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Cadres burkinabè formés à Cuba : Des morts, des suicides, des sans-emplois… depuis 1992

Publié le dimanche 19 avril 2015 à 22h20min

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Cadres burkinabè formés à Cuba : Des morts, des suicides, des sans-emplois… depuis 1992

Après 29 ans, des membres de l’Association de solidarité et d’amitié Burkina Faso-Cuba (ASA - BC) sortent de leur silence. Pour rappeler l’histoire du contingent des 600 élèves burkinabè envoyés en république de Cuba pour une formation technique et idéologique en 1986. Depuis leur retour en 1992 et 2001, beaucoup d’entre eux croupissent dans la misère, faute d’emplois, et très souvent, par – le bon vouloir- de l’ancien régime. Samedi 18 avril, ils ont animé un point de presse pour interpeller les autorités de la Transition afin qu’elles se penchent sérieusement sur cette situation. C’était en présence de l’ambassadeur de la république de Cuba au Burkina, Ana Maria Chongo.

Six cent (600) élèves burkinabè âgés entre 12 et 14 ans, issus de familles défavorisées ou encore des orphelins, avaient été envoyés, en 1986, en république de Cuba pour être formés. L’initiative entrait dans le cadre de la coopération sud-sud et qui avait abouti à un accord d’amitié et de coopération signé le 21 décembre 1983 à la Havane entre le Burkina Faso et le Cuba. Sa mise en œuvre, guidée par une convergence révolutionnaire entre le président Thomas Sankara et Fidel Castro Luz, a été, effectivement, concrétisée par la formation idéologique et technique des 600 Burkinabè dont 135 filles.

En effet, regroupés dans une petite Ile - Ile de la jeunesse -, ils ont reçu la visite de plusieurs autorités burkinabè qui les rassuraient de l’importance que le gouvernement accordait à cette formation pour la construction du pays. « Ces visites ont lieu de 1986 à 1987 », se souvient encore Stanislas Damiba, secrétaire général de l’association. A la suite de l’obtention du BEPC, et au regard du besoin immédiat pour la sauvegarde des unités industrielles et le développement des secteurs clés, le gouvernement a requis d’orienter les jeunes dans 38 filières différentes. Ce sont entre autres, ingénieur cybernétique, ingénieur mécanique, métrologie, eaux et forêts, économie du travail, technicien agronome, santé, technicien élevage et zoo thermique, géologie, etc.

Trente-trois(33) élèves, selon M. Damiba, ont été autorisés à poursuivre un cursus-pré-universitaire. Le reste de l’histoire est ce que raconte M. Damiba : « le premier contingent des nouveaux diplômés est arrivé au Burkina Faso le 9 juillet 1992, après avoir fait 7 ans d’études à Cuba et de fur en mesure jusqu’en 2001 pour ceux qui ont poursuivi les études universitaires. Trois ans après leur arrivée, ils ont été appelés sous le drapeau pour le Service national de développement (SND) ».

