Tiémoko Meyliet Koné, gouverneur de la BCEAO : « « Le franc CFA est une monnaie africaine, gérée par des Africains »
LEFASO.NET | Par Moussa Diallo
Les critiques contre le franc CFA ont pris de l’ampleur ces derniers temps. Depuis les déclarations, en août 2015, du président tchadien, Idriss Deby Itno, plusieurs économistes africains ont pris le relais. Dans une interview accordée à nos confrères de Jeune Afrique, le gouverneur de la BCEAO a enfin brisé le silence pour défendre cette monnaie qui, selon lui, est une monnaie africaine, gérée par des africains. Mieux, sa solidité a permis aux pays qui l’utilisent de traverser les crises sans grands dommages. C’est pourquoi, il invite à simplement déconstruire les préjugés qui entourent cette monnaie.
Face aux critiques qui qui se font entendre sur le franc CFA, le gouverneur de la BCEAO (Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest) est sorti de son silence. Dans une interview accordée à nos confrères de Jeune Afrique, Tiémoko Meyliet Koné explique les vertus de la politique monétaire en vigueur dans l’UEMOA. Mais, pas seulement. Il a aussi saisi l’occasion pour défendre la monnaie de l’UEMOA et de la CEMAC, le franc CFA.
Pour lui, les critiques contre le franc CFA relèvent de la méconnaissance des textes qui régissent cette communauté économique et monétaire, et surtout celle du rôle de la France et du Trésor français dans le système monétaire en vigueur dans notre espace communautaire.
Selon ses détracteurs, le franc CFA est une monnaie trop forte pour des pays en développement et favorise l’importation au détriment de la production et de la transformation locale. Aussi, ils militent pour une gestion plus dynamique des réserves de change et la mise en œuvre d’une politique monétaire plus favorable à l’industrialisation.
Le Gouverneur de la BCEAO en répond que de telles critiques sont rarement appuyées par des études scientifiques crédibles et ne constituent pas une raison suffisante pour faire évoluer le dispositif monétaire actuel. Le banquier central met en avant les performances économiques actuelles de l’UEMOA qui table sur une croissance de 7% de son PIB en 2016, soit la plus forte progression de tout le continent africain.
Tout en invitant les Africains à ne plus voir les partenariats entre leurs pays et l’Hexagone sous l’angle de la colonisation, Tiémoko Koné relève que les critiques contre le franc CFA ne sont pas nouvelles. Seulement, regrette-t-il, « aujourd’hui, ce qui est dommage, c’est qu’elles peuvent alarmer inutilement l’opinion ». Pour le premier responsable de la BCEAO, la vie économique d’une zone comme l’UEMOA a connu des évolutions importantes. Toute chose qui a permis à chacun des pays membres de renouer avec « la croissance après des efforts importants pour assainir le cadre macroéconomique ».
Ainsi, le taux de croissance de la zone UEMOA est actuellement le plus fort de l’Afrique. « La monnaie qu’elle utilise reste une monnaie stable et prisée dans la sous-région et emporte l’adhésion des populations et des opérateurs économiques », assure le gouverneur de la BCEAO. Qui ne manque pas de préciser, par ailleurs, que « le franc CFA est une monnaie africaine, gérée par des africains ». D’où l’invite à ne pas confondre la gestion de la monnaie et celle des accords de coopération entre ces espaces communautaires et l’hexagone.
La France assure la convertibilité illimitée du franc CFA, en échange du dépôt d’une partie de nos réserves sur le compte d’opérations logé à Paris. En contrepartie, 50% des réserves de change des banques centrales sont déposées sur un compte auprès du Trésor français. « Nous sommes dans une relation de partenariat où chacun veille à ce que ses intérêts soient préservés tout en honorant ses engagements. Mieux, nous ne demandons ni l’avis, ni l’onction de la France quand nous décidons de mener des réformes », explique Tiémoko Koné.
Le gouverneur de la BCEAO ne manque pas de rappeler, dans cette interview que « les accords qui nous lient à la France sont très évolutifs contrairement à ce que prétendent certains détracteurs ».
A la question de savoir pourquoi ces réserves de change ne sont pas plutôt utilisées pour le financement des économies des pays de la zone, le Gouverneur se veut précis. Il indique que les accords avec la France servent à garantir la convertibilité illimitée du franc CFA, en échange du dépôt d’une partie de nos réserves sur le compte d’opérations logé à Paris. Il faut avant tout savoir, insiste-t-il, que les réserves de change sont obligatoirement conservées à l’extérieur des pays afin de permettre le financement de leurs transactions extérieures par la banque centrale.
Et surtout, ne pas ignorer que « ces devises représentent de l’argent dont la contrepartie en monnaie nationale a déjà été mise à la disposition des économies par la BCEAO ». Dès lors, il se demande par quel tour de magie cet argent, qui semble être l’objet de convoitise des pourfendeurs du franc CFA, pourrait être réinjecté une seconde fois dans l’économie où il se trouve déjà.
Moussa Diallo
Lefaso.net
Source : Jeune Afrique
Vos réactions (141)
-
par Traore Edou, 10 novembre 2016 14:01Bien dit. Et vous avez bien fait de briser le silence. Sans passion ni fioritures. Comme quoi, si on se tait, ce n’est pas parce qu’on n’a rien à dire. Je sais que ces gens-là respectent leur boulot.
-
par Samuel Ouedraogo, 10 novembre 2016 16:24. Le ministre des finances Michel Sapin a indiqué être ouvert aux discussions sur d’éventuelles évolutions, jugeant que l’avenir du franc CFA n’était "en rien un tabou", rapporte l’Agence France Presse
-
par Bama Arouna, 10 novembre 2016 18:42Oui. C’est vrai. Et alors ? Savez-vous que le système actuel est le résultats de plusieurs (R)évolutions qui se sont opérés SANS TAMBOURS NI TROMPETTES. En le disant je rends hommage à d’illustres personnalité comme le Général Marc Garango qui ont œuvré pour union monétaire (la première expérience de ce type à l’échelle internationale). Elle n’est certes pas parfaite, donc perfectible. Lisez le Jeune Afrique, l Gouverneur ne refuse pas la critique. Il demande des études crédibles et des propositions responsable. Si elle sont sérieuses, il y a des voies n’ont pas besoins hurlées pour convaincre. Il est vrai que l’argent ne fait pas bon ménage avec le tintamarre. Et il est facile de critiquer sans proposer. Par exemple, demandez aujourd’hui aux libyens et vous diront qu’ils préféreraient Khadaffi. TROP TARD !
-
-
par Cequejenpense, 11 novembre 2016 14:59Tiemoko Kone ne peut avoir d’avis contraire tant que ADO ne change pas de position sur le CFA. Question d’interet. Il ne dit pas toute la verite. Ce qu’il dit la nous le savons deja. Et nous en savons plus que ca : Le CFA est une monnaie coloniale geree par des africains (comme lui) au service de la France D’ABORD. La convertibilite illimite est surtout un moyen pour les entreprises francaises en Afrique francophone de rapatrier facilement les richesses engragees en Afrique. 50% des reserves deposees aupres du Tresor Public Francais... pour garantir la monnaie. Quel foutaise !
-
par NARIFO, 11 novembre 2016 18:06Cequejenpense Le problème, c’est qu’on ne voit pas justement ce que tu penses. A moins d’avoir pensé avec autre chose que ton cerveau. AU lieu de raconter des fadaises va réviser tes cours élémentaires sur l’économie. En supposant que tu en as reçu.
-
-
par Arii, 21 novembre 2016 12:11Oui, bah tant que toutes ’’ces monnaies’’ existeront l’Afrique ne pourra jamais être un seul Pays comme le voulait Thomas Sankara ;c’est à L’Afrique de se poser la question si elle veut être plus forte et indépendante ou pas....! il faut s’en défaire de ces monnaies car c’est ça qui bloque l’Afrique et ce sont les "anciennes colonies" qui ont mis en place ce système !le reste on le connait tous...ce qui bloque et pourquoi ça bloque !
-
-
par Aigle Royal, 10 novembre 2016 14:41Arrêtez de distraire les gens ! « le franc CFA est une monnaie africaine, gérée par des africains » En disant cela vous ne contestez pas le fait que nous ne soyons pas maître du FCFA encore moins les créateurs. Gerez une monnaie dont nous ne sommes pas auteurs… Vous parlez de croissance, je vous pose cette question : cette croissance profite à qui ? "La France assure la convertibilité illimitée du franc CFA...". Vous omettez volontairement et sans vergogne de dire au internautes que cette convertibilité rapporte des millions de dollars à la France chaque année. "compte d’opérations logé à Paris" avec 50% de notre argent. les comptes de la honte ! Plus rien n’est étonnant puisque c’est leur monnaie, créée par eux, émis par eux et imprimée en France. Monsieur KONE avec tout l’estime que l’on avoir pour vous, admettez qu’avec cette monnaie nous irons nul part. Nous ne voulons plus le FCFA ! Vive un franc africain véritable !
-
par TAMPETUAIGLE, 10 novembre 2016 19:39N’importe quoi. C’est quoi un "franc africain véritable ?". Si tu ne veux plus du franc CFA, qui t’oblige à le prendre ? Jette ça et tu verras. Compte d’opération logé à Paris. Tu voudrais le loger chez toi ? Mon œil. Laisse-le là bas. Cette convertibilité rapporte combien de millions à la France. Dis-le "sans vergogne". Il s’agit de monnaie, pas de politique. Vous voyez la France partout. Même dans vos caleçons.
-
par verité, 11 novembre 2016 08:06je pense qu’il faut mettre de la sagesse dans tes propos au lieu d’être sans vergogne
-
par nimporte koi, 11 novembre 2016 08:22TAMPETUAIGLE, tu me fais pitié ! vous les africains vous refusez de vous réveiller. Restez là !
-
par Sergent, 11 novembre 2016 09:39Tu es vraiment N’IMPORTE KOI et tu parles n’importe comment. TON REVEIL SERA DOULOUREUX. Comprenons d’abord ce que nous refusons. Et proposons mieux quand nous dénonçons. Car partout où les africains se sont dressés pour détruire un système qui fonctionne sans songer à ce qui le remplacera, ils se sont mordus les doigts par la suite. déjà la DÉVALUATION nous avait bien secoué. Moi je suis un africains RÉALISTE QUI NE FAIT PAS N’IMPORTE QUOI ET OBLIGER MES ENFANTS A FAIRE UN SAUT DANS L’INCONNU MONÉTAIRE.
-
par Bellis, 11 novembre 2016 11:41@Sergent : Justement c’est parce que la France avait refusé d’assumer sa part des accords monétaires que y a eu dévaluation. Aujourd’hui encore c’est même chose : si quelque chose de grave se produit, elle va encore dévaluer une seconde fois, c’est sa monnaie coloniale. Il faut plutôt chercher à vous informer sérieusement sur le sujet que de véhiculer des inepties esclavagisantes.
-
par KELETIGUI, 11 novembre 2016 13:43" Justement c’est parce que la France avait refusé d’assumer sa part des accords monétaires que y a eu dévaluation." N’importe quoi. On ne connait même pas l’histoire du CFA et on n’a pas la décence de se taire. Quelle part d’accord monétaire. A l’époque, vous aviez justement consommé indument toutes les réserves de change. LE COMPTE ETAIT AU ROUGE. La France a couvert cela pendant longtemps en raison des accords. Si aujourd’hui nous arrivons à importer nos intrants agricoles sans problème c’est parce que les banques centrales jouent leur rôle et que le système fonctionne. Il n’est pas parfait mais il fonctionne. Et je préfère le moins bien au pire.
-
par Bellis, 11 novembre 2016 16:43@KELETIGUI Vraiment "N’importe quoi." Votre indigence intellectuelle qui vous fait proférer de telles inepties, et votre naïveté d’homme me font pitié. "LE COMPTE ETAIT AU ROUGE. La France a couvert cela pendant longtemps en raison des accords." : mince ! Qui vous a dit ça ? Aucun africain n’a accès au compte d’opération, vous passez par où pour savoir que c’était rouge ? Je vous parle d’une affaire que je connais de l’intérieur. Bien sûr, vous avez le droit personnel de vous acoquinez avec vos bourreaux, alors allez seul souper (peut-être vous êtes un personnel de la BCEAO ou un de ces éléments soi-disant de l’élite), et n’entrainez pas le peuple dans la merde. Après tout, c’est aussi une affaire de conscience.
-
par KALMOSAMIGO, 12 novembre 2016 11:40KELETIGUI a raison. J’ai du mal à comprendre ce que veut Bellis. vous voulez consommer sans produire et quand ça ne va pas, vous accusez le FCFA. Et puis la violence du propos ne fait pas la force de l’argument. Ça ne fait pas bon ménage avec la monnaie. Prenez un tranquillisant.
