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Gestion des conflits et justice internationale : Blaise Compaoré donne son point de vue à La Haye

Publié le jeudi 10 novembre 2011 à 02h29min

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Le Président Blaise COMPAORE a participé ce 9 novembre 2011 à La Haye, aux Pays-Bas, à une conférence au sommet sur la diplomatie de la paix, la justice internationale et l’ordre mondial.
Devant l’aréopage des nombreuses invitées par les organisateurs, le Président du Faso a partagé l’expérience du Burkina en matière de résolution de crises et de conflits en Afrique et dans le monde, qui fait école. L’intégralité de son discours sur la synergie entre la gestion des conflits et le rôle de l’action de la justice, notamment de la Cour pénale internationale.

Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement ;
Monsieur le procureur de la Cour Pénale Internationale ;
Eminentes personnalités du monde de la justice et des droits humains ;
Mesdames, Messieurs ;

Les crises qui continuent de secouer certaines régions du monde et les drames humanitaires qui en résultent interpellent l’ensemble de la communauté internationale sur la nécessité de développer des mécanismes et stratégies efficaces en vue de leur règlement pacifique.

La présente réunion revêt une importance capitale pour la communauté internationale dans sa quête permanente de justice, de paix et de stabilité.

Sa tenue à un moment où le monde entier a une pensée particulière pour Dag Hammarskjöld, ancien Secrétaire général de l’ONU, traduit la volonté de l’ensemble des nations de célébrer l’engagement et l’action déterminée de ce grand homme en faveur de la diplomatie préventive et du règlement pacifique des conflits.

Je rends un hommage appuyé à la mémoire de cet homme de paix dont l’exemple continue de nous inspirer dans nos efforts quotidiens de recherche de la paix et adresse mes sincères remerciements au Gouvernement suédois ainsi qu’à Monsieur Luis Moreno Ocampo, Procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI), pour l’organisation de cette rencontre visant à capitaliser les expériences diverses en matière de gestion des conflits.

Mesdames, Messieurs ;

Attaché aux vertus de la médiation grâce à laquelle de nombreuses crises en Afrique, notamment en Côte-d’Ivoire, au Togo, en Guinée Conakry et au Soudan ont pu être résolues, le Burkina Faso a partagé avec les autres pays, dans le cadre de son mandat à la tête du Conseil de sécurité, ses vues sur le bien fondé de cette option pour la sauvegarde de la paix.

Les discussions menées sur la base de nos propositions ont permis l’adoption d’une déclaration présidentielle qui s’inscrit dans la ligne tracée par la Convention de la Haye de 1907 sur le règlement pacifique des différends, le Pacte de la Société des nations, le Pacte Briand-Kellog de 1928 et l’article 2 de la Charte de l’ONU.

A ce titre, la réflexion sur le thème des présentes assises revêt une importance majeure pour la communauté internationale.

Eminentes personnalités ;
Mesdames, Messieurs ;

Les analyses issues de plusieurs milieux indiquent une dichotomie entre la recherche impérative de la paix et les poursuites pénales.

Ces thèses divergentes sont apparues dans la plupart des processus de paix que nous avons eu la lourde charge de conduire.

C’est pourquoi nous avons toujours privilégié une approche holistique et une démarche inclusive, en ce sens que les solutions politiques et judiciaires sont d’égale importance. Si les violations graves du droit international humanitaire et des droits de l’homme commises lors des conflits ne sauraient rester impunis, il convient d’œuvrer à une mise en œuvre réussie des actions visant l’atteinte de ces deux objectifs.

Alors que certaines questions intimement liées aux poursuites contre les auteurs présumés de crimes commis lors des conflits armés sont aisées à appréhender au cours du processus de facilitation ou de médiation, d’autres telles que l’intervention de la CPI s’avèrent très difficiles à prendre en compte au stade des pourparlers.

Le choix de garantir ou non une amnistie générale ou limitée et conditionnée aux combattants des futures parties à un accord de paix au moment de sa négociation, la création de structures de promotion du dialogue interne et de la réconciliation, ou encore la mise en place de mécanismes de justice transitionnelle et de compensation des victimes sont à la portée de toutes les parties, et ont peu d’impact sur le processus de négociation.