Un comité interministériel pour une intégration professionnelle

L’intégration professionnelle des « enfants de Cuba », encore appelés « enfants de Sankara » devait alors être réfléchie au sein d’un comité interministériel. « Le comité interministériel mis en place a fait des propositions pour l’insertion socio-professionnelle des diplômés venus de Cuba prenant en compte les profils formés, qui du reste ne répondaient plus au marché de l’emploi burkinabè, car les unités industrielles visées étaient fermées », explique M. Damiba. Pour ce faire, le comité avait donc décidé de l’intégration des diplômés dans les différents ministères selon le profil, la reconversion de carrière et enfin, l’accompagnement financier pour l’auto-emploi. Le résultat a abouti à la rédaction d’une lettre n° 93-413/ETSS/SG/ONPE, portant affectation des élèves burkinabè en fin de formation de retour de Cuba. Instruction avait été ainsi donnée aux différents ministères qui ont reçu ces diplômés pour le SND de les intégrer. C’est dans ce cadre que beaucoup ont pu être intégrés dans lesdits ministères. Ce n’est pas pourtant pas la fin du calvaire, en croire Stanislas Damiba qui relate que : « certains ministres ont tenu des propos qui resteront gravés dans nos mémoires pour toujours tels que - si vous savez ce que la révolution a fait de moi, vous ne seriez pas venus dans mon bureau pour me parler de votre problème d’emploi, ou encore, - tant que je serai là, vous ne serez jamais reclassés ». Face à cette situation les anciens de Cuba ont décidé d’entamer des démarches pour rencontrer l’ancien président Blaise Compaoré qui, malheureusement, sont restées sans suite. « Nous avions rencontré le Médiateur du Faso, la commission nationale pour l’organisation de la Journée nationale du Pardon et bien d’autres structures, mais aussi des personnes ressources pour expliquer les difficultés. Ces tentatives ont été soldées par des déceptions car ils répondaient que le problème est purement politique », dit-il.

Un bilan triste, la nécessité d’examiner des cas sociaux

29 ans après, le bilan selon les membres de l’association est triste avec 44 décès dont 5 suicides, 6 malades mentaux, et 9 promotionnaires partis en aventure. Tout calcul fait alors, des 600 diplômés, 263 ont eu la chance d’être intégrés dans leurs ministères de tutelle ou admis à des tests de recrutement, et 293 sont encore et toujours au chômage.

Ceux qui, même, ayant pu trouver un emploi, ne sont pas sans difficulté, notamment pour leur reclassement. De plus, les anciens de Cuba confient subir toute sorte de négligence, de dénigrement, tout simplement, parce que ils ont fait des études dans le pays de Fidel Castro. D’où l’importance de cette conférence de presse pour interpeller les autorités actuelles afin qu’elles se penchent sur leur situation. Des démarches sont déjà entamées afin de voir au cas par cas, la situation des chômeurs. En attendant, une cellule sociale a été mise en place pour accompagner ceux qui n’ont pas toujours de quoi subvenir à leur besoin. Toutefois, cette solidarité demeure insignifiante face à la triste réalité.

Bassératou KINDO
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 19 avril 2015 à 23:30, par Alexio En réponse à : Cadres burkinabè formés à Cuba : Des morts, des suicides, des sans-emplois… depuis 1992

    Les rois negres,ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. L entreprises macbres de Blaise Compaore. Il croyait qu il pouvait enrayer la Revolution en detruisant la vies des innocents parcequ ils etaient des revolutionaires. Ce que notre faux revoltionnaire avait oublier
    qu il etait lui aussi complice en etant dans le CNR.

    Aujourdhui Cuba est entrain ou en phase de normalisation avec l Amerique d Obama.
    Notre valet de l imperialisme doit se mordre les dents aujourdhui de savoir que les pays developpes n ont pas d amis, mais leurs interets.

    Pourquoi un President qui etait ou se disait President des Burkinabe pouvait descendre dans cette bassesse d esprit revanchard ?

    Cette discrimination des fils du pays doivent etre dedomage pour leur exclusion par l Etat burkinabe.

  • Le 20 avril 2015 à 02:36 En réponse à : Cadres burkinabè formés à Cuba : Des morts, des suicides, des sans-emplois… depuis 1992

    C’est tout simplement parce que vous etiez des enfants defavorises. Sinonmeme des demi- leytres qui travaillaient a la Coordination du Front Populaire ont tous ete integres et reclasses. Vriament, pauvre a tort. Courage. C’est Dieu qui essuie le derriere du chien.