-
par KELETIGUI, 12 novembre 2016 12:59"Je vous parle d’affaire que je connais de l’intérieur". Ah bon ? Et qui vous dit que je suis à l’extérieur. Si vous êtes à l’intérieur que vous ne foutez rien et passez votre temps à critiquer, LE COMPTE SERA ENCORE AU ROUGE ! Visiblement vous aspirez à incarner le peuple. En attendant parlez pour vous. Et ne confondez pas aigreur et intelligence. Sinon, bientôt, on ne vous appèlera plus Bellis mais BELLICISTE. Sans rancune.
-
-
par ALONSO, 13 novembre 2016 21:11KELETIGUI, JE N’AI JAMAIS VU UN ESCLAVE QUI SE COMPLAÎT AUTANT DANS SON ESCLAVAGE ! DOMMAGE...
-
par BOCAR, 14 novembre 2016 13:35En attendant, ALONSO, c’est ce qu’il y a de typique comme nom d’esclave. Défendez vos points de vue au lieu de traiter les autres de vendus et d’esclaves. Chacun de pays a une histoire solidement ancrée à l’ère de la colonisation. Est-ce aujourd’hui la faute de la colonisation ou du franc CFA si notre corruption nous empêche de construire de bonnes routes. Il ne manquerait qu’à mettre la monnaie à la portée de ceux qui reclament les réserves de change et ce serait LA TOTALE.
-
-
-
-
-
par Omega7/7, 11 novembre 2016 09:44TAMPETUAIGLE a raison. Quand on lit jeune afrique, on se rend compte que le gouverneur de la bceao est un monsieur respectable. Les opposants au franc cfa ne proposent rien de bon. On vu ce que la monnaie du Zaire est devenue dans les années 90. On ne s’amuse pas avec la monnaie.
-
par pataamleukré, 11 novembre 2016 14:03C’est avec la France plutôt qu’on doit pas s’amuser .Combien de pays ont leur monnaie propre et ça marche .Si nos réserves ne profitaient pas à la France elle n’allait pas s’embarrasser de scrupules .Elle l’a d’ailleurs démontré à chaque fois que ça rapportait plus bien ,en dévaluant à tour de bras notre pauvre monnaie qu’ elle contrôle comme elle contrôle tous nos dirigeants francophone sans exception.
-
par KELETIGUI, 11 novembre 2016 14:52Effectivement certains pays ont leur propre monnaie avec pour chaque cas, les réalités de sa balance commerciale, ses richesses, son histoire et son système. La Guinée qui possède plus de richesses naturelles que la plupart des pays a fait depuis 1958 l’expérience de la révolution que vous voulez faire avec le FCFA. Comparaison n’est pas raison mais la banque centrale de Guinée s’inspire aujourd’hui de l’expérience de la BCEAO. Allez voir son site web.
-
par Bellis, 11 novembre 2016 17:04@KELETIGUI Je sais pas qui et combien il vous a payé pour venir sur ce site tracquer les détracteurs du colonialisme et annoncer votre bonne nouvelle sur le Colonies Françaises d’Afrique du CFA, mais l’histoire de la Guinée de Sékou Touré, notamment sa question monétaire, vous demande avant tout de vous renseigner sur certaines sordidités de Gaulle qui n’en voulait jamais (opération persil et autres). Vous vous aventurez trop sur certaines des questions. Le simple fait même que sur toute la terre entière ce sont des Africains qui s’infantilisent toujours ainsi sous prétexte de ne pas pouvoir gérer leur porte-monnaie devrait au moins poser des questions profonde de dignité, pas même de fierté. Après tout cet enfantillage favorisé par certains des soi-disant intellectuels africains qui se croient expert de tout, même des comptes d’opération inaccessibles aux africains au trésor français, Sarko a raison de raconter ce qu’il dit dans son discours de Dakar. Comment des gens comme ça vont entrer dans l’Histoire ?
-
par Ramses, 12 novembre 2016 12:51BELLIS, Est-ce parce que quelqu’un n’est pas de votre avis qu’il est forcément acheté ? A mon humble avis, les africains s’infantilisent davantage dans d’autres domaines que celui du FCFA. Par exemple Quand on n’est pas content avec le gouvernement du pays, on descend dans les rues et on casse tout (ce que l’argent du contribuable a eu du mal à construire). Les questions monétaires doivent être abordées à ce tact et sans passion. ET PUIS VOUS VOUS AVENTUREZ SUR TOUS LES SUJETS À LA FOIS : de Sekou TOURE à Sarko ça fait des tortuosité sur et des raccourcis compliqués.
-
-
-
-
-
-
par ib, 11 novembre 2016 16:40TAMPETUAIGLE dis moi qui a décidé de la dévaluation du CFA à Dakar en janvier 1994 ? les états de l’union ou la France ? soyons sérieux et regarder l’avenir et non le présent Un pays qui n’est pas à mésure de gérer sa monnaie dit bye au developpement. Cette croissance dont on parle tant est ou ? En tout cas nous ne sentons pas cette forte croissance dans le panier de la ménagère bien au contraire.
-
par KELETIGUI, 12 novembre 2016 13:07La question importante n’est pas de savoir qui a décidé mais pourquoi ? Et habituez vous à vous poser de telles questions (sur tous vos problèmes). Sinon vous attrapez très vite le SYNDROME DU BOUC ÉMISSAIRE. Reponse : Vous ne produisez pas et vous consommez. Donc vous avec vécu au dessus de vos moyens. Conséquence : les Resseves de change se sont épuisées. JE FORCE UN PEU LES TRAITS POUR QUE VOUS PUISSIEZ COMPRENDRE.
-
-
par ALONSO, 13 novembre 2016 21:04COMME QUOI, L’IMPÉRIALISME A VRAIMENT DES VALETS LOCAUX POUR DÉFENDRE SES INTÉRÊTS... IL N’A MÊME PLUS BESOIN DE SE FOULER LA RATE !
-
-
par Lexys, 11 novembre 2016 11:07Ne mélangez pas les choses. En quoi, le fait d’utiliser le CFA a à avoir avec une question de repartition de la croissance ? Parlez des choses que vous maîtrisez. Vous dites que les 50% de convertibilité rapportent des millions à la France mais vous oubliez sciemment (je vous épargne par politesse le terme "sans vergogne") de dire que les pays africains ont aussi leur contrepartie qui peut s’estimer en milliards, la convertibilité du CFA qui permet de réduire considérablement les coûts des transactions. C’est du gagnant gagnant. Là où le débat peut exister, c’est qui gagne plus. Et sur cette question, il n’ya pas de réponse immutable, on est dans des quasi-conjectures. Arrêtez vos recriminations puériles. Le CFA est certes un legs colonial et je comprendrai si lesdites recriminations portaient sur cette origine mais de là à penser qu’on pouvait faire mieux avec un décrochage, il faut encore prouver. Le Togo et le Mali ont mené des experiences solitaires mais ils ont dû négocier dur après pour réintégrer le groupe. Tout est une question de discipline et le CFA constitue une contrainte qui évite à nos gouvernants d’ajouter de la pagaille à la pagaille surtout lorsqu’on a affaire à des Etats qui ont peu de choses à offrir et pour peser sur les marchés internationaux.
-
par j’ai honte, 11 novembre 2016 11:13aigle royal,j’ai honte de voir des africains jusqu’en 2016 qui refusent de comprendre que le FCFA est la pire des choses que la france nous a léguée.monnaie africaine et c’est une entreprise française basée en france qui doit de battre notre monnaie,quand meme !!! MOnsieur KONE devait avoir honte d’accorder cette intervew.par exemple le cameroun a pour monnaie le franc CFA,le Burkina faso aussi,mais si un burkinabe se presente au Cameroun il ne peut pas faire des achats avec son FCFA de la BCEAO,il faut qu’il echange d’abord.cela montre que le franc CFA nous divise deja on veut plus de franc CFA. VIVE LA MIR DE LAURENT GBAGBO,chose pour laquelle il a ete deloge
-
par KELETIGUI, 11 novembre 2016 13:52La france ne t’a rien légué. Tu es responsable de ta monnaie qui reflète Ton PIB. demande toi d’abord ce que tu produits chaque jour si ce n’est critiquer tout sur internet. Comme tu le sais pas je te dis : la monnaie ne se fabrique pas comme les journaux. Le budget de ton pays ne peut même pas t’acheter des médicaments à plus forte raison t’équiper pour fabrique des billets de banque. Et puis si c’était comme cela, on va inonder le pays (sans travailler et produire) suivant nos besoins et l’argent n’aura plus aucune valeur. Comme au Zimbabwe. ARRÊTONS DE RÊVER DEBOUT
-
par NIK NAK, 11 novembre 2016 18:21C’est vrai que ceux qui s’attaquent au F CFA croient poursuivre la bataille de Laurent GBAGBO contre la France. C’est de bonne guerre. Mais n’oublions pas que ce sont les populations qui souffriront de la tambouille qui suivra. D’ailleurs ils mènent presque tus leur contestations en France où ils vivent grassement en euro et à l’abris
-
-
-
par sid-n-sôn la vérité est mieux, 10 novembre 2016 14:48c’est tout de même le 1er salarié de la boite. quoi de plus normal qu’il défende bec et ongle l’institution. dites nous pourquoi la France siège au conseil d’administration (Afrique de l’ouest ; du centre et des Comores)
-
par ZOEYANDE, 10 novembre 2016 18:47Cher ami, tu confonds expliquer et défendre. Je pense que ce qu’il dit est censé et responsable. Si tu as d’autres informations plus éclairantes, il faut les partager. Au lieu de montrer un esprit aussi réduit.
-
par SKS, 11 novembre 2016 08:38internaute zoeyandé pourquoi la france siège dans le conseil d’administration de la BECEAO ? Répondez à cette question puis on pourra continuer notre partage d’idées et d’informations
-
par Lexys, 11 novembre 2016 14:40Mon ami, un peu de jugeotte et tu comprendras le pourquoi. La France est-elle partie prenante des accords de cooperation oui ou non ? Alors c’est simple ! La BCEAO gère une monnaie qui est l’objet d’accords de cooperation, toute discussion sérieuse autour de cette monnaie va impliquer toutes les parties prenantes à la mise en oeuvre de ces accords ! C’est aussi simple que cela.
-
par ZOEYANDE, 11 novembre 2016 15:14Je ne suis pas dans le conseil d’administration de la BCEAO et je parle de ce que je sais. Si tu as sincèrement besoin d’une telle information, renseignes-toi auprès de la BCEAO ou rends-toi sur le site de la BCEAO : www.bceao.int. la gestion d’une monnaie a ses règles. Il me semble normal que l’Administrateur du pays qui qui atteste de la crédibilité de la gestion administrative soit au Conseil d’Administration. Cela est avant dans notre intérêt avant d’être celui de la France.
-
-
-
-
par CFA, 10 novembre 2016 15:15Il ne faut pas nous mentir ici. C’est toujours Franc des Colonies Francaises D’Afrique (CFA)
-
par DOLLAR, 12 novembre 2016 13:12Tu as raison. Demande à tes parents de ne plus accepter que leurs enfants aillent à l’école française.
-
-
par Yaabi, 10 novembre 2016 15:22Le gouverneur ne peut que défendre ses intérêts, si non il sait très bien que le franc CFA n’est pas une monnaie au service des économies de l’UEMOA. Une convertibilité, une parité fixe ? Cela n’a pas de sens techniquement car le système monétaire a évolué depuis le système étalon or. Le régime de change est flottant monsieur le gouverneur. Le CFA est bien un instrument d’asservissement des pays de l’UEMOA/CEMAC, un instrument de néo-colonisation mais pas un instrument de politique économique pour le développement. Le Ghana a bien sa monnaie, il a appris à gérer sa monnaie comme un grand et il est devenu un grand. Si le petit Ghana a réussi pourquoi 14 pays réuni ne peuvent pas réussir ce pari. Monsieur le Gouverneur avoué simplement que la question du FCFA n’est pas technique mais politique. L’honnêteté intellectuelle le commande.
-
par Sergent, 10 novembre 2016 19:51Avant t’aventurer sur ce genre de questions, il vaut mieux consulter les indicateurs économiques du pays dont tu parles. la science économique, ce n’est pas un bananeraie ou un pataugeoire. Respectons ceux qui traitent de sujets aussi sensibles avec autant de tact et de pondération. Il n’ont peut-être pas la vérité, mais ils ne racontent pas n’importe quoi.
