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VIE CHERE : La CNTB pose son diagnostic

Publié le jeudi 20 novembre 2008 à 01h42min

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La Confédération nationale des travailleurs du Burkina (CNTB) a organisé le samedi 15 novembre 2008 à son siège (à Ouagadougou), l’atelier de restitution des résultats de l’étude sur le coût de la vie chère au Burkina.

Commanditée par la Confédération nationale des travailleurs du Burkina (CNTB), une étude a porté sur la question de la vie chère au Burkina. "Le contexte national actuel caractérisé par la hausse des prix des produits de grande consommation et la baisse du pouvoir d’achat, et un contexte international marqué par une crise financière sans précédent, commande la recherche de solutions idoines au grand bonheur des travailleurs et de la population toute entière" a indiqué Marcel Zanté, le secrétaire général confédéral adjoint de la CNTB.

Il a ainsi justifié l’étude menée qui permettra à son organisation syndicale et à ses partenaires de disposer d’un référentiel pour des alternatives à même de contribuer à inverser la tendance, la question de la vie chère étant l’affaire de toutes les couches sociales. Au-delà des luttes purement syndicales, la CNTB entend ainsi apporter sa contribution à une crise touchant directement le panier de la ménagère. L’étude a été menée par Salifou Kima de Rural Plus, qui a fait aux participants de divers horizons, une présentation des résultats obtenus.

Les membres du bureau exécutif, commissaires aux comptes de la CNTB ainsi que des partenaires de ministères ont montré un grand intérêt pour l’étude en laquelle tous placent beaucoup d’espoir pour des lendemains meilleurs. Le coordonnateur national de programmes CNTB/WSM, Drissa Soaré, a rappelé le souci de sa confédération pour l’épanouissement des travailleurs à travers un programme intitulé "le travail décent, un moyen de promotion du développement durable." Il a salué l’appui de Solidarité mondiale pour la réalisation de l’étude.

Par Philippe BAMA

Le Pays

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