  • Le 20 avril 2015 à 06:49, par Mawuéna En réponse à : Cadres burkinabè formés à Cuba : Des morts, des suicides, des sans-emplois… depuis 1992

    Je ne comprends pas sur quelles bases ceux qui son employés dans la fonction publique n’avanceraient pas, quand au reclassement il faut avoir réussi à un concours professionnel. Pour les statistiques données, il faudrait les comparées avec celles de la population générale ou celles des burkinabè ayant des formations similaires : si’il n’y a pas de différence statistiquement sensible alors le fait d’être allés à Cuba n’y serait pour rien. Je me demande pourquoi un ministre voudrait rendre ces jeunes de l’île de la jeunesse responsables de leurs déboires sous la révolution : à l’époque il n’étaient que des pionniers, rien de plus.

  • Le 20 avril 2015 à 08:19, par Bompiono En réponse à : Cadres burkinabè formés à Cuba : Des morts, des suicides, des sans-emplois… depuis 1992

    Pathétique ! J’invite Dr Sékou Koureissy Condé, Directeur du Cabinet African Cris Group à lire cet article et ensuite, à nous dire si cette attitude des anciens dignitaires du régime Compaoré, à l’encontre de ces fils et filles d’un même pays, est digne. N’est-ce pas cela qui est gênant Monsieur le double Docteur ? Au lieu de considérer que la modification du Code électoral apportée par le CNT est gênante. Non, il y a des limites à ne pas franchir.

  • Le 20 avril 2015 à 09:41, par Julien En réponse à : Cadres burkinabè formés à Cuba : Des morts, des suicides, des sans-emplois… depuis 1992

    C’est malheureux ça ! bonne chance à vous !

  • Le 20 avril 2015 à 10:17, par MADESS En réponse à : Cadres burkinabè formés à Cuba : Des morts, des suicides, des sans-emplois… depuis 1992

    MES COMPASSIONS !!!!!
    DES ENFANTS DE 7 ANS, ARRACHES A LEUR FAMILLE POUR ÊTRE FORMES, BIEN SUR POUR LE COMPTE D’UN PAYS, DE RETOUR SONT STIGMATISES, EXCLUS, DÉFAVORISES. BLAISE COMPAORE !!!! ENCORE ET ENCORE.
    ESPÈRE SINCÈREMENT QUE LES AUTORITES RÉELLES DES BURKINABES RÉELS VONT SE PENCHER SUR LA QUESTION ET RÉTABLIR LE DROIT.
    MES RECONNAISSANCES A L’AMBASSADEUR DE CUBA AU BURKINA !! EUX AU MOINS SAVENT QUE LE FAIT D’AVOIR ENVOYÉ CES ENFANTS SE FORMER, ENTRAIT DANS LE CADRE DE CETTE COOPÉRATION SUD SUD, ET CE N’EST QU’A TRAVERS CETTE COOPÉRATION QUE LES PAYS PAUVRES COMME LE BURKINA POURRAIT S’EN SORTIR.

  • Le 20 avril 2015 à 10:18, par DEB BIE En réponse à : Cadres burkinabè formés à Cuba : Des morts, des suicides, des sans-emplois… depuis 1992

    Je pense que pour l’unité et la fraternité au Faso, de tels comportements de Ministres de notre république doivent vigoureusement être dénoncés en fournissant très clairement les identités de ces personnages indignes. A cet effet, je demanderai de bien vouloir communiquer le ou les noms de ces Ministres indignes qui ressemblent tristement aux dignitaires du Régime d’apartheid sud africain de Peter Botha. Mon Burkina Faso ne saurait ressembler à cette Afrique du Sud raciste vaincu par le patriote Nelson Mandela. Du courage chers frères ; Dieu vous aidera dans votre lutte j’en suis convaincu car les causes justes triomphent toujours. Plus jamais ça au Burkina Faso.

  • Le 20 avril 2015 à 10:52, par hervosone En réponse à : Cadres burkinabè formés à Cuba : Des morts, des suicides, des sans-emplois… depuis 1992

    Je me demande si vraiement blaise n’avait pas une pière à la place du coeur ! que la terre lui soit légère.

