Selon Lassina Sanou, président de l’Association pour l’épanouissement de la Commune de Bobo Dioulasso (AECB), initiatrice de l’événement, aucun des sponsors potentiels approchés n’a répondu favorablement à leur requête. L’AECB est aussi à la recherche d’un parrain pour l’événement.

La situation a amené les organisateurs à repousser d’une semaine la manifestation. Ils en appellent aux bonnes volontés qui voudraient bien soutenir leur initiative, car « le comité d’organisation est confronté à des difficultés financières », selon l’Agence d’information du Burkina. Si rien n’est fait, la fête se tiendra sans sponsor et sans parrain. Et l’histoire se répétera pour la quatrième fois consécutive.

Ironie du sort, les organisateurs avaient prévu, au cours de la manifestation, un atelier sur le thème de la « La consolidation des acquis de la fête du chitoumou ». Un thème justement inspiré par la rareté de sponsors, explique Lassina Sanou.

Instituée en 2005, la fête du chitoumou poursuit quatre objectifs majeurs. En plus du projet de conditionnement du « chitoumou » dans des boîtes de conserves et la promotion des mets à base du chitoumou dans des grands hôtels et restaurants du Burkina Faso, elle vise la protection du karité et le développement de l’aspect économique de la fête au profit des vendeuses de chitoumou.
Signifiant littéralement « chenille de karité » en langue nationale Dioula, « le chitoumou » est très apprécié dans la partie ouest de Burkina Faso.

Fasozine