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Laits nuisibles : Les pharmaciens rassurent les consommateurs

Publié le mercredi 1er juin 2005 à 07h21min

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La version donnée par le Syndicat des pharmaciens du Burkina donne "l’information juste" sur la question de la qualité des laits vendus dans les officines pharmaceutiques.

Dans votre parution N°3375 du mardi 17 mai 2005, à la rubrique "Opinion Plurielles", une lettre du Sieur Jean-Marie Dipama faisait état d’une éventuelle mise sur le marché de laits en poudre de marque Blédina, nuisibles qui auraient été livrés à des grossistes pharmaceutiques notamment la COPHADIS, LABOREX et DPBF (ex-Socopharm).
Dans le souci d’apporter l’information juste sur cette question et de rassurer la population, le Syndicat des Pharmaciens du Burkina Faso a l’honneur de vous adresser le présent droit de réponse.

En date du 7 avril 2005 le Laboratoire Blédina informait le milieu pharmaceutique du retrait de certains laits infantiles en poudre du 2e âge en France et en Afrique de l’Ouest suite à des problèmes de gastro-entérites observés chez deux (2) enfants qui avaient entre autre points communs d’avoir reçu une alimentation à base de lait de 2e âge de marque Blédina. La liste des pays concernés et les lots incriminés ont été communiqués de façon urgente à tous les grossistes pharmaceutiques et clients desdits pays. (cf. lettre du laboratoire Blédina du 07/04/2005).

Par courrier officiel du 12 avril le Laboratoire Blédina procédait à un rappel des lots incriminés auprès des grossistes pharmaceutiques locaux que sont la Cophadis, Laborex et DPBF dont les commandes étaient en cours de livraison. A cette date, ces lots n’étaient pas encore réceptionnés par les grossistes pharmaceutiques qui n’ont donc pu les distribuer aux officines pharmaceutiques.

A ce jour seuls la Cophadis et DPBF ont reçu les lots incriminés respectivement le 13 avril et le 6 mai 2005. Tous ces produits réceptionnés ont été mis en quarantaine et attendent le constat des autorités de la Direction Générale de la Pharmacie, du Médicament et des Laboratoires ainsi que du Laboratoire National de Santé Publique avant leurs destructions.

Dans le cas présent, en plus des alertes données aux grossistes pharmaceutiques par les autorités du Ministère de la Santé à travers les correspondances de la Direction Générale de la Pharmacie, du Médicament et des Laboratoires (DGPLM) du 09 Mai et celles du Laboratoire National de Santé Publique (LNSP) des 14 et 17 Mai, une note de rappel de lots de la direction générale de la Cophadis a été distribuée à toutes les officines pharmaceutiques dès le 28 avril concernant les laits incriminés et ce afin d’éviter la mise en consommation des lots dans le cas d’éventuels approvisionnements autres que ceux effectués chez les grossistes pharmaceutiques.

En conclusion, nous tenons à rassurer l’ensemble de la population sur le fait que les lots incriminés ne sont pas commercialisés dans nos officines pharmaceutiques qui disposent plutôt de stocks de laits en poudre dont la qualité n’est pas mise en cause à ce jour.

Enfin, nous tenons à affirmer que la qualité des produits distribués par nos grossistes pharmaceutiques et commercialisés dans nos officines reste une préoccupation constante pour l’ensemble des acteurs du secteur pharmaceutique privé.

Dans l’espoir d’une prompte publication de ce droit de réponse, nous vous prions d’accepter Monsieur le Directeur nos sincères salutations.

Dr Ismail GUIGMA

Secrétaire général du Syndicat des Pharmaciens du Burkina Faso 03 BP 7093 Ouagadougou 03. tél. 50 34 02 32

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Vos commentaires

  • Le 2 juin 2005 à 13:14, par Ladji En réponse à : > Laits nuisibles : Les pharmaciens rassurent les consommateurs

    Et si Monsieur DIPAMA ne disait rien, le Syndicat allait rester dans le mytisme total peut être donnant latitude à des gens mal intentionnés d’agir au détriment des consommateurs mal informés et donc impuissants. Merci donc d’abord à Monsieur DIPAMA et ensuite au Syndicat des pharmaciens qui doit prendre le leadership prochainement pour rassurer les consommateurs. Saluons au passage les commandes en gros qui expriment une solidarité, permettent respectivement des marges et des prix plus interessants pour les pharmaciens et les consommateurs, et de circonscrire rapidement le genre de problème survenu sur certains lots du lait blédina. Imaginons un instant qu’on ait eu affaire à une commande éclatée.

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