Il apparaît de plus en plus que si ces questions sont référencées dans l’accord négocié au même titre que le partage des richesses ou des ressources, celui-ci a plus de chance de bénéficier du soutien des partenaires lors de sa mise en œuvre.

Elles s’imposent dans les schémas des pourparlers de paix et le paysage des accords qui en sont issus.

C’est ainsi qu’on les retrouve aussi bien dans le dernier né des documents de paix, à savoir le document de Doha pour la paix au Darfour que dans la plus part des accords précédents y compris l’Accord Politique de Ouagadougou ensemble ses accords complémentaires.

Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement ;
Mesdames, Messieurs ;

L’amnistie, considérée comme une mesure d’accompagnement dans de nombreux conflits soulève des problématiques de fonds en droit international et complique par moment l’obtention d’un accord de cessation des hostilités au regard de l’internationalisation de la protection des droits de l’homme.

Dans le cadre du dialogue direct inter ivoirien qui a abouti à la signature le 4 mars 2007 par toutes les parties de l’Accord Politique de Ouagadougou, la question de l’amnistie a fait l’objet de vives discussions tout au long du processus de négociation afin de concilier les impératifs de paix et la recherche de la justice.

Au titre des mesures visant à consolider la réconciliation nationale, la paix, la sécurité et la libre circulation des personnes et des biens, les deux parties au dialogue direct ont décidé d’adopter une nouvelle loi d’amnistie couvrant les crimes et délits relatifs aux atteintes à la sureté de l’Etat liées aux troubles qui ont secoué la Côte d’Ivoire et commis entre le 17 septembre 2000 et la date d’entrée en vigueur du présent accord, à l’exclusion des crimes économiques, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.

Au regard de ce qui précède, l’amnistie qui éteint l’action publique, privilégie la paix dans une société post conflit, dans le but de réconcilier les cœurs et de reconstruire une société déchirée par les violences a été saluée par l’ensemble des acteurs d’une Côte d’Ivoire réconciliée avec elle-même et engagée dans la construction nationale.

Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement ;
Mesdames, Messieurs ;

Je voudrais à présent donner mon appréciation de la difficile situation dans laquelle la CPI intervient alors que les parties sont en pourparlers.

Dans le cas d’un conflit complexe comme celui du Darfour, il est important de savoir saisir les opportunités de normalisation qui se présentent à un moment précis, afin de se donner les chances de réaliser des avancées vers une paix durable, asseoir les bases de la justice et d’un règlement politique global de la crise.

L’émission d’un mandat d’arrêt le 4 mars 2009 par la CPI contre le Président El Béchir, à un moment où les efforts de la communauté internationale étaient sur le point de produire des résultats durables, était de toute évidence de nature à freiner le processus politique en cours.

La paix et la justice constituaient les deux pans de la solution globale au problème du Darfour. Les deux objectifs pouvant se servir mutuellement, il ne nous semblait pas opportun que la recherche de la justice fût privilégiée alors que l’application d’une solution politique était indispensable.

En République de Guinée, le lancement des enquêtes préliminaires de la Cour internationale de justice en vue du rétablissement des droits humains a été un vecteur de retour au dialogue entre l’ensemble des acteurs pour une accélération et une consolidation du processus de réconciliation nationale.
Mesdames, Messieurs ;

La justice transitionnelle peut apparaitre comme un mode alternatif de règlement du dilemme paix-justice. Il convient de la promouvoir afin de pallier les difficultés de concilier la paix et la justice dans le cadre de la résolution de certaines crises.

Dans une perspective de cicatrisation sociale, l’exigence de la justice n’est pas absolue mais doit au contraire être en équilibre avec le besoin de la paix, de la démocratie et de l’état de droit.

La justice transitionnelle qui a pour mission de restaurer les liens au sein de la société en situant les responsabilités de chacun de ses membres, doit être mise en œuvre autour d’un nombre de mécanismes bien coordonnés.

Nous mettrons particulièrement l’accent sur les poursuites pénales qui intéressent la CPI, les commissions vérité et réconciliation.