  • Le 20 avril 2015 à 11:02 En réponse à : Cadres burkinabè formés à Cuba : Des morts, des suicides, des sans-emplois… depuis 1992

    je pense les jeunes qui ont fait leurs études à Cuba ou en Union Soviétique sont bien formés j’ai eu l’occasion de me frotter à certains.
    Je pense que l’association qu’ils ont formée peut être un cadre pour restaurer cette image, par leur ardeur au travail, les bons exemples et leurs intégrité. KONATE Abdoulaye

  • Le 20 avril 2015 à 11:42 En réponse à : Cadres burkinabè formés à Cuba : Des morts, des suicides, des sans-emplois… depuis 1992

    C’est triste. L’association a bien fait de faire cette conférence de presse. Le gouvernement doit prendre cette situation au sérieux et trouver des solutions pour ces derniers. Pour quoi, ne pas les prendre dans le programme de l’emploi des jeunes que le gouvernement de transition a initié.
    Contrairement à mon frère n°3, il ne faut pas confondre ces derniers aux chômeurs qui sont tous, c’est vrai des burkinabés, mais ces derniers on les a formés dans les domaines techniques que nous devrons promouvoir.
    C’est Blaise qui a fauté en politisant sur la formation des jeunes innocents(je fais partis des candidats malheureux).
    C’est raison pour laquelle, je n’aime pas toujours les mauvais esprits qui vont des règlements de compte qui vont mettre notre pays dans des conflits.

  • Le 20 avril 2015 à 13:45, par l’ânge En réponse à : Cadres burkinabè formés à Cuba : Des morts, des suicides, des sans-emplois… depuis 1992

    Le premier qui a osé intégrer ces stagiaires à la fonction publique fut le ministre SALIF DIALLO lorsqu’il était à la tête du ministère de l’ENVIRONNEMENT. Ensuite c’est encore le même SALIF DIALLO qui appellera une bonne partie des ceux aussi qui ont été formés en agriculture quand il était ministre de celui de L’AGRICULTURE. C’est ensuite que d’autres ministres, comme celui de la santé qui a été contraint d’employer les médecins et autres spécialistes à cause de la demande du gouvernement du FASO aux dirigeants CUBAINS pour solliciter des médecins CUBAINS (condition exigée par les cubains).

  • Le 20 avril 2015 à 14:00, par ramodgtoika En réponse à : Cadres burkinabè formés à Cuba : Des morts, des suicides, des sans-emplois… depuis 1992

    C’EST VRAIMENT DEPLORABLE ; PENDANT CE TEMPS, CUBA NOUS REVERSE SES RETRAITES ET SES CHOMEURS ; VOYEZ SI DANS LE CADRE DE LA COOPERATION ILS PEUVENT ETRE EMBAUCHE A CUBA ????

  • Le 20 avril 2015 à 14:15, par AFRACANIAISERIE En réponse à : Cadres burkinabè formés à Cuba : Des morts, des suicides, des sans-emplois… depuis 1992

    Mes chers compatriotes soyez positifs. Ce n’est pas parce que la société ne vous emploie qu’il faut se suicider ou attendre toujours. Il faut que vous changiez de mentalité. Cela fait environ trente ans que vous attendez. Vous ne trouvez pas que quelque part, il vous manque de courage pour affronter la vie. Cela vaut de même pour n’importe quel diplôme. Le diplôme ou la formation n’est pas une fin en soi. Lorsque vous avez fait une formation et qu’il n’ y a pas d’opportunité dans le domaine de votre formation , faites autre chose. Je ne peux pas comprendre que quelqu’un soit là en train d’attendre des autres pendant 30 ans : c’est manquer de foi en soi-même et à Dieu. Soyons sérieux. Quittez dans ça.