-
par HORUDIAOM, 11 novembre 2016 06:44Je suis de votre avis Mr Yaabi car l’affaire du Franc CFA est plus politique. Jetez un coup d’œil en Afrique Australe, ce n’est pas la monnaie dictée par la grande Bretagne qu’utilisent ces pays, mais bien la leur. Et pourtant , ce sont des pays en plein épanouissement. L’exemple du Ghana en est illustratif. Nous avons mal posé le diagnostic, et notre mal s’amplifie. Admettons qu’on peut essayer à présent de voler de nos propres ailes. L’Angleterre a aussi colonisé des États en Afrique et on connait aujourd’hui le niveau de développement de ces pays. Mieux, elle ne immisce pas dans les affaires de ses anciennes colonies. En outre, les pays les plus pauvres au monde se comptent en majorité dans les États francophones au sud du Sahara. Posons nous quand même la question ! Enfin, un journal Allemand a publié la semaine dernière le pillage organisé par la France sur les ressources des pays Africains( utilisant le CFA). C’est quand même grave !!! " Quand nous allons rester Africain, la seule façon de vivre libre et digne"(Thomas SANKARA)
-
par SOUL, 11 novembre 2016 10:48Enfin, un journal Allemand a publié la semaine dernière le pillage organisé par la France sur les ressources des pays Africains( utilisant le CFA). Donnez-nous les références de ce journal SVP ! Merci d’avance !
-
par BOCAR, 11 novembre 2016 11:05M. HORUDIAOM, Il ne s’agit pas de politique mais de monnaie. Sachant que rien n’est tabou y compris la monnaie, regardons les indicateurs économiques de chaque pays et proposons pour l’avenir de meilleures perspectives. La question se situe à ce niveau. Les pays d’afrique australe auquel vous faites référence ne sont pas des modèles. jetez un coup d’œil sur les taux d’inflation au Nigéria, en Zambie, au Ghana et en Afrique du Sud. Et souvenez des manifestations e en 2008 contre la vie chère. La politique monétaire ne remplace pas la politique budgétaire et vous le savez. Le principal efforts doit venir des politiques économiques mises en œuvre dans nos pays. L’argent n’est qu’un support. En d’autres termes tant que la production et les recettes ne sont au rendez-vous le CFA ou toute autre monnaie ne nous développera point. SINON GARE A LA PLANCHE A BILLETS. Le système sur lequel repose le FCFA est certes perfectible ou à remplacer. Mais LE PIRE est à craindre surtout pour les populations pauvres de nos pays si le CFA continue d’être malmené avec autant de vociférations. les questions monétaires ne se règlent pas de la sorte. J’imagine qu’à ce stade, au regard des invectives, les investisseurs se méfient de la zone CFA. A qui cela profite t-il ? Et N’oublions surtout pas qu’il s’agit d’unions monétaires qui fonctionnement sur le principe de la solidarité. Vous citez Thomas Sankara qui fut un visionnaire. Il a révolutionné la vision des africains.Mais souvenez-vous qu’il s’est gardé de pousser quiconque à un saut dans l’inconnu. Il connaissait bien la question du FCFA qu’il n’a jamais pourfendu, sachant bien que la politique économique qu’il défendait pouvait bien commencer par une remise en cause de la politique monétaire. Bien à vous
-
par HORUDIAOM, 11 novembre 2016 17:04Mr BOCAR, merci bien pour vos propos empreint de respect. c’est juste un point de vue que j’ai donné et j’apprécie votre apport. La question de la monnaie est certes sensible mais je pense que dans l’espace CEDEAO, on peut aussi créer une monnaie commune et se battre pour sa viabilité. ça sera difficile au début(comme le début chez les pays Asiatiques), mais on finira par tenir le coup. J’ai parlé de l’Afrique Australe, certes, tous les pays de cette région ne sont pas logés à la même enseigne mais il y a de nombreux exemples comme le Rwanda et autre. Franchement, je pense qu’on peut aussi prendre les risques. Il faut bien qu’on se batte comme les pays Asiatiques pour être compétitifs avec nos monnaies. Merci encore pour votre apport.Cordialement
-
-
par LE MESSAGER, 11 novembre 2016 11:13" l’affaire du Franc CFA est plus politique". C’est là tout le problème avec les contestataires du Franc CFA. Il veulent régler des causes politiques sur le dos de la monnaie. CA NE MARCHE PAS. La politique monétaire n’a rien de politique. Avec vos idées aucune monnaie ne tiendra débout. Méfiez-vous des vendeurs de bonne nouvelles.
-
-
-
par goohoga, 10 novembre 2016 15:23Et qu’ est ce que la France gagne ? Il y a rien sans rien. Le Gouverneur nous cache quelque chose.
-
par LE MOGO, 11 novembre 2016 11:18Comme tu le sais, éclaire-nous. Le Gouverneur a dit pour lui et c’est très clair. il y en a qui, décidément ne peuvent vivre sans la théorie du complot. Qu’est-ce qui est toujours caché qui fait si mal ?
-
-
par Turbo, 10 novembre 2016 15:41Mr Tiémoko M. Koné, il faut que vous arrêtiez de baratiner votre peuple au profit des autres. Nous savons tous que ce sont les ressources des pays de la zone franc qui font la force de l’économie française car elles constituent des garanties. En plus vous indiquez que 50% des réserves des banques centrales de la zone franc sont déposées dans les comptes du trésor français en France, alors, dans quels comptes sont déposés 50% des réserves des banques centrales françaises ? En Chine, aux États-Unis, en Allemagne ? Il faut juste avoir le courage de sortir de cette situation de colonisée. Il y a des pays africains qui possèdent leur banque centrale et gèrent leur monnaie sans avoir à recourir ou à déposer leur réserve dans de tierce pays. Voulez vous nous dire que les 15 pays de la zone franc réunis ne sont pas capable de créer une monnaie unique et la gérer.
-
par de, 11 novembre 2016 07:15
-
par ZWang, 11 novembre 2016 10:38Pour les USA et la Chine c’est placé ou ??? Juste pour me cultiver !!!Ne répétons pas les choses comme des perroquets !
-
par LE MOGO, 11 novembre 2016 13:25Il ne faut pas non plus hululer comme un hibou. Peux-tu comparer les USA ou la CHINE avec ton pays. Faut pas rêver. Le fond du problème c’est que certains refusent de travailler et de produire des richesses comme les chinois et les américains. Il veulent juste dépenser l’argent qu’ils n’ont pas gagné. La FED et la Banque centrale de chine ne font pas n’importe quoi et respectent les principes et les règlent qui régissent le fonctionnement de leur monnaie. C’est ce dont a besoin la monnaie peu importe sa dénomination. La BCEAO et la BEAC ne font pas autre chose et leur action est contrôlée par le FMI.
-
-
par Sonia, 12 novembre 2016 22:02C’est faux. Archi faux. La Grande Bretagne vient tout juste de quitter l’EU. Sa réserve en devise est toujours en Angleterre. Autre chose, la réserve américaine d’or qui garantie l’économie américaine est située à Fort Knox au....états unis. Il y a pleins d’autres références.
-
-
-
par arr, 10 novembre 2016 15:50il faut être honnête car le francs cfa est geré par la france et non par les africains. les africains ne doivent plus avoir peur de dire la verité à la france. nous les africains nous voulons notre independance monetaire. malheureusement ceux qui doivent defendre le francs cfa sont acheter par la france. tant que la france est debout l’afrique sera toujours assise .donc prenons consience
-
par KARINE, 11 novembre 2016 13:34A combien ont-ils été achetés ? c’est normal de ne pas comprendre ces questions si on n’est pas spécialiste. C’est normal de na pas être d’accord avec un point de vue. Mais de là à penser que c’est parce que l’autre est vendu qu’il emet ses opinions ou explique une question dont il s’occupe, il faut vraiment avoir l’esprit ...§¤$*@ ?%.. et imaginatif. c’est très bien
-
-
par KASS, 10 novembre 2016 15:51Merci mais est ce que vous pouvez nous dire le contraire ???
-
par CASH, 11 novembre 2016 13:28En voilà une question curieuse. Bien évidemment que non. Puisque le contraire serait faux. Vous êtes excusé si vous n’y comprenez rien.
-
-
par BakyO, 10 novembre 2016 15:56Je ne suis pas sur de ce que dit le banquier central. Mais j’espère quand même que ce n’est pas de la diversion. La France continue de piller nos économies sans scrupule et nous faire croire qu’elle nous aide. Ce que dit ce premier responsable me semble utopique. Cherchons la solution de ne plus déposer 50% de nos réserves au Trésor français. Cela pourrait diminuer nos besoins de financement extérieurs.
-
par Tapsoba R(de H), 10 novembre 2016 15:57Ce monsieur pouvait-il avoir une opinion contraire ? Qu il demande au plus critique de cette monnaie ,le togolais Kako Nubupko ancien ministre chargé de la Prospective et de l’Évaluation des politiques publiques .Il a du tellement payer qu il n a pu accéder à un post à l agence française de développement(AFD).Mais le plus paradoxalement incompréhensible dans cette situation,c est de voir que ce soit la seule France ex colonisatrice parmi tant d autres « qui se soucie de notre bien » au point que les brebis galeuses qui ont osé ou osent ramer à contre courant ont toujours payé,souvent de leur vie(exemple JC Olympio en 1963) ,Modibo Kéita du Mali.Pourquoi cette obstination à vouloir de bien des peuples qui n en ont pas besoin,si bien il y a ? A quel intérêt ? Les défenseurs ardents de cette monnaie coloniale ont -ils cherché à répondre à ces questions ?
-
par sidbala, 11 novembre 2016 15:38Mon ami, tu te TRUMP et tu veux TRUMPER tout le monde. M. Kako Nubupko est justement dans le sérail de la francophonie. Et il semble avoir l’onction des français pour combattre le franc CFA. Et c’est cela qui m’inquiète. Je vous dis que les français ne profitent pas du CFA et ils cherchent le moyen de le couler en nourrissant les critiques. OUVRONS L’OEIL ET LE BON.
-
par Tapsoba R(de H), 11 novembre 2016 21:53Mon frere,son emploi à l OIF est un post de rechange .Sinon ce n etait pas son objectif.Le patron de l AFD avait acté son dossier avant que le trésor français ne le bloquât.Allez -y comprendre .Lisez leur livre collectif avec le sénégalais Moussa Dembélé,le Camerounais Martial Ze Bilanga et du français Bruno Tinel sorti en septembre dernier ,intitulé « Sortir l’Afrique de la servitude monétaire. À qui profite le franc CFA ?". »et vous saurez beaucoup de choses.
-
par DOLLAR, 12 novembre 2016 15:31Donc quand on écrit un livre, on a forcément raison. A l’OIF comme à l’AFD on est encore fourré dans le même systeme qu’on dénonce. Et c’est plutôt confortable d’aller se calfeutrer là bas pour être payé en euro et s’attaquer au franc CFA. Si le cfa (certes pas l’idéal mais fonctionnel et perfectible) s’ébranle on s’en branle pour ces pauvres usagers qui vont en payer le prix. Quelqu’un a opportunément rappelé le cas des Libyens qui ont sacrifié Kadhafi (leur "dictateur") pour un idéal sanglant.
-
-
-
-
par Nansamda, 10 novembre 2016 15:58Monsieur Tiémoko Meyliet Koné vous êtes gouverneur de la BCEAO, Si vous ne l’igorez, permettez moi de vous dire la signification de ce sigle "CFA" Colonie Française d’Afrique par la suite la signification a été changée. Monsieur le Gouverneur, vous voulez dire que Monsieur Idriss Deby Itno a parlé sans fondement et sans l’avis des autres Chefs d’Etats africains. Nous Africains voulons notre indépendance véritable. Merde au Francs CFA, Merde au colonisateur et ses accolites.
-
par ZIKISS, 11 novembre 2016 15:27OUAIS ! C’est bien dit et vous devez vous sentir mieux maintenant. Le problème avec des gens comme vous c’est qu’ils sortent par la bouche tout ce qui leur passe par la tête. Pensez-vous honnêtement que les propos de ce monsieur ne méritent pas plus de respect, même si on n’est pas d’accord avec lui ? Monsieur Idriss Deby Itno est un homme politique. Le Gouverneur de la BCEAO est un technicien. Je sais de qui je me méfierais.