S’agissant des poursuites pénales, il est important de rappeler que le droit international conventionnel et coutumier fait obligation aux Etats de mener des enquêtes sur les atteintes aux droits humains et d’en réprimer les auteurs. Cependant dans la pratique, l’environnement politique et conflictuel dans lequel les poursuites pénales sont engagées, nécessite une certaine flexibilité.

Les poursuites pénales peuvent souvent accroître la complexité des opérations de désarmement. Si l’absence de poursuites des combattants peut apparaitre comme une impunité, elle peut être comblée par d’autres mécanismes comme les Commissions vérité et réconciliation.

Celles-ci, bien que n’étant pas toujours appropriées dans tous les contextes de transition, peuvent contribuer à l’établissement de la vérité sur l’ampleur des atteintes aux droits humains et au droit humanitaire et constituent une tribune pour les victimes.
La réparation directe de certains tords dont les victimes ont souffert à travers l’accès gratuit aux services sociaux de base, la réhabilitation et les compensations financières constitue une autre démarche pour parvenir à la justice.

Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement ;
Mesdames, Messieurs ;

A partir de l’expérience des différentes médiations que nous avons conduites, nous retenons que l’édification d’un monde de paix, de justice et de bien-être partagé exige de l’ensemble des nations de s’investir pleinement en faveur d’une éducation à même de promouvoir une solide culture de la tolérance, d’une citoyenneté responsable et du respect des droits individuels et collectifs.

Elle appelle également la Communauté internationale à toujours opérer un choix judicieux des actions à déployer dans la recherche de la paix et de la justice afin que celles-ci ne se compromettent mutuellement.

Il importe d’œuvrer pour une meilleure appropriation de l’esprit et de la lettre de la justice pénale internationale dont la méconnaissance explique les suspicions portées à son égard.

Le déploiement des organes de la Cour pénale internationale dans plusieurs régions du monde est souvent justifié par la faiblesse et le manque d’opérationnalité des systèmes judiciaires nationaux.

C’est pourquoi, il me semble important d’accélérer les réformes visant à les renforcer et à les engager dans une dynamique nouvelle.

Face aux difficultés réelles à concilier parfois avec harmonie les objectifs judiciaires et l’enracinement de la paix, il convient en Afrique, de promouvoir des alternatives d’une justice reposant sur les valeurs traditionnelles de dialogue, de tolérance, de pardon et respectueuse des repentances et des volontés affichées de réconciliation.

Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement ;
Monsieur le procureur de la Cour Pénale Internationale ;
Eminentes personnalités du monde de la justice et des droits humains ;
Mesdames, Messieurs ;

La justice et la paix ne peuvent être envisagées indépendamment l’une de l’autre. Si la brèche de l’impunité n’est pas fermée, il ne peut y avoir de vraie réconciliation. De même, la justice internationale pénale doit être un instrument de retour à la paix pouvant s’adapter aux diverses exigences.

En saluant l’initiative des Nations Unies visant à concilier les impératifs de paix et de justice, je souhaite que nos travaux aboutissent à des résultats à même de favoriser la prise en compte du cadre normatif relatif à l’administration de la justice en période de transition ou à l’issue des conflits.

Je vous remercie.

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Messages

  • Y en a un qui risque d’avoir des surprises lorsqu’on en aura fini avec Charles Taylor

  • Je comprends pourquoi il y a pas eu conseil des ministres aujourd’hui.Le boss est à la Haye pour precher la bonne parole sur tout et pas sur grande chose.Cela m’amène à me poser la question suivante:A quoi servent les conseils de ministres puisque tant que le boss n’est pas là,il n’y a pas de question de conseil de ministres.Ce qui revient à dire que le pays tourne au ralenti car aucune presonne autre que le boss n’est capable de prendre les bonnes décisions.Ce qui n’est pas vrai et je pense plutot que l’on peut se passer de ces rendez vous de faire valoir qui ne servent à rien sinon pourquoi le premier des ministres à savoir monsieur Tiao ne pouvait pas présider les conseils des ministres lorsque le PF est absent comme cela se fait au Mali lorsque ATT est en voyage ?En réalité,nous sommes dans un pays monarchique où tout est concentré sur un seul individu et pour les autres,ils ne sont que des faire valoir pour ne pas dire des pantins

