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Mines : le Canada renforce sa présence au Burkina

Publié le samedi 21 juin 2014 à 02h43min

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Mines : le Canada renforce sa présence au Burkina

Au cours d’un bref séjour au Burkina Faso, le Ministre canadien du Commerce international, Ed Fast, a procédé, ce jeudi 19 juin 2014, en compagnie du Ministre burkinabè des mines, des carrières et de l’énergie, Salif Kaboré, à l’installation du bureau de l’Institut canadien des mines, de la métallurgie et du pétrole (ICM). C’est le 2e bureau du genre en Afrique.

Fondé en 1898, l’Institut canadien des mines, de la métallurgie et du pétrole est l’une des grandes institutions du Canada. Il fonctionne grâce au financement du Ministère canadien des Affaires étrangères, du commerce et du développement. Sa mission, selon son directeur, Jean Vavrek, est « d’assister les sociétés minières au niveau global, de développer les meilleurs savoirs, les meilleures pratiques ou exporter beaucoup d’innovations. ». C’est en gros, selon les explications de M. Vavrek, d’être en avant-garde en vue de satisfaire les besoins des industries minières.

Après Dakar, la capitale sénégalaise, c’est Ouagadougou qui abrite le 2e bureau de l’ICM en Afrique. Selon Jean Vavrek, le Burkina fait mine de pays stable dans la sous-région. « C’est l’une des raisons qui ont prévalu au choix de Ouagadougou pour abriter un bureau ICM », a-t-il indiqué.

Présent à Ouagadougou dans le cadre d’une visite de travail, le Ministre Canadien du Commerce international, Ed Fast, n’a pas manqué de rappeler la nécessité pour les autorités d’œuvrer à la stabilité du Burkina afin de permettre que les sociétés puissent faire convenablement leur travail.

Un langage de vérité

Pour sa part, Salif Kaboré, s’est voulu clair avec la partie canadienne. « Dans le cadre de la responsabilité sociale de l’entreprise, les sociétés minières doivent instaurer avec le Burkina un partenariat gagnant-gagnant », a-t-il indiqué. Selon lui, ce partenariat ne doit plus seulement se limiter à l’Etat et à la société minière mais doit prendre en compte les populations riveraines des mines. « Pour vous installer, tenez compte des besoins des populations riveraines. Nous pouvons peut-être assurer la stabilité, la sécurité à Ouagadougou mais si les populations riveraines s’agitent, vous n’allez pas pouvoir travailler », a expliqué le patron du département ministériel des mines au Burkina Faso. Pour cela, il a invité les sociétés minières à définir les domaines d’investissements avec les responsables locaux qui « maitrisent mieux le terrain ».

L’équipe qui a été installé compte 11 membres et est présidée par Tidiane Barry. Elle a pour charge de mettre en œuvre la politique de l’ICM définie depuis le siège au Canada. « Nous allons suivre la mission de l’ICM depuis le siège afin de décliner l’ensemble des activités au Burkina. Nous avons l’avantage de bénéficier de l’expérience de tout le réseau de l’ICM existant dans le monde. Je pense que ce sera un acquis très important », a ajouté Tidiane Barry.

Jacques Théodore Balima

Lefaso.net

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