Adoptée en 2011, la SNE avait identifié les filières mangue, oignon, karité, sésame, bétail/viande et cuirs et peaux comme étant porteuses et prioritaires. Mais au fil du temps, le niébé, la noix de cajou, la tomate et la gomme arabique se positionnent aussi comme des filières qui nourrissent leurs hommes. Produits en grande quantité au Burkina Faso, les responsables de l’APEX-Burkina estiment que l’exportation de ces produits pourrait être profitable dans la sous-région qui compte près de 70 millions de consommateurs. C’est pour cette raison, selon le directeur général de l’APEX-Burkina, Sibiri Sanou, que sa structure a décidé de renforcer les capacités des acteurs de ce secteur dans la recherche du marché. « Vous l’aurez remarqué, le thème touche à une préoccupation essentielle en entreprise, à savoir, celle de la recherche de marché », a-t-il indiqué.

Au cours de la formation, il s’est agi d’outiller les participations sur l’analyse des marchés. « Le choix du thème de la présente conférence me paraît judicieux en ce sens qu’il vous donnera l’occasion de disposer d’informations pertinentes à même de vous permettre d’analyser les marchés pour identifier le moindre créneau exploitable », a ajouté le directeur général de l’APEX-Burkina.

Près de 70 personnes ont pris part à l’atelier. Ils ont eu droit à une communication sur le thème et des débats afin de mieux cerner les opportunités du marché sous-régional.

Jacques Théodore Balima

Lefaso.net