-
-
par Alexio, 10 novembre 2016 15:59Mr le gouverneur c est une marche de dupes depuis notre inedependance a nos jours. La France est la regulatrice de ce Train monetaire qu est la banque centrale de l Afrique l Ouest que celle l Est. Pourquoi ilya eu la devaltion du fra franc CFA, avant s alligner encore sous l EURO ? Pourquoi c est la france qui nous coupent les billets de banques ? Pourquoi entre l Afrique de l Ouest et l Afrique centrale les deux monnaies ne sont pas monniyable ? Marche de dupes. Pourquoi l actif et le passif des comptes ne sont pas accessibles aux peuples africains proprietaires ce patrimoine monetaire ? C est la tete de Iceberg que vous nous avez montrer. Le Secret de ses comptes- la dans un Etat de droit ne doivent pas etre objet de meconnaisance. Informez nous qui sont aqui de droit au lieu de vous defendre avec des contradictions sur le terrain. A ma grande surprise quand je voulais echanger 1000CFA au Danmark avant la devaluation dans les annees 87, le franc CFA n etait pas convertible comme le Dollar. Les depots en France sont un marche de dupes et retournement de manche quand la France nous avalise des prets d investissements. C est ce sont ces memes fonds qui nous retournes comme prets. Et le tresor francais est le gerant, et non les africains comme vous le preconisez. La france a son veto depuis ces clauses fantomes entre nos dirigenats corrompu comme ADO qui dit que cette institusjon est stable pour notre developpement contrairement a des experts en la matiere qui sont d Accord avec sa vision monnetaire.du franc CFA, qui en fait est une dependance monnetaire. La politique monnetaire est impose par la France, et acun Africain ne peut le nier. Ou est notre independance monetaire, si nous a cette ere numerique ne peuvent pas gerer notre depot et son excedent en Afrique mais en France par le controlle strict du tresor Francais. Pourquoi l Anglettere n a pas instaurer ce regime meme monnetaire chez ces anciens colonies ? La livre sterling n est pas l etalon monetaire du Naira.
-
par sidbala, 11 novembre 2016 15:57On aurait cru lire SEKOU TOURE en personne. "Indépendance monétaire ! indépendance monétaire !" Ils ne savent même pas ce que ça veut dire mais ils à en débattre. BON COURAGE mon cher ALEXIO. Au fait, il faudrait penser à décoloniser aussi son nom.
-
-
par harouna, 10 novembre 2016 15:59A te regarder, on voit que tu n’es pas convaincant, pourquoi le ghana avance très rapidement et surement ? Nous sommes en crise depuis longtemps si tu ne le sais pas. Tu as raison parce que tu as un salaire de plus de 30 millions par mois hors mis les autres avantages. Quittons dans le franc CFA. Pourquoi vous ne pouvez pas ouvrir la bouche sans prononcer le nom de la France ? Sur quel pays la France s’est adossée pour créer sa monnaie ? Pourquoi à tout moment vous voulez que la France plonge sa patte pour freiner notre développement ? C’est vous qui tuez l’Afrique.
-
par Cheikh, 10 novembre 2016 16:04En tant que profane, j’aimerais justement qu’on nous explique mieux, le point qui constitue pourtant à juste titre, le véritable problème de ceux qu’on appelle les pourfendeurs. A savoir le dépôt de nos réserves au trésor Français, jusqu’à hauteur de 50%. Ce taux est trop élevé, et constitue visiblement un handicap notoire pour nos économies. A moins que ce ne soit pas le même français que nous parlions, sinon je ne peux pas comprendre qu’on dépose une telle somme justement à l’extérieur, pour qu’elle constitue une garantie rassurante aux mains des Français, pour venir nous dire encore que dans tous les cas, cela n’aurait pas d’effets sur nos économies, parce que nous disposons soit disant de la contrepartie déjà, que nous utilisons comme il se doit. Si c’est vraiment le cas, en quoi cela constituerait une garantie pour la France ? Et si çà ne l’est pas de grâce, il vaut mieux négocier maintenant une diminution substantielle de ce taux, que de continuer à nous servir ce genre d’explication confuse. Dans tous les cas, on comprend bien que tous ceux comme les gouverneurs, qui se sucrent déjà dans ce système, n’entendent pas qu’on le remette en cause. En tout cas, qu’on nous trouve d’autres arguments plus convaincants que cela, car ce genre de thèse qui ne colle point, contribue à nous laisser davantage sur notre faim.
-
par Samuel Ouedraogo, 10 novembre 2016 16:23L’avenir du franc CFA est en question. Cette monnaie commune à la plupart des pays d’Afrique centrale et occidentale, héritage de l’empire colonial français, est accusée par ses détracteurs d’handicaper des économies déjà mises à mal par la déprime des cours des matières premières ces dernières années. Les pays de la zone franc CFA, en Afrique centrale et occidentale, débattent actuellement d’une éventuelle évolution de cette monnaie, considérée par certains économistes et Etats comme un frein au développement. Certains réclament même son abandon. Les discussions sont d’autant plus vives que la région a été durement touchée depuis quelques années par la baisse des cours des matières premières, notamment du pétrole, du bois, du fer et du coton, dont les conséquences ont dominé la réunion des ministres de la zone franc, samedi 9 avril, à Yaoundé (Cameroun). Les origines du système Le franc CFA (pour « franc des Colonies Françaises d’Afrique ») a déjà plus de 70 ans, la France du gouvernement De Gaulle ayant lancé la devise en 1945, 6 ans après la création d’une zone franc entre la métropole et ses colonies. Une monnaie utilisée dans 14 pays Les pays africains ayant pour devise le franc CFA sont ceux de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UMEOA) et de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau (ex-colonie portugaise), le Mali, le Niger, le Sénégal, le Togo, le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Équatoriale (ex-colonie espagnole), la République de Centrafrique et le Tchad. La zone franc CFA correspond donc grosso modo à l’ex-empire colonial français d’Afrique, à l’exception notable de Madagascar et du Maghreb. Ainsi, plus de 150 millions d’habitants utilisent la devise.Comment ça marche ? La devise est régie par deux banques centrales locales (la Banque des Etats d’Afrique centrale, ou BEAC, et la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest, ou BCEAO), mais malgré l’indépendance politique des pays de la zone Franc CFA, les liens avec l’Hexagone restent très étroits. En effet, la Banque de France fixe le taux de change, actuellement de 1 euro pour 656 francs CFA (soit 100 francs CFA pour un franc français, avant l’adoption de l’euro), assure la libre convertibilité et bat monnaie à Chamalières (banlieue de Clermont-Ferrand). Pour garantir la parité de change, les pays concernés doivent déposer 50% de leurs réserves de change auprès du Trésor français. 2 variantes, bientôt utilisables dans toute la zone franc CFA La devise a deux variantes, l’une pour l’UMEOA, l’autre pour le CEMAC. Pour l’heure, le franc CFA de la zone franc d’Afrique de l’Ouest n’est pas valable dans celle d’Afrique centrale, et vice versa, mais les gouverneurs de la BEAC et de la BCEAO ont promis à la réunion de Yaoundé que les deux francs CFA seraient bientôt acceptés dans les deux zones. Un système qui présente des avantages… Le franc CFA étant la monnaie commune de la plupart des pays d’Afrique occidentale et centrale, il favorise leur intégration et offre une certaine stabilité, propice au commerce dans la région, mais aussi avec la zone euro, du fait de la fixité du taux de change. A cet égard, la devise est jugée bien pratique par les multinationales européennes, qui peuvent plus facilement rapatrier leurs bénéfices. Le Cameroun et le Bénin comptent parmi les défenseurs du franc CFA, considéré comme un atout face aux turbulences suscitées par la déprime tendancielle des cours des matières premières. … mais qui est critiqué Pour certains économistes cependant, le franc CFA freine le développement des Etats qui l’utilisent. En effet, la planche à billets étant sous le contrôle de Paris, les pays du franc CFA ne peuvent pas en imprimer selon leurs besoins. Le système est accusé d’obliger les Etats concernés à calquer leur politique monétaire sur celle de la zone euro, en dépit d’impératifs économiques parfois divergents. Par ailleurs, le taux de change fixe avec l’euro rend mécaniquement les pays de la zone franc CFA moins compétitifs par rapport à d’autres pays voisins d’Afrique quand la monnaie unique est forte, comme c’était le cas en 2008 (l’euro a alors valu jusqu’à 1,6 dollar), ce qui pèse sur les exportations. Ainsi, certains pays, comme le Tchad, n’hésitent pas à réclamer l’abandon du CFA. Quelles évolutions sont envisagées ? Certains économistes africains suggèrent une nouvelle monnaie commune en remplacement du CFA, qui ne serait plus soumise à une parité fixe avec l’euro. D’autres militent pour un arrimage du CFA à un panier de devises, constitué notamment de l’euro, du dollar et du yuan (devise chinoise), qui gagne du terrain sur le continent noir (il est même devenu l’an dernier la deuxième monnaie officielle de l’Angola). Le ministre des finances Michel Sapin a indiqué être ouvert aux discussions sur d’éventuelles évolutions, jugeant que l’avenir du franc CFA n’était "en rien un tabou", rapporte l’Agence France Presse.
-
par kwiliga, 11 novembre 2016 11:04Merci de cet éclairage. N’y a-t-il pas de disparités de point de vue en fonction de la balance commerciale des divers pays ? Cela me paraitrait en tous cas logique.
-
-
par Le Faucon, 10 novembre 2016 16:2650% des réserves de change de la BCE (Euro) sont déposés en Afrique, plus précisément en Côte d’Ivoire !!! et les 50 autres pourcents de nos réserves sont où ? c’est cette attitude qui retarde la mise en place de notre monnaie prévue pour 2015 et qui est renvoyées aux calendes grecques !!!
-
par Samuel Ouedraogo, 10 novembre 2016 16:30Mr le Dg voici ma proposition pour sortir sortir de la zone franc ?Pas besoin d’etude plus credit que celle ci. Nous pouvons au moins procéder par étapes. Il faut remettre sur la table les objectifs des deux banques centrales d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale ainsi que leur capacité à financer la croissance économique et évaluer la qualité de leur gestion monétaire. Qu’est-ce qui empêche d’ouvrir ce débat ? La seconde étape consisterait à modifier le régime de change pour aller vers un régime plus flexible avec, par exemple, un arrimage du CFA à un panier de devises. Cela va supposer de revoir le dispositif institutionnel. Aujourd’hui, le franc CFA via son rattachement à l’euro est beaucoup plus déterminé par les événements au sein de la zone euro que par la conjoncture au sein de la zone franc. C’est une hérésie !
-
par DOLLAR, 12 novembre 2016 13:18D’abord, c’est pas Mr le Dg. Ensuite, va faire valider tes propositions par les élèves de la classe élémentaire de l’école de ton village. Tu verras qu’ils vont te rire au nez. Il faut être sérieux. Tout le monde ne peut parler de tous le sujets. Laissez les médecins parler de leur sciences. ET ÉCOUTER POUR ESSAYER DE COMPRENDRE.
-
par ton pere, 18 novembre 2016 16:31cet dans le village de ta mere qu’il va faire valider ses propositions. si le point de vu d’un internaute ne te plait tu la boulcle et continue ton chemin.
-
par DOLLAR, 19 novembre 2016 12:44CHER "ton père" si ce n’est "ta mère", j’imagine que tu as autant de respect pour tes propres parents (Dieu les bénisse). L’expression de ton éthique en symptomatique. Un conseil gratis : TU DEVRAIS CONSULTER UN PSYCHIATRE.
-
-
-
-
par RAWA, 10 novembre 2016 16:45Le point de vu de ce Monsieur est normal parce que s’il s’hasarde à prendre position pour l’indépendance monétaire de l’afrique, dès demain, il ne sera plus gouverneure de la BCEAO. Depuis 70 ans nous sommes accrochés à un système qui de toute évidence peut être remplacé à un système plus avantageux.
-
par Samuel Ouedraogo, 10 novembre 2016 16:50Les pays de l’UEMOA et, plus largement, ceux de la Zone Franc doivent devenir adultes et s’affranchir de la tutelle monétaire infantilisante de la France. Il est nécessaire qu’ils apprennent à gérer leur monnaie commune sans soutien ni regard extérieurs et qu’ils assument pleinement les conséquences de leurs décisions. Quel qu’en soit le prix à payer, il faut couper le cordon ombilical avec la France. La création d’une monnaie unique pour l’ensemble des pays de la CDEAO pourrait être l’occasion de cette émancipation. Le Rwanda, par exemple, a opéré sa mue après les évènements tragiques qu’il a connu. Il est devenu, en l’espace de quelques années, un pays dynamique, dont la croissance économique est forte et qui attire les investissements privés. Cela est dû à sa bonne gouvernance macroéconomique, imposée par un pouvoir politique autoritaire. Il possède sa propre monnaie qu’il gère en toute indépendance. Ce que le Rwanda a réussi, d’autres pays peuvent également le réussir.