  • Le 20 avril 2015 à 16:04, par leawang En réponse à : Cadres burkinabè formés à Cuba : Des morts, des suicides, des sans-emplois… depuis 1992

    J’avias toujours eu une pensée pour ces enfants de Cuba qui me faisaient beaucoup peiné. Un venait me voir à cahque fois àmonbureau au 1200 logements, je me rappelle et ne pouvant rien pour lui, j’étais très attristé me demandant comment un pays pouvait sacrifié des innocents de cett façon. Heureusement un jour, il est repassé dans mon bureau pour me dire qu’il a été affecté dans une des tresoreries du pays et passer me remercier pour le soutien moral que je lui ai apporté durant ce temps. je ne peux pas oublié ma joie ce jour là. Je suis sur qu’il se reconnaitra à travers cet écrit. C’est ça la méchancété des hommes !

  • Le 20 avril 2015 à 17:16, par JUDO En réponse à : Cadres burkinabè formés à Cuba : Des morts, des suicides, des sans-emplois… depuis 1992

    Vivement qu’une solution soit trouvée pour ces dignes fils du Faso. On du mal croire qu’on abandonne des enfants qu’on prétendait aider. Pourquoi employer certains et laisser d’autres ? Maintenant je veux dire à africaniaiserie que sa façon de voir les choses montre qu’il n’avait personne dans ce contingent d’enfants pauvres. Il faut te montrer plutôt humain et sensé. Crois-tu qu’ils ont croisé les bras ? Si tu avais un frère dans cette situation tu n’allais pas tenir ce langage.
    Que le Burkina nouveau soit plus tolérant, paisible...

  • Le 20 avril 2015 à 18:26 En réponse à : Cadres burkinabè formés à Cuba : Des morts, des suicides, des sans-emplois… depuis 1992

    Ne jouons pas a la victimisation.En effet, la fonction publique obeit a des criteres c.a.d l,egalite de traitement dans l,acces a l,emploi public d,ou les concours.J,ai l,impression que mes amis cubains/Russes veulent un passage preferentiel qui serait discreminatoire vis- a-vis des autres chercheurs d,emplois.Bref.Droit a l,instruction oui mais droit a l,emploi.....

  • Le 20 avril 2015 à 18:28, par samtouma esai En réponse à : Cadres burkinabè formés à Cuba : Des morts, des suicides, des sans-emplois… depuis 1992

    félicitation au bureau pour cette initiative, la lutte continue jusqu’à la victoire

  • Le 20 avril 2015 à 21:30, par wedaga En réponse à : Cadres burkinabè formés à Cuba : Des morts, des suicides, des sans-emplois… depuis 1992

    Une raison forte de valider le nouveau code électoral. Nous irons jusqu’au bout afin que ces sanguinaires du régime de Blaise ne reviennent pas au pouvoir au Faso. Vous parlez d’exclusion des anciens dignitaires, voici un exemple de leur faits ignobles devant Dieu et devant les hommes. Plus jamais ils ne seront au pouvoir
    Quant au sort de nos frères, le gouvernement de la transition doit non seulement les dédommager et aussi leurs familles (pour les décédés et les souffrants mentaux), mais aussi les réintégrer sans conditions dans leur secteurs d’étude. Mieux, il faut organiser qu’ils œuvrent sérieusement dans ce qu’ils ont appris. Une seconde Révolution a éclaté, c’est le temps pour ses jeunes de montrer qu’ils ont quelque chose toujours dans la tête, car "les idées de toute Révolution, au lieu de mourir, se reproduisent". Soyez fiers d’être les enfants de SANKARA ! La patrie ou la mort, nous vaincrons ! Dieu vous bénisse !!!

  • Le 20 avril 2015 à 22:10, par yamsoba En réponse à : Cadres burkinabè formés à Cuba : Des morts, des suicides, des sans-emplois… depuis 1992

    pour que cela aboutissent, il faut une grande mobilisation pour reprendre et poursuivre ce qui a été interrompu le 15 octobre 1987 et rectifier une bonne fois la rectification. rejoignez donc ceux qui luttent sankarisme) pour mettre fin au compaorisme sous toutes ses formes et dérivés (cdp, upc, pdc,mpp,upr,ubn, nafa...)

