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Formation à l’entrepreneuriat : 3 552 jeunes formés en 2008

Publié le vendredi 3 juillet 2009 à 02h28min

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Le ministère de la Jeunesse et de l’Emploi a, au cours d’un atelier tenu le 2 juillet à Ouagadougou, dressé le bilan du programme de formation par an de 5 000 jeunes à l’entrepreneuriat. Au final, 3 552 jeunes ont été formés malgré des difficultés de fonctionnement.

Les acteurs du programme de formation par an de 5 000 jeunes à l’entrepreneuriat se sont retrouvés le 2 juillet 2009, pour dresser le bilan de ce programme, édition 2008 et envisager de meilleures perspectives pour 2009.
Initiative du ministère de la Jeunesse et de l’Emploi, le programme de formation à l’entrepreneuriat a été
Les acteurs du programme de formation des jeunes en entrepreneuriat sont venus des 13 régions du Burkina Faso.

lancé en juillet 2008. Un an après, le bilan indique que 4 092 jeunes se sont inscrits et 3 552 ont été effectivement formés. 8 cabinets ont assuré la formation et sur 85 sessions prévues, 70 ont été réalisées.
Pour assurer la constance et l’efficacité dans la mise en œuvre du programme, il a été mis en cohérence avec le Fonds d’appui aux initiatives des jeunes (FAIJ). Ce fonds assure le financement des projets pertinents qui sont montés par les jeunes à l’issue de la formation et retenus par un comité de prêt créé à cet effet. Et pour l’édition 2008, 1 481 dossiers ont été reçus au FAIJ et le comité de prêt a accordé 614 dossiers dont 389 hommes et 225 femmes pour un montant d’environ 600 millions de F CFA.

Malgré la non-atteinte du nombre 5 000 jeunes à former, le secrétaire général du ministère de la Jeunesse et de l’Emploi, Sana Ouédraogo et le directeur du FAIJ, Parfait Désiré Ouédraogo sont satisfaits des résultats engrangés.
Car l’expérience n’a pas été sans difficultés. Il s’agit entre autres, de la non-adaptation de la stratégie d’information des jeunes pour l’inscription à la formation, des frais d’inscriptions jugés élevés par les jeunes, le manque d’information sur les critères de sélection du FAIJ, l’insuffisance de communication entre les différents acteurs (directions régionales, cabinets, FAIJ, ministère de la Jeunesse et de l’Emploi, promoteurs).
Voilà pourquoi les échanges lors de l’atelier ont porté sur certaines recommandations et suggestions : améliorer la stratégie d’information et de mobilisation des jeunes à l’inscription, réviser les frais d’inscription à la baisse, impliquer davantage les directeurs régionaux de la Jeunesse et de l’Emploi, permettre aux promoteurs d’utiliser d’autres banques là où la BICIA-B n’est pas installée...

Ces recommandations et suggestions devront permettre de mieux peaufiner l’édition 2009 du programme, afin de permettre à 5 000 jeunes d’avoir accès aux formations et d’être de bons entrepreneurs.
La formation à l’entrepreneuriat a été inspirée par le constat lié à la faiblesse des offres d’emplois publics au Burkina Faso. Il ressort des statistiques que 69,4 % des chômeurs sont âgés de 15 à 34 ans et la plupart d’entre eux, sont à la recherche de leur premier emploi.

Gabriel SAMA

Sidwaya

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Vos réactions (4)

par bakus, 3 juillet 2009 17:36

j’aimerais savoir pourquoi le ministère fait recours à des cabinet d’étude pendant qu’il y’a des cadres de jeunesses former à cet effet. à mon humble avis les cadres de jeunesse devrait être impliqué malgré nombre. les responsables nous justifient leur motivation première si ce n’est autre que des stratégies develloppée pour detourner l’argent. pourquoi le nombre des 5000 n’a pas été atteint serait ce à cause d’un désintérêt de la jeunesse ?

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par Le jeune, 4 juillet 2009 14:46

Le fait de confier la formation des 5000 jeunes en entrepreunariat aux cabinets privés est une initiatives qu’il faudrait hautement saluer. Je suis parfaitement d’accord qu’il faut ossocier les cadres de jeunesses mais leur tranférer la chose serait indmissible. Deux raisons expliquent ma position : 1. Les cadres de jeunesses ont reçu certes une formation de base de formateurs mais connaissent des limites en ce qui concerne ce programme de formation. 2. Seul le privé peut s’investir réellement pour la réussite de ce programme. Nous sommes tous sans ignorer que plusieurs projets pilotés par les agents de la fonction publiques ont échoués soient dû à leur laxisme,à leurs intérêts égoïstes et j’en passe...Dans quel état d’esprit se trouve le fonctionnaire burkinabè( le tout puissant, l’homme de la haute classe...) Aussi, malgré les efforts fournis par l’état pour une grande accessibilité de la Jeunesse burkinabè à cette formation, beaucoup sont ceux là qui restent à la traine. Pour ma part, je penses que nous les jeunes devons nous réveiller pendant qu’il est toujours temps. C’es une occasion qui nous est offerte en vue de notre émmergence socioéconomique.Battons-nous nous même car personne ne viendra construire notre bonheur et notre avenir à notre place. Les ainés sont là pour nous accompagner dans notre engagement. Pour terminer merci aux autorités de ce pays et particulièrement au Pr KOUTABA pour cette belle initiative en faveur de la Jeunesse. "ON EST ENSEMBLE)

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5 juillet 2009 01:07

Mon cher Bakus, les bureaux d’études sont plus indiqués ici pour la simple raison qu’ils possèdent un savoir professionnel à transmettre aux jeunes candidats. Je ne suis pas sûr que ce soit cela la vocation des cadres de jeunesse. Supposons qu’il faille décortiquer la pratique du métier d’architecte, d’ingenieur, d’urbaniste ou d’analyste financier à un jeune diplômé. Supposons qu’il faille expliquer le fonctionnement et la gestion d’une PMI de l’agro alimentaire. Le cadre de jeunesse aura t-il les arguments nécessaires. Ces bureaux d’études dont vous parlez sont partis souvent de rien, avec de jeunes armés de courages. Il est bien qu’ils puissent diffuser l’expérience tirée de leur parcours. Non, ne voyons pas toujours le mal partout.

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17 juillet 2009 18:45

L’initiative entreprise par le gouvernement est à saluer malgré les difficultés et les insuffisances qu’elle connait. Nous jeune, on a notre part de responsabilité. si le niveau de 5000 jeunes n’a pas été atteint c’est parce que les jeunes ne se sont pas intéressés. on ne doit pas être de ceux qui critiquent sans construire. J’invite les jeune à s’y intéressé.

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