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FEDERATION SYNDICALE DES COMMERCANTS : 16 doléances pour une meilleure gouvernance commerciale

Publié le mardi 22 mars 2011 à 01h35min

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La Fédération syndicale des commerçants du Burkina (FSCB) a convié la presse à une rencontre d’information sur des doléances qu’elle a transmises de concert avec d’autres groupes associatifs de commerçants au Premier ministre. Les commerçants souhaitent tenir l’opinion informée de leurs doléances qui permettront une meilleure gouvernance de leur secteur. C’était le 18 mars 2011 à Ouagadougou en présence de nombreux commerçants.

Le 10 mars 2011, sur instruction du Premier ministère, le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, le ministre de l’Economie et des finances et un représentant du ministre du Commerce ont rencontré la Fédération syndicale des commerçants du Burkina (FSCB) et d’autres structures associatives afin de trouver des solutions aux problèmes du secteur. A l’issue de cette rencontre, le 18 mars 2011 dernier, la Fédération syndicale des commerçants du Burkina (FSCB), l’Association des petits commerçants voyageurs (APECOV), l’Association Rim-Noma et l’Association Delwendé des femmes commerçantes de pagnes et assimilées ont consenti à établir des doléances communes au Premier ministère.

L’objectif de la précédente rencontre entre le gouvernement et les associations de commerçants était surtout de déceler les difficultés du secteur afin de trouver les solutions idoines. Une attitude que les commerçants ont salué car, disent-ils, une rencontre du genre date de plus d’une dizaine d’années. Sur seize (16) doléances transmises au gouvernement, trois sont relatives au marché central de Ouagadougou, Rood Woko ; les commerçants y souhaitent une circulation à sens unique, une réduction de 50% des prix des loyers des boutiques de Rood-Woko et l’ouverture de la porte de la rampe sud.

En plus de ces doléances, les commerçants suggèrent une réduction des taxes sur les hangars occupant les voies publiques car pour eux, leur rôle social ne leur permet pas de supporter des taxes trop élevées. La sécurisation des axes routiers, la libre circulation des marchandises après le dédouanement, la diminution des postes de contrôle douanier à Ouaga-inter et à l’intérieur du pays, l’obligation aux acheteurs étrangers de s’approvisionner dans les parcs à bétail et la facilitation de l’octroi du crédit aux éleveurs pour intensifier l’accroissement du cheptel sont bien d’autres doléances des structures de commerçants.

Outre celles-ci, les commerçants estiment être victimes d’une taxe non comprise. Il s’agit de la taxe de la société des terminaux à containers du Burkina. En sus, le SG national de la FSCB estime que la solution ultime aux problèmes du secteur du commerce réside dans l’institution d’un forum national sur le commerce à l’image d’autres ministères, relativement "jeunes". Marou Sakandé, président national de la FSCB, au nom des commerçants, s’est insurgé contre la concurrence déloyale, la pratique de l’activité commerciale par les fonctionnaires en activité. La valeur FOB exigible à la déclaration au COTECNA n’a pas bon goût pour les commerçants.

Pour eux, il est souhaitable de fixer cette valeur à partir de trois (3) millions de F CFA. Si les doléances dans certains domaines comme Rood-Woko relèvent de la mairie, les commerçants estiment qu’elles y ont été transmises mais sont restées sans suite, d’où leur transfert au gouvernement. Les commerçants espèrent que ces doléances transmises auront un écho favorable auprès des autorités gouvernementales afin que cesse enfin leur "orphelinat".

Aimé NABALOUM (Stagiaire)

Le Pays

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