Le programme de la promotion de la gomme arabique au Burkina a été lancé à Boulsa en 1996. Il a été appuyé par un plan général de la filière "gomme arabique" et soutenu par l’intervention de l’Association pour la promotion de l’éducation et de la formation à l’étranger (APEFE) et le département technologie alimentaire de l’Institut de recherche en sciences appliquées et technologies (IRSAT).

Pendant huit ans, les deux experts (APEFE et IRSAT) se sont attelés à démontrer la "faisabilité économique et technique des filières gomme arabique et soumbala" au Burkina. Cette faisabilité est traduite par un appui en ressources humaines (formation et organisation des producteurs de la gomme arabique) et en ressources matérielles et techniques. Le but de l’atelier de mardi dernier est d’évaluer les acquis de la recherche sur la gomme arabique durant l’intervention de l’APEFE et de l’IRSAT. Selon M. Francis Deprez, coordonnateur de l’APEFE, cet atelier "montrera que le département de la sécurité alimentaire a acquis des connaissances dans le domaine de la gomme arabique". C’est ajoute-t-il, "la touche finale sur l’intervention, celle qui montrera le chemin suivi et les succès engrangées". Pendant deux jours, les deux experts des deux institutions, M. Prosper Ntema de l’IRSAT et Mme Sigrid De Meester de l’APEFE vont, à travers une série de thèmes, faire un transfert de connaissances aux participants. Des thèmes sur la "problématique de la gomme arabique" sur "les études scientifiques et technologiques, sur "les études socio-économiques de la filière gomme arabique" seront abordées par les deux experts.

Mais déjà l’on se félicite du bilan et des avantages engrangés. Et des perspectives de dynamisation de la collaboration entre l’APEFE et l’IRSAT sont engagées. Il s’agit en plus, de montrer qu’il y a après les huit ans, un transfert de savoir-faire entre experts et participants.

Enfin, pour le directeur de l’IRSAT, M. Alhadi Wereme qui a prononcé le discours d’ouverture de l’atelier, "en termes de perspectives, nous devons montrer que nous sommes capables de prendre le relais afin de faire de la filière de la gomme arabique, un moyen de lutte contre la pauvreté au Burkina".

Antoine DABILGOU et Christophe TOUGRI(stagiaire)
Sidwaya