  • Le 21 avril 2015 à 01:10, par BSS En réponse à : Cadres burkinabè formés à Cuba : Des morts, des suicides, des sans-emplois… depuis 1992

    Si ’’Africaniaiserie’’, le 13e commentateur m’était à portée, je lui aurait très certainement infligé une claque très mémorable. il est d’un niveau de sottise irrepressible. selon ce niais (comme son nom l’indique), ces ’’enfants de Sankara’’ sont arrivés au BF dans de très bonnes conditions et se sont assis sur leurs fesses, attendant qu’un emploi leur pleuve sur la tête. Sait-il seulement combien de difficultés (même de subsistance) ces gars ont enduré ? j’en ai connus. Qui ont fait de petits boulots, qui ont tenté d’entreprendre mais qui se sont toujours butés à la dureté de la vie et à l’hypocrisie administrative. J’en connais qui étaient obligés de cacher leurs diplômes pour qu’on ne sache pas qu’ils ont étudié à Cuba parce qu’ils risquaient la discrimination. Pauvre ’’Africaniaiserie’’. Si le webmaster laisse passer ce texte, crois que tu es le derniers des salopards que la terre a enfanté. Cordialement.... brrrr !

  • Le 21 avril 2015 à 07:08 En réponse à : Cadres burkinabè formés à Cuba : Des morts, des suicides, des sans-emplois… depuis 1992

    Écouter.poursuivre ses études à cuba n’est pas synonyme d’intégration à la fonction publique.il faut passer les test et concours comme les autres burkinabé.si on vous laissait au Burkina c’est pas sur que vous auriez ces diplômes.si l’Etat disait que vos diplômes ne sont pas valables pour postuler à un concours au Burkina là ya problème.

  • Le 21 avril 2015 à 08:48, par sid ya sida En réponse à : Cadres burkinabè formés à Cuba : Des morts, des suicides, des sans-emplois… depuis 1992

    je crois qu’il faut recadrer le probleme. Est-ce que vous avez été empêchés de passer des concours. SI non ; il faut vous battre comme les autres. Le fait d’avoir été formés a cuba n’est pour rien. A-t’on deja rejetté votre dossier de candidature poir cette raison. Battez vous et c’est tout.
    .
    í

  • Le 21 avril 2015 à 13:55 En réponse à : Cadres burkinabè formés à Cuba : Des morts, des suicides, des sans-emplois… depuis 1992

    Je suis du meme avis que le N0 20. Vous pensez que quelqu un va attendre tranquillement pour qu on vienne lui donner du boulot ? Je n en n ai pas connu mais je sais que ce sont des Burkinabe issus de familles defavorisees donc par consequent n ont rien attendre de leur famille (financierement). Beaucoup n ayant pas leur famille en ville, comment voulez vous qu ils puissent survivre dans une ville comme ouaga sans soutient, ?( d ou le suicide ou les troubles mentaux). D autant plus qu ils se seraient mieux integres au Faso s ils n avaient pas ete exfiltres de leur pays pour ces formations. Noubliez pas qu ils ont ete coupe de nos realites pendant au moins 7 ans, ce qui n est peut etre pas grand chose dans la vie d un adulte mais une eternite pour un enfants. Demandons plutot au gouvernement de les soutenir (leur cas etant particulier) pour les sortir de cet impasse au lieu de les fustiges. Courage mes frères et soeurs, vous allez vous en sortir !

