour la troisième tranche, c’est oralement que l’autorisation a été donnée et il n’y a pas eu de problème jusqu’à ce jour. Raison pour laquelle, les travaux de la 4ème tranche ont été entrepris toujours sur cette base vu qu’ils n’ont opposé aucun refus pour le début des travaux.

    En réalité nous n’avons aucun problème avec le Ministre, le problème se situe ailleurs. Nous restons convaincus qu’il a été intoxiqué par ceux qui voient leurs intérêts personnels menacés et ceux qui confondent la Coopérative à son président. Ils oublient que c’est l’Assemblée qui décide. Et nous vous invitons sincèrement à participer à une seule de nos Assemblées Générales et vous comprendrez comment la Coopérative fonctionne. Nous avons besoin de tous les burkinabè qui ont des idées pour aider à trouver une solution durable au problème de logement décent dans notre pays pour ceux qui ont des revenus faibles et ceux du secteur informel. Vos idées seront très bien accueillies par la Coopérative.

    La LOI, la situation nous interpelle tous. Les journalistes d’investigation pourraient nous aider à éclaircir la situation sur les procédures d’attribution des terrains et l’utilisation effective faite des terrains acquis par tous les promoteurs immobiliers à Bassinko.

    J’avoue que je ne saurai vous dire combien nous avons souffert depuis le combat pour la création de la Coopérative jusqu’à ce jour. Il a même fallu l’intervention de l’Autorité Supérieure du Contrôle de l’Etat (ASCE) pour que nous puissions évoluer dans nos activités car ils ont mené leur enquête et produit un rapport qu’ils ont envoyé au Ministère avant que certains de nos documents ne soient signés. Nous pouvons mettre le rapport à votre disposition.

    Nous n’attendons pas du Ministère des avantages particuliers. Nous voulons tout simplement qu’on nous laisse travailler pour le bonheur de nos pères, de nos mères, de nos frères et sœurs du Burkina Faso qui ont un besoin crucial de logement .

    Cordialement,

    Le Secrétaire Général de la CBH.

  • Le 19 février 2018 à 18:48, par Bouba En réponse à : Chantiers contestés à la cité de Bassinko : La Coopérative Burkinabè de l’habitat s’en explique

    La où l’administration est fautive, c’est de traîner à répondre par écrit ou de traîner à déliverer les documents. Il faut peut-être qu’il y ait des sanctions contre les ministres et leur SG qui traînent à répondre où à délivrer les documents. Je m’explique. Les agents qui ne font pas leur travail peuvent actuellement être sanctionnés par la hiérarchie. Si on prévoit des sanction contre la hiérarchie (SG et Ministre) celle-ci va veiller à ce que les agents traitent les dossiers dans des dolais raisonnables. Si c’est par manque de ressources humaines. C’est également le ministre et le SG qui doivent veiller à un recrutement.de personnel. Bref ! cela permettrait d’éviter les dessous de table pour faire avancer les dossiers dans les ministères.

  • Le 19 février 2018 à 18:56, par Ksv En réponse à : Chantiers contestés à la cité de Bassinko : La Coopérative Burkinabè de l’habitat s’en explique

    (Sommet).Les injures est la marque de ceux qui manquent d’arguments.Pas besoin d’insulter,je pose des questions et vous tournez autour du pot.ça frise la dictature de voir comme ennemis tous ceux qui ne partage paa vos points de vue.

  • Le 19 février 2018 à 19:47, par S.G En réponse à : Chantiers contestés à la cité de Bassinko : La Coopérative Burkinabè de l’habitat s’en explique

    Bonsoir Ksv,

    Merci pour votre intervention. Je suis membre fondateur de la Coopérative mais je ne suis pas agent du Ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat.