    • Vous les Burkinabé vous aimez trop vous plaindre. Vous êtes dans un pays où les institutions fonctionnent même si c’est cahincaha et vous tirez sur tout ce qui bougent. Demandez aux Camerounais s’ils ne seraient pas heureux d’écouter des CR de conseils de ministres. Luc Adolphe Tiao peut présider un conseil de gouvernement mais dans un régime présidentiel, le Conseil des ministre est présidé par le Président, chef suprême de tous les qu’est qu’il y a dans la République. C’est lui qui est élu au suffrage universel et rend compte au peuple. Les ministres qu’il a nommé à des tâches précises (y compris le 1er d’entre eux) lui rendent, en retour, compte. Mon frère, ayons des conseils de ministres plutôt que rien autrement ce seront toutes les structures de l’État qui vont morfler...demain, on pourra venir sur c’est quoi la gouvernance si ça vous dit.

  • A quand la fermeture de de la brèche de l’impunité au Faso ? Thomas Sankara, David Ouedraogo, Nobert Zongo, etc...

  • Convenez que l’impunité et l’amnistie sans manières (sans aveux préalable, sans coupable connu ...) ne favorisent pas une paix durable. Vous croyez que El Béchir allait mettre balle à terre et devenir sage si le mandat d’arrêt n’était venu lui rappeler qu’il est justiciable comme les autres ? Pour la Guinée, vous croyez que la situation allait évoluer comme elle l’a été si Dadis n’avait reçu une balle dans la tempe, qui l’a rendu docile ? Vous croyez que Gbagbo ne serait pas toujours entrain de se livrer à son jeu de boulanger et de massacrer des innocents si les hélicoptères n’avaient pas réduit sa milice ? Quant au Togo, j’avoue qu’il s’agit d’une paix en sursis ; les questions de fond (patrimonialisation du pouvoir, etc) ne sont pas encore réglées.

  • Président, tout cela est bien ! Il faut sortir par la grande porte en 2015.

  • ah ah ah ,il est en train de defendre son dossier ,t’inquiete ils vont bien t’ecouter mais tu va pas echapper mon president !toi meme tu sais bien que tout tes auditeurs qui sont en face de toi savent ce que tu as fais et que tu fais ! donc mon cher president faut bien te defendre sinon ils vont pas te louper aussi ! bonne chance dans ta plaidoirie

  • je renvois cette phrase du discours du président : il dit : "S’agissant des poursuites pénales, il est important de rappeler que le droit international conventionnel et coutumier fait obligation aux Etats de mener des enquêtes sur les atteintes aux droits humains et d’en réprimer les auteurs. Cependant dans la pratique, l’environnement politique et conflictuel dans lequel les poursuites pénales sont engagées, nécessite une certaine flexibilité." Et je pose cette question : Et les affaires Thomas Sankara et ses compagnons, Norbert Zongo et ses compagnons, sont elles concernées par ce droit ?
    Nettoyons chez nous avant de nettoyer chez les autres.

  • C’est quoi cet article sans référence ? j veux dire l’auteur ?

    • Mon cher, il faut savoir lire pour comprendre, tu ne vois pas que c’est un discours prononcé par Blaise COMPAORE ton Président, notre bien aimé Président ; donc c’est lui l’auteur

    • Tu es un mauvais lecteur ; on t’a dit que c’est la communication du président ; donc l’auteur c’est Blaise Compaoré ; bouge un peu ton cerveau !!

    • Mon chèr, c’est pas un article, c’est un discours

    • M. le Président du Faso, votre beau discours, vos belles paroles à l’endroit du Procureur de la CPI n’y feront rien. Le jour où il se décidera à vous poursuivre, il le fera sans état d’âme. Alors ne croyez pas vous en tirer à si bon compte ! le bâton de la justice internationale viendra et en ce moment tous vos amis occidentaux vous oblieront comme ils l’ont fait pour Kadafi et d’autres avant.