  • Le 23 avril 2015 à 07:43, par INVICTUS En réponse à : Cadres burkinabè formés à Cuba : Des morts, des suicides, des sans-emplois… depuis 1992

    La théorie de la victimisation est << du déjà vu>>.Or mis SALIF DIALLO, c´était la réponse par excellence que nous donnait la caste de l´ancien régime.
    Il me semble plutôt discriminatoire de mettre sur les mêmes pieds d´ égalité des diplômés en espagnole, en russe et en français. Je confirme qu´ a l´ époque nos diplômes n´étaient pas valables pour postulés aux concours, on a du batailler pour arracher une banale copie traduite no homologuée en français. Comme l´ a bien souligné le Nº 20 << très souvent il fallait simplement cacher les diplômes pour qu’on ne sache pas qu’ils ont étudié à Cuba >> pour éviter d´être traiter de << enfants de Sankara, cubains, communistes >> etc.
    Quant a AFRACONNERIE le donneur de leçons juste dire de ne pas confondre liberté d´expression avec liberté d´insulté . SVP. Ne déplacer pas le débat, c´est pas un duel entre chômeurs ni le désire d´un traitement préférentiel. Nous sommes une génération sacrifiée, victime d´une irresponsabilités et manque de volonté politique et refusons d être sur les bancs des accusés. Hasta la Victoria Siempre

  • Le 23 avril 2015 à 08:25, par INVICTUS En réponse à : Cadres burkinabè formés à Cuba : Des morts, des suicides, des sans-emplois… depuis 1992

    SVP. Ne déplacer pas le débat, c´est pas un duel entre chômeurs ni le désire d´un traitement préférentiel. Nous sommes une génération sacrifiée, victime d´une irresponsabilités et manque de volonté politique et refusons d être sur les bancs des accusés.
    1. On n´a pas demander a aller a Cuba ( langue espagnole ..)
    2. Décision et prise en charge entière du gouvernement
    3. Les orientations académiques sous responsabilités du gouvernement
    4. Devoir civique accompli ..Service sous le drapeau SND
    5. Formation en entreprenariat sans suite
    6. Démarches auprès des autorités ( sit-in, lettres ouvertes au président, rencontre avec les différents ministères ..Médiateur du Faso …)
    << Quant on ne métrise pas un dossiers dans un débat, on doit se garder d´y participer, pour ainsi faire planer le doute son intelligence >> BNN

  • Le 23 mai 2015 à 08:36, par KOUYATE HAMIDOU En réponse à : Cadres burkinabè formés à Cuba : Des morts, des suicides, des sans-emplois… depuis 1992

    JE FAIS PARTIE DES JEUNES FORME A CUBA,nous vivions dans cette ile avec plus de 20 ecoles etrangere de nationalite differente.a la mort de notre papa THOMAS,toutes ces ecoles on mi leur drapeaux a berne pour compatir avec les dignes burkinabes sauf le drapeaux burkinabe qui est rester comme si rien ne s’etait passer,tout simplement parce qu’ il y avais deux freres de lingani boukary qui faisaient parti de nos encadreurs.c’etai inconcevable pour moi.le lendemain,l’ecole s’est reveiller trouver le drapeaux en berne,apres les enquettes ,on a finalement trouver que c’etait moi et je l’ai avouer.depuis ce jour,mon malheur a commencer avec nos encadreurs ....apres je me suis oppose a la creation d’une cellule ODPMT au sein de l’ecole....dieu merci j’ai eu mon BEPC et j’etais 33 sur 600 donc je devrais continuer mes etudes pour l’universite .les prof mon remplacer avec quelqu’un d’autre soie disant que j’etais agee et que je devrais laisse la place aux jeunes...affecter en polytechnique en plein coure le directeur m’appelle dans son bureau ,il y avais trois policier .il me demande si je suis en relation avec certain hommes politique de mon pays,il avais un papier dans sa main qui disait que pour raison politique,le gouvernement du burkina demande mon rapatriement au pays.et ils voulaient me melotter j’ai refuser .apres le directeur m’a consiller d’aller voir l’embassade a l’havane ,arriver a l’havane je me suis vu melotter ,enfermer pendant quatre jours,rapatrie au pays sans autre explication.arriver a ouaga j’ai rencontre arsene boyensan et achille tapsoba ...je demande juste une explication de mon rapatriement.excuse pour les fautes d’ortographe .

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