-
par Samuel Ouedraogo, 10 novembre 2016 16:57Les pays de la zone CFA pourront choisir le type de parité qu’ils voudront et pourront garder leur revenu dans leur trésor public national. La parité est la correspondance entre une monnaie nationale et une autre (appelée devise). Avec le franc CFA géré par la France, la parité est fixe. 1 euro correspond toujours à 656.957 FCFA. Or c’est ça qui tue aujourd’hui le Burkina et les pays de la zone franc (UEMOA, CEMAC et Comores). On exporte nos revenus au trésor français pour garantir la fixité, car le FCFA comme tout autre varie de sa valeur par rapport aux autres monnaies internationales. Alors si le FCFA est moins demandé dans le commerce international(Ce qui signifie que les autres nations commercent moins avec chaque pays de la zone : C’est ce que le fonctionnement du franc CFA veut, car c’est le système du ghetto juif allemand qui est appliqué. Il faut noter que le FCFA est une copie de la monnaie nazie appellée mark qu’Hitler avait imposé à la France), son prix va baisser et entraîne un taux de change élevé. Or il faut que ça ne varie pas voilà pourquoi on se fait dépouiller de notre argent pour garantir la fixité. Cette opération n’importe quel pays peut le faire. Soit il choisit la parité fixe. Dans ce cas, les politiques dudit pays choisissent une devise de référence ou un panier de devises de référence ( qui signifie un ensemble de devises dont un calcul permet de savoir le taux de change par rapport à la monnaie nationale) sur laquelle ou lesquelles sera adopté un régime de change fixe ou variable.
-
par Samuel Ouedraogo, 10 novembre 2016 17:04Les pays de la zone CFA pourront se faire honneur en employant les compétences nationales dans le domaine. Le fait que la France fasse le management de la monnaie à notre place prive en même temps ôtent l’opportunité à ces pays d’employer dans leur banque centrale : Actuaires Financiers Des ingénieurs informatiques Des managers Cette privation assèche en même temps le génie inventif des Africains. En somme, il n’y a que des avantages si le franc CFA était supprimé : Les pays africains pourront s’endetter entre eux et s’enrichir en même temps si une monnaie unique africaine (MUA) est créée, au lieu de s’endetter en occident et d’enrichir ce dernier. Le commerce entre les Etats sera plus fluide si la MUA est adoptée. . Car entre la CEMAC et l’UEMOA le taux de commercialisation est de 3%, les 97% restants des flux commerciaux sont rivés vers la France. Le seul inconvénient dès le début de la suppression du FCFA est de : Refuser la création monétaire afin d’investir et d’encourager le volume de l’emploi. pour moi la suppression du franc fac est obligatoire si nous voulons un vrai developpment economique Mr le Gouverneur. Je ne suis pas un econmiste, je suis juste un Etudiant en Electrical Engineering dans une une Universite du Midwest de l’oncle sam !
-
par Bama Arouna, 10 novembre 2016 18:29Cher ami Ouédraogo, Est-ce qu’à la BCEAO (Ouaga et Bobo) ce ne sont pas nos parents qui travaillent là bas ? Et puis Tu confonds monnaie et budget. Le mécanisme auquel tu fais référence s’appelle POLITIQUE ECONOMIQUE ET BUDGÉTAIRE. Pour cela il faut t’adresser à ton ministre des finances. La banque centrale s’occupe DE POLITIQUE MONÉTAIRE. Il s’agit de gérer la monnaie. Faut parler de ce que l’on maîtrise. Des ingénieurs burkinabè de haut niveau sont à la BCEAO. Et je ne pense pas qu’ils ont vendu leur âme. Soyons honnête. Quand on ne connait pas un sujet, on le laisse et on passe son chemin.
-
par Sam, 10 novembre 2016 20:09cher ami Bama, En aucun cas j’ai affirme que la BCEAO de Ouaga ou de Bobo est gere par des etrangers ni mettre en cause le travail effectue par ces derniers. Le franc cfa est imprime en france par l’ usine de Chamalières si cette usine etait implante en Afrqiue de l’ouest quel en serait l’avantage en terme d’emploi ?combien d’ingenieurs francais cette usine regorge ? Parlant de la politque monetaire combien de nos parents sont en charge de cette politique ? Nous savons tous que la politique monetaire en realite n’est pas gerer par la BCEAO. j’ai pas besoin d’une connaissance particuliere pour donner mon point de vu sur la gestion du Franc Cfa, si mon point de vu ne plait pas a quelqu’un qu’il continue son chemin !
-
par de, 11 novembre 2016 07:20
-
-
par Kouda, 11 novembre 2016 23:36M. Bama Arouna, si je vous comprends bien, la politique monétaire ne fait pas partie de la politique économique. Bravo à vous. J’ai l’impression que plusieurs réactions aux avis des internautes ont été télécommandés pour défendre coûte que coûte le système du FCFA. Ce que beaucoup ne disent pas ici, c’est qu’il est maintenant largement admis que la fixité rigide du franc CFA pénalise les économies des pays membres des deux zones CFA africaines, en retardant l’ajustement de leurs économies aux différents chocs externes et réels qu’ils subissent, en décourageant les exportations de produits car le franc CFA est très souvent surévalué, en inhibant la diversification des économies des pays membres et j’en passe. L’une des importantes leçons du succès économique des pays asiatiques et d’autres pays en développement, c’est qu’il faut éviter la surévaluation de la monnaie nationale. Les Chinois sont accusés jusqu’à présent de volontairement sous-évalué le yuan pour favoriser leurs exportations (ce n’est pas la seule politique en faveur de leurs exportations). Mes ami(e)s, il faut désacraliser le débat sur la monnaie. La monnaie est un instrument économique et social (et même politique) très important mais il ne faut pas croire que passer du système de parité fixe actuel à un autre système de rattachement à un panier de monnaies nous tuerait. A tous ceux qui sacralisent l’orthodoxie monétaire, la France elle même n’est pas un exemple en la matière. Et récemment, lors de la crise économique dans la zone euro, des dirigeants et intellectuels de plusieurs pays, la France comprise, ont critiqué le système de change fixe de la zone euro (je parle de l’union monétaire). Si vous dites que nos décideurs sont irresponsables et qu’ils sont de grands enfants au point qu’il faille que la France nous impose la discipline monétaire, alors je me pose bien de questions à votre sujet. Pour ceux qui disent que le FCFA n’apporte rien ou peu à la France, je leur rappelle seulement que le franc CFA a été créé après la 2ème guerre mondiale par la France pour créer un marché pour ses propres entreprises protégé des autres pays. Comment ? En permettant la convertibilité et le libre transfert des capitaux uniquement entre la France et les pays africains de la zone CFA. Sachez aussi qu’en siégeant dans le conseil d’administration, la France s’est, à plusieurs reprises, opposée à des décisions financières (octroi de crédit) qui menaçaient ses propres entreprises. Si cela ne vous suffit pas... Pour finir, beaucoup de personnes s’attaquent à ceux qui proposent l’abandon du système actuel du FCFA pour diverses raisons : défense de leurs propres intérêts personnels, peur de la nouveauté notamment ceux qui à la BCEAO sont habitués à ne rien faire puisque nous n’avons pas d’autonomie de politique monétaire, etc. Un jour il nous faudra bien nous assumer. Je suis d’accord qu’il faut obligatoirement bien penser le nouveau système vers lequel nous voulons aller en quittant le système actuel. Et surtout, il faut se méfier de ceux qui sont à l’autre extrême et ne voient tout que sous l’angle politique (même si j’admets que la politique joue un rôle important dans le sujet) et prône un panafricanisme béat quand on sait qu’eux mêmes ne sont pas des exemples de bonne gouvernance lorsqu’ils ont été à des postes de responsabilité.
-
-
-
par jerome ahouti, 10 novembre 2016 17:04MAUVAISE FOI, QUAND TU NOUS TIENS. SINON, JE NE SUIS PAS ÉCONOMISTE MAIS JE PENSE QUE CE QUI A ÉTÉ DIT EST CLAIR ET RÉPOND A CERTAINS COMMENTAIRES (TROP PASSIONNES A MON AVIS). 1/ FRANC CFA OU FRANC SAMORY, CE NE PAS CELA L’ESSENTIEL. SINON ARRÊTONS DE NOUS EXPRIMER EN FRANÇAIS ET DE NOUS FAIRE APPELER PIERRE, JACQUES OU LUCIEN (OU LUCIANO). 2/ TOUTES LES BANQUES CENTRALES ONT DES RÉSERVES DE CHANGE DÉPOSÉES QUELQUE PART. POURQUOI DANS LE CAS DU FCFA EN SERAIT-IL AUTREMENT (EN FRANCE OU EN COLOMBIE, PEU IMPORTE) ? 3/ LES BESOINS DE NOS PAYS EN DEVISES SONT ÉGALEMENT INCONTOURNABLES (IMPORTER FACILEMENT NOS ÉQUIPEMENTS, CARBURANT, ETC.) IL FAUT DES DEVISES A L’EXTÉRIEUR. 4/ SI LA GARANTIE DE CONVERTIBILITÉ ILLIMITÉE DU CFA N’ETAIS PAS UNE BONNE AFFAIRE, LE NIGERIA, LA GAMBIE ET LA GUINEE N’EN SERAIENT SI INTÉRESSÉES POUR LEURS TRANSACTIONS A L’INTERNATIONAL. (CE BEAUCOUP SEMBLENT REJETER.) ; TOUT N’EST PEUT-ÊTRE PAS BIEN DANS LE FCFA MAIS EVITONS DE JETER LE BÉBÉ AVEC L’EAU DU BAIN ET SURTOUT, PARLONS DE CE QUE L’ON MAITRISE.
-
par RAWA, 10 novembre 2016 17:32Internaute 10 Jerome ahouti. On dit seulement que si la garantie de convertibilité est bien, on faire autre chose qui arrange plus les pays africains. Depuis 70 ans, la france nous a suggéré un modèle et depuis, malgré la floppée d’illustres économistes que nous avons maintenant, toi tu veux que nous restions dans les mêmes schémas. Cette fois ci ce sont des économistes africains qui veulent l’indépendance monétaire. Cela veut dire qu’ils voient clairement les avantages et les inconvéniants de ces accords.
-
par PAGA, 10 novembre 2016 19:27M. Ahouti a raison. Ceux qui critiquent proposent quoi ? Rien !!!!!!!!! Il vendent des livres, édités en France, rédigés en français. C’est comme ça qu’on trompe les gens. en attendant, le préfère le FCFA car 1 tiens vaut mieux que 2 tu l’auras.
-
-
par MAKEKE, 10 novembre 2016 18:05M. Ahouti La différence majeure avec les autres francs est que le dépôt dont tu parles en 2) se fait avec une contrepartie qu’on appelle "bon du trésor" ou obligations d’état. Si tu as mon argent , moi j’ai des bons du trésor que je peux t’opposer à tout moment pour réclamer mon du. Avec le franc CFA, ce (les soit disant "réserves" ) ne sont que des chiffres dans un ordinateur ou sur un bout de papier puisqu’ils approvisionnent directement le compte de quelqu’un d’autre "la France"par le biais du trésor français. Quelle légitimité aurons nous à réclamer nos réserves si demain le trésor français avait une panne informatique qui effaçait comme par magie les livre du compte d’opérations ?. D’ailleurs ce gars sur la photo ci-dessus ne sera pas capable de te donner le montant exacte de "nos réserves" qui gisent ce compte. On n’a pas besoin de faire plusieurs années d’études pour comprendre que tu ne dois pas déposer son argent sur le compte de quelqu’un d’autre n’est ce pas M.
-
par jerome ahouti, 10 novembre 2016 19:21M. MAKEKE, SOIT VOUS ÊTES VRAIMENT DE MAUVAISE FOI, SOIT VOUS NE COMPRENEZ RIEN AU FONCTIONNEMENT D’UNE BANQUE CENTRALE. DANS CE DERNIER CAS ? ON PRENEZ LA PEINE DE VOUS INSTRUIRE AVANT DE PARLER. IL S4AGIT DE DÉPOSER L’ARGENT QUELQUE PART. PAS SOUS SON MATELAS COMME LES AFRICAINS SAVENT LE FAIRE. EN CELA LE TRÉSOR FRANÇAIS CONSTITUE UNE "BANQUE DE DÉPÔT" POUR NOTRE BANQUE CENTRALE. CE DÉPÔT EST RÉMUNÉRÉ. IL NE S’AGIT PAS DE "BON DE TRÉSOR". ET UN ACCORD A ÉTÉ SIGNE DANS CE SENS, LEQUEL PERMET LA CONVERTIBILITÉ ILLIMITÉE DU CFA ET LA COUVERTURE DES IMPORTATIONS DES PAYS DE LA ZONE. sI VOUS AVEZ DES PROPOSITIONS POUR FAIRE ÉVOLUER CE MÉCANISME FAITES-LE. SINON LA MAUVAISE FOI ET L’ESPRIT DE NÉGATION NE VOUS RENDRONT PAS RICHES. D’AILLEURS, QUE PRODUISEZ-VOUS POUR RÉCLAMER DES DÉPÔTS ? "On n’a pas besoin de faire plusieurs années d’études pour comprendre que tu ne dois pas déposer son argent sur le compte de quelqu’un d’autre n’est ce pas M." SI CELA PEUT FLATTER VOTRE EGO ET VOUS PERMETTRE DE VOUS FAIRE SAVANT, OUI ! CE N’EST PAS MON AVIS.