  • c’est bon mais c’est pas arrivé

  • Respect au Président du Faso. Vous vous battez vraiment pour le BF d’après 2015. C’est cela l grandeur d’un homme, de l’homme que vous êtes. N’en déplaise à vos détracteurs (preuve encore de votre grandeur).
    Bne chance, le Blaiso !

  • Le Président Blaise Compaoré hemself ! Big up à toi PF !

  • Voici un des grands présidents. Félicitations, Blaise Compaoré !

  • Toutes nos félicitations, Mr le président !
    Je conviens avec certains que vous êtes responsables de certaines insuffisances dans la gouvernance au Burkina Faso mais vous n’êtes pas coupables de bcp de choses et on le sait. Voyez bien votre entourage avant votre retrait de 2015. Trop de loups autour de vous dans l’administration.
    Bne suite Mr le président !

  •  MAis ! Les amis frumistes, le proverbe dit : ’’Le boucher est celui qui a le plus peur du couteau’’.

    Alors il faut que Blaise sensibilise ses semblables sur la justice internationale au risque de se retrouver lui-même là-bas !

    Barké

  • Mon conseil pour notre Président Blaise COMPAORE

    1-Suivre l’exemple de son ainé, le président Mathieu KEREKOU
    2-Cherchez l’amnistie nationale par referendum et/ou à l’Assemblée Nationale
    (Je doute que le peuple refuse puisque la majorité souhaite votre départ)
    3-Utiliser la sagesse et Préparer quelqu’un de confiance pour sa succession.

    L’argent ne peut résoudre tous les problèmes. Lorsqu’il y en a, c’est toujours insuffisant n’en parlons pas de quand il n’y en a pas.

    Le meilleur ami du président, c’est le peuple. Quand le peuple parle de ce qui ne peut plus fonctionner, il ne faut pas forcer.

    Monsieur le président, vous êtes chez vous, faites ce que le peuple demande de faire.

  • Le président du Faso doit sait bien qu’il y a plus rien à faire. C’est de partir après ce mandat. Il peut être très utile car il pourrait toujours conseiller et aider comme il peut.
    Mais s’il Prépare quelqu’un de confiance pour sa succession, je trouve qu’on sera toujours manger à la même sauce. Les défauts au niveau de la justice, de la corruption... font rester et c’est le peuple qui va encore perdre.
    Soyons toujours courageux d’assumer nos actes du moment qu’on crie fort qu’on ait les meilleurs.
    On craint quoi ?
    Donc le peuple doit être vigilant pour avancer.
    GO

    • En résumé, Blaise préfère sacrifier la justice pour retrouver la paix ; mais c’est l’injustice qui crée la guerre ! Pour le cas du Soudan, on a vu que Béchir a changé quand il a été inculpé par la CPI ; donc celui qui sait qu’il peut être traduit en justice fait attention ; c’est l’impunité qui qu’il faut combattre car c’est elle qui est source de conflit ! si on n’avait pas refusé des cartes d’identité aux Ivoiriens du nord, il n’y aurait pas eu la guerre ;

  • ah ah ah ah !les conseillers du PF doivent prendre conscience en lui disant les yeux ds les yeux que les gens ne veulent plus de plus au delà de 2015 parceque quand je lis les forumistes,la majorité le rejette.Il faut qu’il se retire tout doucement sur la pointe des pieds pour ne pas faire des vagues.PF,retire toi sinon je crains le pire pour vous si vous vous entetez a rester.A ceux qui ont accès au PF,dites lui la vérité pour une fois et qu’il se barre en 2015 parcequ’il n’a plus les faveurs,la confiance de la population

  • Le PRESIDENT COMPAORE mérite respect n’en déplaise à ses détracteurs.meme s’il ne maîtrise pas sa politique intérieure,il est arrivé à reussir sa politique extérieure.c’est inhérent à tout humain c’est-à-dire les qualités et les défauts.de grâce laissons le Président travailler et nous verrons les résultats escomptés.BRAVO MON PRESI...

  • Malgré toutes ces plaidoiries tôt où tard, on fera les décomptes.

  • Monsieur le Presi, bravo !
    vous meritez desormais le prix nobel de la paix.
    fort de votre expérience nous y croyons à un monde sans conflit.

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