La première rencontre de la soirée a opposé les Académiciens togolais aux jeunes joueurs burkinabè de Planète champion international. Ce fut un rendez-vous des occasions manquées entre les deux vainqueurs de la poule B. Néanmoins, le public a pu savourer quelques actions d’éclat des vingt-deux (22) acteurs.

En première période de jeu, après le quart d’heure passé, Pierre Koulibaly de la formation burkinabè rate un penalty. Une opportunité manquée qui pouvait changer le cours du jeu si elle avait été bien exploitée. Mais cela n’a pas déconcentré les poulains du duo Jacques Yaméogo et Pihouri Webonga. Pierre Koulibaly et ses coéquipiers de Planète appuie sur l’accélérateur pour se créer des occasions de but. Des occasions toutes ratées. Du côté des Académiciens, rien ne marche aussi pour les quelques opportunités qui leur sont offertes. Et il n’y aura pas d’ouverture du score jusqu’à la pause.

De retour sur la surface verte, ce sont les éléments de Planète champion qui impressionnent plus par leur jeu, fait de courtes passes et d’une rapidité parfaite. Mais toujours des déchets au moment de conclure les actions en attaque. Les Togolais, à certains moments sont sur les nerfs. Ils se livrent à des actes d’anti-jeu. Djetaba Biladjata et Ouro Akondo sont expulsés respectivement aux quatre-vingt-troisième (83e) et quatre-vingt-dixième (90e) minutes. Mais, à cette manche de la partie, aucun but n’est inscrit, faisant tout de même l’affaire de ces deux (02) protagonistes.

Ashanti # Sahel SC : des buts mais insuffisant pour l’une et l’autre

L’Ashanti Kotoko de Kumassi et le Sahel SC de Niamey devaient se disputer pour une place en demi-finales. Les deux (02) équipes perdantes ont usé de toutes leurs forces pour se mettre au-dessus de l’autre. Mais les forces étaient égales à tel point que ghanéens et nigériens se sont neutralisés.

A signaler que l’Ashanti Kotoko a remis les pendules à l’heure à l’ultime minute de la partie. Pourtant, ce sont les Ghanéens qui s’affichent dès l’entame en jouant beaucoup dans le camp de l’adversaire. Et dès la troisième (3e) minute, le shoot de Ibrahim Paraiso ricoche le bas du montant gauche du portier Frank Manu de l’Ashanti Kotoko, sonnant le réveil du Sahel SC. Ofori Seth réplique à la dixième (10e) minute. Son tir échoue dans les bras du portier. Les Ghanéens continuent d’attaquer, créant des sueurs froides à la défense nigérienne. Richard Yeboah à deux (02) reprises (16e et 29e minute) est à un doigt de secouer les filets de Aboubakari Sayaou.

La vigilance de ce dernier a fait échec à ces deux (02) tentatives. Ce sont là les moments forts de la première période. Après la pause, on note en début de seconde période des ratés de chaque côté. Il a fallu attendre à la soixante-quinzième (75e) minute pour voir l’ouverture du score par Abdoul Konaté du Sahel SC, sur un coup de pied arrêté à l’entrée de la surface de réparation. Le portier ghanéen est resté pantois.

C’est la joie dans le camp des Nigériens qui ne font presque pas attention à l’arrière. Les poulains de l’entraîneur Johnny Oduro jettent leur va-tout en attaque. Et toujours rien. Les minutes passent. Au moment où le quatrième officiel s’apprête à montrer le temps additionnel, Oferi Seth égalise pour l’Ashanti Kotoko. Les Nigériens qui étaient aux anges, s’effondrent. Ils viennent de rater de justesse une victoire. Une victoire précieuse.

Fernand KOUDA
Sidwaya