-
par ZWang, 11 novembre 2016 10:15Mon frère, vous êtes apparemment un grand économiste et comprenez ces choses là ! permettez moi de me cultiver avec vous. Pour cela je voudrai vous posez quelques questions ? 1- y-a-t-il d’autres d’autres zones économiques dans le monde qui ont ces types d’accords ? Ou les monnaies sont gérés par d’autres puissances. 2- si la France garantie la convertibilité du CFA, qui garantissait la convertibilité du F français ? ou des monnaies du ghana, du rwanda, ..... 3- que perdons-nous en essayant une déconnexion avec la banque de France, d’autant que actuellement nos pays sont les moins avancés ? 4-est-ce donc par pure humanisme que la France nous "aide "ainsi ? 5-les économistes illustres qui demandent la déconnexion sont-ils aussi ignorants ou de mauvaise foi ?
-
-
-
-
par Honte-a-toi, 10 novembre 2016 18:02En tant que gouverneur de la BCEAO ne sais tu pas que le CFA c’est le Franc des Colonie Francaise en Afrique. Aucun pays Afrcian ne epux se developper avec le CFA qui est un copier/coller de ce des metodes financieres que l’Allemagne appliquait a la France lorsqu’elle l’avait envahit. Lisez plutot le livre de Nicolas AGBOHOU - LE FRANC CFA ET L’EURO CONTRE L’AFRIQUE . Le Professeur Nicolas AGBOHOU, docteur en économie politique, démontre dans cet ouvrage de 296 pages comment les institutions et les principes de fonctionnement de la zone franc CFA bloquent le décollage socio-économique et politique de l’Afrique.
-
par Sergent, 10 novembre 2016 19:59"Le Professeur Nicolas AGBOHOU, docteur en économie politique, démontre dans cet ouvrage de 296 pages comment les institutions et les principes de fonctionnement de la zone franc CFA bloquent le décollage socio-économique et politique de l’Afrique." Hé ! Ho ! Doucement ! On lit un livre avec un esprit critique. Comme dirait l’autre "il n’y a pas plus dangereux que le lecteur d’un seul livre". On voit des agrégés en économie qui ne savent ce que c’est que "LA CONTREPARTIE DE LA MASSE MONETAIRE". Ce sont eux qui, urbi et orbi, à hue et à dia revendiquent le "RAPATRIEMENT DES RESERVES DE CHANGE" ; Alors, "HONTE A TOI" n’ayez pas honte de lire autre chose et d’écouter d’autres sons de cloche.
-
par RAWA, 11 novembre 2016 15:04Sergent et autres intervenants, réalisez quand même que nous parlons d’économie monétaire. Que ceux qui ne sont pas impregnés de la chose nous épargne de la confusion. Je voulais ajouter que quand la Guinée a décidé d’accéder à l’indépendance tout de suite et maintenant, elle a créé le silly, la monnaie nationale. Il y’a d’anciens ministres français qui ont déclaré que dans le temps, la france a fabriqué une montagne de faux vrais silly qu’elle a déversé en guinnée. Ma petite connaissance de la monnaie me fait dire qu’il ont créé l’inflation en Guinnée. Ce sont ces sabotages de la france qui ont nuit à laréussite de la révolution Guinnéenne. Et moi je vous dit, quelqu’en soit le prix, libérons nous de ces gens. Je ne pense pas qu’il y ai dans le monde un système comme celui que nous avons et que vous défendez seulement par couardise. Soyons courageux et allons y. Si on se trompe, on recommence. C’est comme cela que l’on avance.
-
par PAGA, 11 novembre 2016 18:38Mon cher RAWA, je pensais comme vous mais je réalise que l’affaire est plus sérieuse. Qu’est-ce qui vous dit que cette contestation du FCFA n’est pas DU SABOTAGE. Ce qui est arrivé en Guinée est en train d’être préparé dans la zone CFA par ses détracteurs. Sérieusement, dans quel pays qui se respecte on attaque la monnaie pour en reformer le système ? Puisque vous parler d’"économie monétaire" vous devriez savoir que ce brouhaha donne de mauvais signaux aux marchés financiers, là où dans chacun de nos pays, on se bat pour attirer l’investissement. Je ne dis pas que le système est parfait. Mais pour le reformer ou le remplacer on utilise le canaux qu’il faut. C’est comme pour guérir un malade on commencerait par un poison mortel. Si vous observez bien dans les mois qui suivent nos pays auront du mal à financer leurs programmes économiques. Les pauvres en payeront le prix fort. Si c’est cela être courageux, alors me n’attendez pas dans vos rang. Et puis un conseil fraternel. Soignez votre langage.
-
-
-
-
par S P, 10 novembre 2016 20:48Mr Tiemoko, crois’tu que cette france a interet a nous aider (Africains) a nous developper ? Il savent que quand l’afrique prendra son envol de developpement elle sera au sol. C’est vous les grands responsables des grandes institutions et aussi nombres de dirigeants africains egoistes qui ne mener guere une politique salvatrices pour l’Afrique. Il faut que vous changiez
-
par Moi aussi, 10 novembre 2016 20:48Il n’est pas plus connaisseur que Nicolas Agbohou ou Mamadou Coulibaly et d’autres économistes qui nous ont convaincus que cette monnaie est une monnaie d’asservissement. Comme d’autres internautes l’ont dit avant moi, des pays Africains ayant leur propre monnaie se bâtissent mieux que ce poids mort que constituent les 14 pays de la zone CFA. Alors, arrête de nous bassiner les oreilles, Monsieur l’esclave.
-
par LA FORTUNE, 10 novembre 2016 22:24CFA. La définition même de cette monnaie est humiliante après tant d’années d’indépendance. Ayons le courage de nous assumer pour l’honneur. Que la France arrête de vouloir nous aider à tout prix, que nous les africains arrêtons de nous réfugier dans le confort des anciennes habitudes. Le vrai développement s’offrent à ceux qui ont de la vision, qui osent en toute indépendance et clairvoyance. CFA, c’est peut-être bien mais nous voulons mieux.
-
par fasobiiga, 10 novembre 2016 23:09Quels que soient les avantages du Franc CFA actuel, il nous faut purement et simplement sortir de ce système car il est temps pour nous africains de grandir et d’avoir une once de fierté et de dignité. Ailleurs, la notion de souveraineté nationale est bien ancrée et c’est ce qui doit prévaloir (et il n’y aurait eu personne pour défendre une telle monnaie). Les pays pour lesquels cette notion a un sens préfèrent des solutions nationales (tout au plus régionales) au lieu de solutions étrangères bien meilleurs sur tous les plans. Et à ce titre il nous faut avoir la gestion complète de notre monnaie. Nul ne dit que ça sera facile et sans risque. Mais c’est un passage obligé et c’est ainsi qu’on apprend à marcher et à grandir. Et il n’y a pas de moment propice (et il n’y en aura jamais). C’est à nous de prendre notre destin en main. Et enfin, on y arrivera si on a la volonté.
-
par warzat, 10 novembre 2016 23:11Le néo-colonisé a bien appris sa leçon. Pourquoi alors l’Afrique du F CFA est la plus pauvre par rapport au reste du continent ? Pourquoi le Rwanda après avoir quitté le giron français s’est développé aussi vite et est cité en exemple ? Vous n’avez pas le courage, ni intérêt peut être à réfléchir autrement. Une chose est certaine, le monde est de plus en plus ouvert et des Africains francophones de l’Afrique de l’Ouest ont eu la chance de faire leurs études ailleurs et ont d’autres approches qui ont fait leurs preuves. Le seul hic pour le moment est la co-optation de ceux qui sont issus de l’école française dans l’administration de nos pays (ministres, secrétaires généraux, directeurs et hauts cadres) sont issus de la même école et se font entre eux des promotions. Même si les résultats sont médiocres depuis les ’’indépendances’’. Pourquoi le Burkina en 4 ans de révolution a atteint l’auto suffisance alimentaire, vacciner toute sa jeunesse de 0 à 5 ans ? A l’échelle locale nos banquiers réfléchissent comme vous, moins de crédit aux PME, donc moins de risques et donc moins de développement par rapport aux pays anglophones.
-
par fredy, 11 novembre 2016 00:36Pur mensonge ! continuez à mentir à vos peuple. On ne peut pas confier son coffre fort ou tes richesses à son voisin ou ami et dire que ta richesse t’appartient !
-
par Jeunedame seret, 11 novembre 2016 01:37Dans ce cas trouvez une autre dénomination à ce franc ; remplacez CFA par votre sigle africain ; et avec votre planche à monnaie personnelle, à fabriquer dans un pays africain. Et je vous croirai.
-
par de, 11 novembre 2016 07:22Commençons déjà a imprimer les timbres fiscaux à Ouaga. Ou sont fabriqués les aiguilles, nos slips vendus au Burkina.
-
par Le Mollah, 11 novembre 2016 19:51Ce n’est pas une bonne chose si nous ne pouvons pas fabriquer une aiguille ou nos slips. Raison pour laquelle, il faut apprendre à en fabriquer nous mêmes. Car nos parents avaient des aiguilles et savaient coudre leurs habits, avaient une économie monétarisée (cf. les cauris), connaissaient les rouages de l’intégration commerciale et économique basée sur les dotations factorielles des aires géographiques. Mais avec le choc de l’esclavage et de la colonisation, nos forces productives ont été importées, les structures productives destabilisées et l’intégration assis sur des bases coloniales. Bref je ne veux pas faire dans la victimisation. Juste vous dire que nous pouvons et nous devons fabriquer l’aiguille et le slip. Il faut savoir oser. Il faut de la vision ; et en zone ECOWAS tout comme en zone CEMAC, l’on pense à une monnaie commune à l’horizon 2020 (initialement prevu pour 2009 puis 2014). L’échéance sera t-elle tenue ? Pour ce qui est de la monnaie que je ne m’y connais pas en économie monétaire ou en politique monétaire mais je sais que ces questions relèvent aussi bien de l’économie politique que de la politique économique. La parité fixe comportent des avantages et aussi des inconvénients. Mais la CEDEAO a enclenché sa marche vers la monnaie commune, propre à elle. Reste la question du régime de change fixe ou flexible. Pour rappel, la parité n’est pas aussi fixe que l’on le croit, le Taux de Change Effectif varie en fonction de la devise de référence, le Dollar Us et partant de toutes les autres devises. Toutefois avec la parité fixe, comment utiliser le taux de change comme une variable d’ajustement aux chocs idiosyncrasiques ? Comment conserver le confort douillet que nous offre le Tresor Français en terme de convertibilité illimité par rapport à l’Euro, l’inflation contenue (tant est qu’elle soit une bonne chose, le jeune TAPSOBA Sampawende du FMI a demonter que les 3% asphyxiait nos économies) et pouvoir mener des politiques monétaires autonomes qui ne soient pas annihilés par la politique monétaire de la BCE. Cela pose le défi de la compétitivité de nos économies. Aussi, je pense comme je l’ai lu quelques part qu’il faille d’arrimer notre F CFA à un panier de devises (euro, dollar, yuan) afin de diversifier le portefeuille et mitiger les risques. Soyons sûr, M. le Gouverneur, vous avez été choisi par la Conference des chefs d’Etats et de Gouvernements ; la question n’est plus tabou. Battre monnaie est une question politique et la monnaie est une chose trop sérieuse pour être laissée entre les mains des seules monétaristes.Souvenez vous qu’en 1994, ce sont les chefs d’etat et non les gouverneurs BCEAO, BEAC qui ont décidé de la dévaluation et en attestent les propos suivant : « La France est entièrement ouverte à toutes les discussions. Tous les pays membres de cette zone monétaire sont libres et indépendants », Michel Sapin Le ministre de l’économie et des finances France. La question « finira par s’imposer », « aujourd’hui, le yuan chinois se répand. Cela modifie la donne » Noël Magloire Ndoba, ex-doyen de la Faculté des Sciences économiques de l’université de Brazzaville. « Le franc CFA est une monnaie d’intégration » ce qui « est très important pour développer des grands marchés intérieurs », a estimé en décembre l’ex-premier ministre béninois Lionel Zinsou. Idriss Déby, déclarait « Cette monnaie, elle est africaine. Il faut maintenant que, réellement, dans les faits, cette monnaie soit la nôtre. (…) Il y a des clauses qui sont dépassées. Il faudra les revoir dans l’intérêt de l’Afrique et dans l’intérêt aussi de la France. Ces clauses tirent l’économie de l’Afrique vers le bas. » Roch Marc Christian Kaboré, : « Il est clair que tôt ou tard c’est une discussion qu’il faudra ouvrir, au regard également des difficultés que traverse l’Europe depuis quelques années ». {{}} A bon entendeur
-
par DOLLAR, 12 novembre 2016 13:33Merci pour votre contribution éclairante. Quand les choses sont présentées de la sorte, on ne peut que y adhérer. il me semble que dans son interview à Jeune Afrique, le gouverneur ne s’oppose pas à une évolution du Sytème qui d’ailleurs n’est pas de son ressort (il ne l’a pas inventé, et nous ne pouvant renier notre histoire, fut-elle honteuse). Le Gouverneur d’une banque centrale est un technicien sous serment mandaté pour gérer un instrument. J’imagine que s’il se met à faire de commentaires oiseux les flux financiers vont rapidement derserter la zone CFA. Si demain, il doit gérer une devise arrimée à un panier de monnaies, devrait-on l’accusé d’être un vendu s’il le fait au mieux et en défend les intérêts. C’est cette subtilité qui échappe à nombres d’intervenants sur ce forum.