    Oui, la Coopérative était dans les locaux de la Direction Générale de l’Architecture, de l’Habitat et de la Construction. Cela, parce que c’est cette Direction qui doit accompagner les Coopératives d’Habitat (Voir l’organigramme de cette Direction). Seulement le Directeur Général actuel de la Direction nous a demandé de quitter et nous avons pu négocier un bureau avec la Direction des Infrastructures. Et je suis sûr que vous savez que nous sommes toujours persécutés bien que nous ayons quitté cette Direction.

    Par rapport aux dividendes pour la part sociale, sachez que lors de l’A.G du 23 décembre 2017, le Président a interpellé tous les membres pour qu’ils s’intéressent vraiment à ce que leur part sociale pourrait apporter. A cet effet, une équipe des financiers de la Coopérative a été mise en place pour réfléchir sur cet aspect.

    Par rapport, au petit calcul proposé, ce n’est pas 500 adhérents, mais 612. Donc cela fait 612*90.000 F cfa = 55.080.000 même si les 90.000 prennent en compte l’adhésion et la cotisation annuelle et en plus de ça vous avez oublié qu’il y a des membres qui versent volontairement des avances pour leurs logements. C’est pourquoi nous avons pu investir plus de 1 milliard de F cfa grâce à nos petits salaires et aujourd’hui nous n’avons pas besoin de prêt bancaire pour travailler.

    Monsieur Ksv, j’imagine jusqu’à quel point vous souffrez parce que vous ne pouvez pas décliner votre identité ici.
    Laissez votre jalousie viscérale vis à vis du Président de la CBH et pensez au bonheur des Burkinabè. Arrêtez d’intoxiquer le ministre parce que vous avez été très faible face aux compétences de ce jeune homme.
    Tout ce que ce jeune homme a comme réputation et considération aujourd’hui est dû au bien qu’il a pu faire au cours de sa carrière. Si vous aussi vous voulez avoir les mêmes honneurs, mettez vous au travail et faites du bien. Arrêtez de le persécuter et de toujours courir pour aller appeler au secours auprès du Ministre. Cela ne va rien vous apporter. L’essentiel dans la vie, ce n’est pas de pouvoir dire j’ai raison ou j’ai été plus fort , mais ce qui importe c’est le changement que chacun de nous pourra apporter pour l’amélioration de la qualité de vie de ses proches.

    Quant à la belle affaire dont vous parlez, sachez que « celui qui cherche l’argent risque de perdre sa vie mais celui qui crée des services est sûr d’avoir l’argent ».

    Cordialement,
    Le Secrétaire Général de la CBH, disposé et disponible !!!

  • Le 20 février 2018 à 10:11, par Sidi Mohamed En réponse à : Chantiers contestés à la cité de Bassinko : La Coopérative Burkinabè de l’habitat s’en explique

    Chers concitoyennes et concitoyens, dans les faits et dans la réalité, les problèmes que rencontre la coopérative de l’habitat sont seulement liés au fait que certains ne mangent pas, n’ont pas leurs commissions comme avec les entreprises immobilières et n’ont pas la main sur la coopérative pour manger. Si non que c’est un bel exemple d’initiative à encourager et à reproduire par seulement dans l’habitat mais dans tout. Au niveau de l’agriculture il y a des coopératives, au niveau de la microfinance il y a des coopératives parmi lesquelles la plus célèbre est la caisse populaire aujourd’hui qui vaut une banque commerciale, au niveau de l’électricité il y a les coopératives d’électricité, les commerçants ont leur coopérative pour s’autofinancer et contourner les difficultés de cautionnement des banques. Messieurs les responsables du ministère de l’habitat au regard de l’existence de toutes ces coopératives pourquoi vouloir tuer la toute première coopérative de l’habitat. C’est à ne rien comprendre et vous ne pourrez pas convaincre les citoyennes et citoyens que l’acharnement qui est fait contre cette coopérative c’est pour le bouffement de certaines personnes. Pire avec les révélations sur la mauvaise gestion du foncier par des maires et des promoteurs immobiliers malgré les décisions de l’autorité, les citoyens ne comprendront jamais cette acharnement contre cette coopérative car le combat que doit mener le ministère est ailleurs.

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