Les documents de cette convention ont été paraphés par les deux premiers responsables de ces institutions financières.

Selon le président directeur-général de la BIB M. Gaspard Ouédraogo ces ressources serviront à répondre au problème des besoins de financements longs, susceptibles d’impulser un réel développement du tissu industriel du Burkina et partant de réduire la pauvreté.

Avec la signature de cet accord cadre de refinancement, le montant total des concours financiers accordés par la BOAD à la BIB et à ses filiales depuis septembre 1998 est de six (6) milliards de francs CFA. Elle porte par ailleurs le montant des engagements nets cumulés de la BOAD au Burkina à 95,5 milliards de FCFA dont 28,7 milliards en faveur du secteur privé.

Pour le président de la BOAD, M. Boni Yayi, au delà de la coopération déjà fructueuse entre son institution et le groupe BIB, la signature de cet accord-cadre de refinancement " constitue pour la BOAD une source de fierté légitime, car elle illustre sa ferme détermination à contribuer au renforcement des ressources stables des institutions financières nationales des pays de l’UEMOA ".

Il a expliqué que le développement économique et social des pays membres de l’UEMOA nécessite la mise en place d’investissements productifs importants que seuls peuvent soutenir des financements à moyen et long terme.

Or, a précisé M. Yayi, " l’offre de financements à moyen et long terme est encore largement en deçà des besoins des économies de l’union, malgré la sur- liquidité persistante du système bancaire sur certaines places de l’UEMOA ".

La coopération entre les deux institutions financières a permis à la BIB de créer sa filiale Burkina Bail. Cette société de leasing dont 18% du capital est détenu par Cauris investissement, une Institution de la BOAD, est spécialisée dans les investissements en crédit bail, notamment pour les PME/PMI.

Après seulement six années d’existence, elle détient le quasi monopole en crédit bail au Burkina, selon le PDG du groupe BIB. Un groupe composé de la Banque internationale du Burkina pour le financement du commerce, le conseil financier, les services aux particuliers et aux entreprises ; de Burkina Bail le leasing, le factoring et de la Société Burkinabè d’Intermédiation Financière (SBIF) pour l’ingénierie financière.

Le journal Ecofinance n°46-47 a classé en 2004, la BIB à la 133e place des 200 premières banques africaines et au 27e rang des 50 premières banques de l’Afrique francophone pour un chiffres d’affaires de 290.100.000 dollars américains (environ 160 milliards de FCFA).

AIB