-
-
-
-
par NAABIGA, 11 novembre 2016 06:18Mr le gouverneur décidez de faire fabriquer le cfa .(monnaies et billets) en chine et vous comprendrez que ce n’est pas les africains qui gèrent le cfa . Tous les pays ont un sigle . Les billets sont fabriqués à la banque de France et les pièces au trésor Paris. À quels frais ? Vous savez les coûts seront moindres En chine. Essayez de donner ce marché à la chine. La prochaine réunion des gouverneurs vous n’y serez pas. Nous sommes plus pratiques que techniques
-
par de, 11 novembre 2016 16:16
-
-
par SAE, 11 novembre 2016 06:29Monsieur le Gouverneur, les gens parlent de créer une monnaie unique pour tous les pays africains. Pour les européens ont-ils créé l’euro ? Je pense c’est dans le souci d’avoir une monnaie plus forte adaptée au contexte actuel ! Si le franc Cfa de 14 pays est bon, une monnaie unique de tous les pays africains le sera davantage.
-
par Lavie, 11 novembre 2016 06:36L’Economie Monétaire a toujours été la bête noire de la majorité des étudiants du 2ème année SEG . Cela se reflète dans les débats sur le Francs CFA. En me référent à ma note en la matière, je suis disqualifié.
-
par GUETBA, 11 novembre 2016 07:03Sans être spécialiste de la question, je pense que tout ce que Mr. le Gouverneur a dit est vrais sauf qu’il a omis (volontairement ou non ????) d’ajouter :"dans sa parie visible et non essentiel. Mais dans sa partie invisible et essentiel, je confesse que le franc CFA échappe aux africains dans ses aspects orientation, émission, exploitation et notamment rentabilité et support de développement".
-
par KabalaTekre, 11 novembre 2016 07:18Nul ne peut vivre en isolation ou en vase clos ! Individuellement ou par groupes régionaux, les pays des zones CFA (ou d’une toute autre appellation à venir) devront composer avec la France et d’autres pays ailleurs dans le monde. C’est une dynamique de sociabilités humaine et internationale irréversibles. Les USA ont dû s’affranchir de la tutelle britannique pour être une superpuissance. Le Rwanda a dû dire "hola" à la France pour prendre son destin en mains et réussir et susciter de l’admiration. Alors, vous imaginez si la Chine devait confier sa politique monétaire à un autre pays "développé" pour se développer ? Non ! Soyons réalistes. Aucun pays ne se développent véritablement lorsqu’une autre autre Puissance s’occupe de sa monnaie. Ce système (CFA/Trésor français) a été mis en place à une certaine époque, cette époque est révolue, il faut avoir le courage de le changer ! L’argent, surtout quand on commence à prendre des calculatrices, est toujours source de discorde et de dissensions, même dans la cellule familiale, n’en parlons pas de relations internationales. Il nous faut prendre le taureau à bras le corps. Soit on coupe tout de suite avec toutes les conséquences qui vont avec (souffrances temporaires, responsabilités vraiment assumées, et mise en place d’institutions solides qui rassurent le monde financier), soit nous entamons de vraies négociations, bien encadrées et échelonnées de desarrimage/deconnexion progressive d’avec la politique monétaire française. Au moins, nous sortirons de ces débats incestueux qui pourrissent au quotidien la vie de nos concitoyens qui aspirent à la prospérité économique par leurs durs labeurs. Merci !
-
par Kôrô Yamyélé, 11 novembre 2016 07:50’’Le franc CFA est une monnaie africaine, gérée par des Africains’’. – Cette déclaration n’étonne personne ici. Émanant d’un ressortissant de Côte-d’Ivoire, pays valet local de la France, on ne pouvait pas s’attendre à autre chose ! Par Kôrô Yamyélé
-
par NARIFO, 11 novembre 2016 16:15Lui au moins, il fait son travail et il en parle même si tu n’es pas content. Toi tu n’es que le VALET D’INTERNET. tu ne produits rien. Donc tais-toi quand on parle d’argent. Et puis si tu regardes bien, n’est pas à hauteur de la Côte d’Ivoire qui veut !
-
par DOLLAR, 12 novembre 2016 13:37Ce qui est sûr, si la zone CFA explose, ce n’est ne ADO, ni la Cote d’ivoire qui auront des problèmes. Certains bavards sur ce forum voudront qu’on efface leurs commentaire.
-
-
-
par Édition, 11 novembre 2016 08:10Le corbeau et le renard . Où es donc la notion ou la simple prétention d’indépendance ? Allons seulement. Le mensonge fini par rattraper la vérité. Le Rwanda a tout compris. Nous on sera toujours les derniers. Avec des gens comme les Ado là ! Il se trame toujours quelque chose . Waiting
-
par badra, 11 novembre 2016 08:10Ou sont conservées les réserves de change de la France ? Je suis sûr que ce n’est pas en Afrique ! Vous continuez à défendre les erreurs du passé. Du courage !
-
par IBRA, 11 novembre 2016 08:55Pourquoi ce q’un seul pays (Rwanda) a réussi à faire, 14 pays réunis ne le peuvent pas ? Imaginez que les 50% de dépôts de chaque pays soit à la BAD, BOAD qui portant financent grandement les 14 pays. De grâce, engagez au moins des négociations voulues même par la France car pour quitter ce système il y’a des étapes et aucune d’elle n’a été abordé pour le moment. Si un jour des OSC demandent des marches contre le CFA vous vous rendrez compte que le problème dont on parle frustre toutes les générations. Je propose que les jeunes de chaque état concerné commencent à créer des structures dans ce sens qui pourront fédérer par la suite et mener des actions qui vont contraindre nos dirigeants corrompus à engager des débats sincères avec la France. Vive le Coris !
-
par Bouda, 11 novembre 2016 09:15Je ne suis pas d accord vous avez caché les sujets qui fâchent encourager la nouvelle génération à prendre son destin en main et sauver l Afrique. Dites moi pourquoi la France fait et défait les présidents des pays francophones ou autres qui évoquent ce sujet ? Sankara, kaddafi et autres. Soyons sincères mes frères
-
par Brice, 11 novembre 2016 09:29le franc cfa, on n’a pas besoin d’être un gouverneur pour défendre la france pour moi il faut un abandon total de la monnaie exemple c’est le cas de ruwanda
-
par COMPAORE, 11 novembre 2016 09:38C’est l’égoïsme, l’égocentrisme, la méchanterie qui va nous tuer ici en Afrique noire. ce monsieur là ne peut pas s’asseoir sur la même branche et scier :). Quand il sera à la retraite, vous verez que c’est lui qui va ecrire un livre pour dire ce qui n’allait pas avec ce FCFA etc. Comprenez donc sa position.
-
par skitter, 11 novembre 2016 09:53Le franc CFA est né le 26 décembre 1945, jour où la France ratifie les accords de Bretton Woods et procède à sa première déclaration de parité au Fonds monétaire internationale (FMI). Il signifie alors "franc des Colonies Françaises d’Afrique". Il prendra par la suite la dénomination de "franc de la Communauté Financière Africaine".Il es garantie en franc français par le Trésor Français qui vous donne la possibilité en devises à travers le marché des changes de Paris, avec le franc français comme étalon. Avec ça, n’aller pas crier votre liberté.vous n’êtes que les gérants, comme vous l’avez vous même précisez, mias la france est le propriétaire
-
par Bamas, 11 novembre 2016 10:08Depuis que j’ai su que Jeune Afrique est un Journal qui défend les intérêts de la France dont le siège est basé à Paris, je ne lis plus aucun article venant de ce dernier sans prendre du recul et analyser pour voir si, si réellement, ce n’est pas la France qui parle. J’ai fais un constat, c’est la France qui nous parle généralement à travers ce Journal. Revenons à cette histoire de FCFA. Pourquoi cette monnaie doit-elle être logée en France ? Pourquoi pas en Afrique ? Pourquoi la France fronce-t-elle les sourcils quand le débat sur le FCFA revient sur la table ? Pourquoi allez jusqu’à assassiner ceux qui osent proposer une nouvelle monnaie MADE IN AFRICA (je parle de Kadhaffi). Pourquoi c’est la France qui doit assurer la convertibilité du CFA ? Nous africains n’avons pas la maturité, la connaissance ou la richesse nécessaire pour gérer une monnaie créée in situ ? C’est toutes ces barrières qu’il faut chercher à briser M. le Gouverneur de la BCEAO, nous ne disons pas que cette rupture peut être faite aujourd’hui même, ou sera facile à réaliser. Seulement nous demeurons convaincu que cette rupture apportera beaucoup à nos Etats.
-
par Le Guetteur, 11 novembre 2016 10:38Cela me fait pitié. Est il compliqué de comprendre qu’une monnaie créée et gérée réellement par des africains aurait plus de marge managériale qu’une monnaie dont vous n’avez pas été les seuls à "créer" encore moins à "gérer". Si l’ensemble des pays de l’UMOA et de l’Afrique de l’ouest ne sont pas capables de créer cette monnaie forte et stable, alors cela me fait pitié !! On n’a pas besoin de loger nos réserves ailleurs et d’imprimer nos liasses à Clermont Ferrand ! C’est peu dire que que de dire que nous sommes indépendants. Le CFA représente et représentera toujours le symbole de l’inféodation coloniale.
-
par L’analphabète du siècle, 11 novembre 2016 11:14Bonjour, Merci au Gouverneur pour sa tentative d’éclairage. Mais je pense qu’il doit revenir, lui-même ou son service de communication, sur le sujet qui intéresse à juste titre et presque passionnément les africains de la zone francs. Il faut convaincre le citoyen (agent économique), qui n’est pas économiste mais pas pour autant idiot, que ce que des pays ont réussi individuellement (je pense en premier au pays francophones du Maghreb mais aussi au Ghana, Rwanda, Nigéria, etc.), les 14 pays de l’UEMOA et de la CEMAC ne peuvent pas le réussir ensemble. Merci à tous les internautes pour les éclairages et avis.
-
par Salif, 11 novembre 2016 12:08Moi je dis qu’il faut apprendre a voler de ses propres ailes.
-
par NARIFO, 11 novembre 2016 16:29Le problème, c’est que tu n’as pas d’ailes. La monnaie, c’est le reflet de la production nationale. Que vaut le PIB de ton pays ? Et cela vas s’empirer si tu continue à ne rien faire d’autre qu’internet.
-
par Kouda, 11 novembre 2016 23:47Narifo, arrête de polluer le forum de ton ignorance. Faut-il te rappeler que la monnaie influence la production ? Si vous défendez le franc CFA car il fait vos intérêts personnels ou si vous êtes payé pour le faire alors faite le intelligemment. Arrêtez de prendre tous les lecteurs de ce site pour des ignorants. Il vous suffit de taper "monnaie et production" ou bien "money and output" dans google et vous trouverez beaucoup de références sur le sujet. C’est affligeant de lire des posts de mauvaise foi associée à un tel niveau d’ignorance.
-
par DOLLAR, 12 novembre 2016 15:15En voilà encore un qui discute de monnaie en tapant dès mots clés sur internet. Et qui traite les autres d’ignorants. Apprendre la science économique par internet me semble un pari risqué. Qui a dit que la monnaie n’influence pas la production ? Cela dit, la question est de savoir à quelle échelle le FCFA influence votre production. Kouda peut-être que quelqu’un te paye pour attaquer le FCFA (et polluer le forum) mais ne pense pas que ce soit le cas des autres.
