Célébration du cinquantenaire de l’OUA/UA : Ouagadougou sera de la partie
1963-2013, l’organisation de l’unité africaine (OUA) devenue en 1999 à Syrte, Union africaine (UA) a donc cinquante ans. Et le Burkina entend jouer sa partition aux côtés des 53 Etats membres, afin de donner de l’éclat à l’événement. L’information a été donnée à l’occasion d’une conférence de presse animée sur le sujet par Thomas Palé, le ministre délégué à la coopération régionale, ce jeudi 16 mai 2013 au Ministère des affaires étrangères et de la coopération régionale.
Il y a cinquante ans une trentaine de pays africains décident à Addis Abeba en Ethiopie de créer l’OUA, censée fédérer les efforts des Etats africains et mettre fin à la décolonisation et à l’apartheid.
C’est donc pour se pencher sur le chemin parcouru et pour mieux entrevoir le futur, que les pays africains ont décidé de marquer une halte.
Laquelle se veut être à la fois un moment de réflexions, mais également de témoignages à l’endroit de tous les bâtisseurs qui ont œuvré à donner forme à ce projet continental.
Au nom des jeunes générations
Pour le ministre Palé, cela est d’autant plus important qu’il y a désormais de nouveaux enjeux qui attendent d’être résolus par les Etats africains. Et pour cause, dira-t-il, le contexte qui a prévalu à la mise en route de l’organisation en 1963 n’est plus le même aujourd’hui.
Par conséquent, l’accent doit être mis sur les acquis engrangés, mais également sur le travail qui reste encore à réaliser. D’où le thème de cette célébration placée sous le très haut patronage du Président du Faso : « panafricanisme et renaissance africaine ».
Réjouissances et réflexions
Pour ce qui est du contenu, il y aura des colloques, des activités sportives ainsi que des baptêmes de rue à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso.
Les célébrations, elles, sont prévues pour durer deux jours : du 20 au 21 mai 2013.
Notons que le 25 mai 2013, les Chefs d’Etat de l’UA (ex-OUA) se retrouveront au siège de l’organisation à Addis Abeba. Sans doute pour tenter de donner à leurs populations respectives, des signes d’un mouvement fédérateur avec de nouvelles ambitions à la hauteur de l’Afrique.
Juvénal Somé
Lefaso.net