-
-
-
-
par SAGESSE, 11 novembre 2016 14:55« La monnaie qu’elle utilise reste une monnaie stable et prisée dans la sous-région et emporte l’adhésion des populations et des opérateurs économiques », assure le gouverneur de la BCEAO. Ca ne pouvait être autrement !! c’est une monnaie de la sous-région dont c’est normal qu’elle soit prisée dans cette partie du monde et que les populations et les opérateurs économiques qui y sont et qui n’ont pas d’autres possibilités l’utilisent couranment, ce qui est loin d’une adhesion. Ce qui est demandée, est une monnaie qui pourra rayonner au delà de la sous-région et pourra avoir l’adhésion d’autres populations et opérateurs économiques en dehors de la sous-région et de la "France". C’est un travail, il y a un prix à payer et un sacrifice à faire pour cela !!! Est-ce que nous sommes prêts pour cela ? Là est la question !!! Sinon ne croyons pas que quelqu’un le fera pour nous !!! ça sera un CFA bis seulement.
-
par NARIFO, 11 novembre 2016 16:25Cher SAFESSE, tu n’as rien compris. Le gouverneur dit que les apys comme le Nigeria, le Ghana, la Guinée, le Liberia, la Sierra Léone ; convoitent le FCFA pour leurs transactions internationales. Ce qui ’est vrai. Cette monnaie était convertible et disposant de garantie avec une parité fixe indexée à l’euro. C’est donc UNE MONNAIE INTERNATIONALE. Le rayonnement que tu souhaites pour les opératuers économiques relèves des capacités économiques de ton pays. La banque Centyrale crédibilise la monnaie, assure la stabilité financière et inspire la confiance aux marchés financiers. Maintenant ton PAYS FAIT QUOI au plan économique et budgétaire ? C’est là toute la question
-
par Ange Felix, 11 novembre 2016 17:23@NAFIRO : Monnaie internationale ?Mon oeil ! Vous ne comprenez pas le système. Je ne vous le souhaite pas, mais le jour où par mégarde vous vous trouverez avec des CFA à l’extérieur du pays et de la zone CFA, vous verrez que vous ne pourrez les échanger nulle part. Même à Paris (France je veux dire) où la monnaie est fabriquée, dans les agences de change, le CFA ne figure pas parmi les monnaies qui opèrent. Allez-y comprendre. Et en définitive nous subissons les politiques de la zone Euro sans être dedans, on y décide rien.
-
par Patinda, 11 novembre 2016 18:14Monnaie crédible, finance stable, confiance des marchés financiers, bla bla bla... au profit de qui ? La grande majorité des populations n’a pas cette précieuse monnaie dans leur poche. Seuls vous et les nanties en possèdent. Vous défendez donc votre monnaie que vous imposez à tous. Si un pays ne pèse pas économiquement, n’est-il pas possible de le laisser avancer à son rythme avec sa monnaie ? Ou bien il échouera forcément ? De plus, pourquoi la France s’encombre t-elle d’économies faibles au lieu de s’en débarrasser si elles constituent un fardeau pour elle. C’est qu’elle y gagne peut-être quelque chose. C’est pas une aumônerie, la France !!!!!!!!!!
-
par DOLLAR, 12 novembre 2016 14:54Patinda, vous êtes peut-être encore jeune mais sachez que jusqu’à la dévaluation en 1994, le franc CFA s’échangeait à Paris, Londres, Etc. Également, entre les deux zones Uemoa et Cemac. De faux monnayeurs et des pirates y ont trouvé un créneau qui mettait en péril la crédibilité du CFA. J’ai une devise arrimée à l’euro et reconnue comme telle dans les transactions internationales (quand j’exporte mon coton ou j’importe du pétrole) ce que m’envie le Ghanéen et le nigérian. A qui la stabilité profite ? Aux investisseurs que je passe mon temps à rechercher, donc à moi-même. La question de fonds est : quelle politique économique je mets en place pour mon pays ? La monnaie ne peut être qu’un support et ne reflète que ce que vaux économiquement.
-
-
-
-
par Nak, 11 novembre 2016 15:15Mr Koné, je vous apprends que l’Afrique contribue à enrichir la France à hauteur de plus de 500 milliards de nos francs
-
par NIK NAK, 11 novembre 2016 18:16"Mr Koné, je vous apprends" Quelle MODESTIE. Ceci explique cela. En attendant, il vaut mieux peut-être relire plus lentement ce que dit le Gouverneur. Il ne sait peut-être pas tout. Mais il parle de choses très sérieuses.
-
-
par Wawani, 11 novembre 2016 15:23Voila comment le système fonctionne. Si la Cote d’Ivoire vend du cacao à la chine à 200 milliard de FCFA, 45% de ce montant est versé automatique dans les comptes en France et les 55% restant sont reversé en Cote d’Ivoire. Donc 90 milliard sont retenu par la France comme frais de maintient de la monnaie. Le 15 décembre 2015 a été le 75è anniversaire de ces dispositions dites accords de parité. La zone CEMAC n’avait pas les mêmes parités. Il en est ainsi pour toute transaction. C’est pourquoi, les agences comme l’AFD (agence française de développement) nous accorde des subventions, des dons, des prêts, etc. C’est donc une véritable mine d’or pour la France. L’Allemagne a plusieurs fois répété à la France :" le jour où tes colonies vont se revolter sur le CFA, tu auras de sérieux problèmes". Ce n’est pas que SANKARA n’a pas connaissance de cette situation. Des cadres qui ont travaillé avec lui ont indiqué qu’il a posé le problème du CFA. Après les échanges, il a opté de travaillé de l’intérieur pour rendre le Burkina économiquement stable avec les 55% et par la suite, il allait engagé le combat. C’est un problème qui doit être traité de façon collégiale par les élites accompagnés des masses.
-
par de, 11 novembre 2016 16:29Voila plutôt comment ça fonctionne Quand la Côte d’Ivoire vend du cacao pour 200 milliards à la Chine, la Chine remet au la Côte d’Ivoire du Yuan (ou même d’autre devise comme le dollar si la Banque Centrale de Chine en dispose). La moitié de ces devises sont gardées en France mais appartiennent toujours à la Côte d’Ivoire. Les 200 milliards de FCFA (en yuan ) sont tous crédités dans les comptes de la BCEAO. Comme dans l’UEMOA, le yuan n’est pas la monnaie ayant cours, les 200 milliards serviront a payer nos importations (riz, HUAWEI, machine) en provenance de Chine. Et ce qu’on ne dis pas assez, même si la BCEAO n’ a pas de devise pour payer les importations en provenance de la Chine, la France couvrira. N’empêche, le fait de déposer les 100 milliards (en France), choix des accords est discutable, mais analysons sans passion
-
-
par Sin’ou, 11 novembre 2016 16:21De toute façon M. Koné ne peut rien dire d’autre. C’est sa gamelle. Il y mange. Mais la majorité de son peuple croupit sous le fardeau de que crée cette monnaie coloniale à l’image de ce que les nazi ont fait à la France. Aucun africain ne gère le franc des Colonies Françaises d’Afrique (CFA). Aucune décision ne peut être prise dans le conseil d’administration sans l’aval de la France qui dispose d’une sorte de droit de véto. Que ce soit la BCEAO, La BEAC (Afrique Centrale) ou La Banque Centrale Comorienne où circule ce franc, les administrateurs français dominent en pouvoir mème si mathématiquement ils ont minoritaires. Koné ne défend que l’intérêt de ses intestins. Aucun pays n’utilisant le franc cfa ne pourra émerger à plus forte raison se développer.Le fameux compte d’opération logé au Trésor français permet à cette France de nous accorder des crédits avec des intérêts sur notre propre argent. Donc quand nous partons nous endetter là bas c’est notre propre argent qu’on nous donne moyennant le paiement d’intérêts colossaux. Vivement que l’on batte notre propre monnaie comme beaucoup de pays le font et s’en sortent.
-
par MAIGANA, 11 novembre 2016 16:49CFA : Francs des Française d’Afrique et 56 ans après même l’appellation n’a pas changer et vous parlez de monnaies des africains. Monsieur le Président héiiiii !!!
-
par DOLLAR, 12 novembre 2016 13:41C’est vrai, il faut commencer par refuser de parler le français comme au Rwanda. Refuser l’aide de la France, etc.
-
-
par Patinda, 11 novembre 2016 18:00Je constate que la plus part de ceux qui défendent ce messieur ne font que "parler mal" au lieu d’apporter des arguments pour convaincre. Tout laisse croire que ce sont eux, la France, les fonctionnaires et dignitaires de la BCEAO / BEAC contre les populations des pays qui utilisent le franc CFA. A y voir de près, on dirait que c’est de la dictature monétaire (si ce concept n’existe pas en économie, il faudrait le créer pour la zone-franc). Je sais que la monnaie que tu me proposes est bien. Mais je préfère que tu me laisses promouvoir la mienne. C’est pas très difficile à comprendre, même si c’est difficile à rendre réel. Difficile à rendre réel parce que tu n’en veux pas. C’est tout.
-
par DOLLAR, 12 novembre 2016 14:11Personnellement, je ne vois pas les choses en "attaques" ou " défense". j’estime seulement que pour un gouverneur de banque centrale, ce Monsieur en a même. Déjà trop dit. Certainement obligé de "Rompre le silence" pour ne point y paraître indifférent. A l’évidence, lorsque les gestionnaires de la politique monétaire s’expriment, ils font bouger les marchés et les flux financiers. On veut pourtant que dans son intervention, le gouverneur de la BCEAO critique le franc CFA (sinon, il n’aura pas dit la vérité). Est-ce son rôle ? Dans le cas de la zone CFA on lui demande, en somme, d’aller dans un sens qui n’est dans l’intérêt d’aucun pays (surtout à un moment où ils font des battages auprès des investisseurs et des bailleurs de fonds pour financer leurs programmes économiques). Ce gouverneur, comme d’autres n’est pas, à mon avis, l’inventeur du système. Dans son interview, il explique que le débat sur le CFA est récurrent et rarement appuyé d’études crédibles et il donne des chiffres concernant les performances souvent ignorées. Je pense que les arguments des uns et des autres sont valables et certaines choses sont évidemment à relativiser. Mais posons-nous là questions de savoir quelle est le rôle d’une banque centrale. En l’occurrence, celui de la BCEAO figure dans le Traité signé par l’ensemble des Chefs D’Etat parties à la création de l’UEMOA. Le gouverneur est un technicien désigné pour mettre en ouvre les clauses que les Etats ont mis en place pour leur intérêt. Peut-être faudrait-il faire évoluer le système. Mais ne demandons à un GOURVERNEUR DE BANQUE CENTRALE D’ÊTRE IRRESPONSABLE.
-
-
par Dié, 13 novembre 2016 10:15On ne peut même pas dépenser directement le CFA Afrique de l’ouest dans la zone CFA du BCEAC (cameroun,gabon,etc)à moins de l’échanger avec l’autre CFA.Une vraie balkanisation économique de l’afrique
-
par ALONSO, 13 novembre 2016 21:38CHERS INTERNAUTES, POUR CLORE LE DÉBAT, JE PROPOSE D’ADOPTER L’UNITÉ DE COMPTE AFRICAIN (UCA) COMME MONNAIE ET ON EN FINIRA AINSI AVEC LE FRANC CFA AU RELENT COLONIALISTE !
-
par BOCAR, 14 novembre 2016 13:50Comme quoi, la monnaie une affaire de rigolade comme on sait bien le faire pour n’importe quel sujet au Faso. Si jamais le FCFA est un jours déstabilisé sans alternative viable, ce ne sera plus par pirogues qu’on traversera l’océan mais A LA NAGE. A bon entendeur, SALUT !
-
1
2
Appel à candidatures pour l’admission en master niveau 1 au titre de l’année universitaire 2024-2025
3
Appel à candidatures pour l’admission en master niveau 2 au titre de l’année universitaire 2024-2025
4
5
1
An I de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) : Bientôt une Banque d’investissement et un Fonds de stabilisation | 13 commentaires
2
3
Ouagadougou : Le centre de collecte et de tri de Tanghin débarrassé de ses détritus | 7 commentaires
4
5
Nos sites thématiques
- » Les régionales
- » Lefaso-TV
- » Fasorama
- » Tourisme
- » Faso-TIC
- » Yenenga.net
- » Jeunes
Nos liens utiles
LeFaso.net
Nos applications mobiles
Suivez nous sur les réseaux sociaux: