Les informaticiens du ministère de l’Economie et des Finances sont en quête de qualité et de sécurité dans leur service. Ils se concertent à cet effet, à l’occasion de la première Conférence des services informatiques (CASI) prévue du 7 au 10 octobre 2008 sur le thème : "Meilleure organisation des acteurs pour plus de qualité et de sécurité du système d’information".

Les participants vont ainsi mettre à profit ce cadre d’échange sur le processus d’informatisation pour amender et valider le projet de texte réglementaire portant sur l’organisation et les attributions des acteurs du système d’information. De même, la conférence permettra d’une part, de sensibiliser les acteurs aux systèmes de management de la qualité ou de valider les manuels de management y afférents. Pour le ministre chargé des Postes et des Technologies de l’information et de la communication, Noël Kaboré qui a présidé la cérémonie d’ouverture, l’informatisation du MEF est un enjeu majeur pour la Stratégie de renforcement des finances publiques (SRFP).

Car dit-il, l’amélioration continue de la qualité et de la sécurité de notre système d’information devra contribuer à atteindre les objectifs prioritaires du Plan d’action sectoriel triennal 2007-2009 de la SRFP. En cela, il s’agit entre autres, de mieux prévoir et améliorer la mobilisation des recettes, de mieux gérer les marchés publics et d’approfondir le contrôle de la gestion des finances publiques sous l’angle de l’efficacité.

A l’heure où les incidents de sécurité informatique sont monnaie courante (piraterie des site Web, attaque de données via virus, etc.), les services informatiques du MEF cherchent à maximiser la confidentialité, l’intégrité, la disponibilité et la fiabilité de l’information entre les différentes sections du département et avec les autres démembrements de l’administration publique ou privée. Selon le directeur général des Services informatiques, Kisito Traoré, "des pans entiers de notre système d’information sont encore à bâtir". M. Traoré constate que la gestion quotidienne nécessite des ressources humaines, financières et matérielles conséquentes ainsi qu’une vision à terme pour faire face aux besoins grandissants en vue d’avoir des services mieux adaptés à la demande.

S. Nadoun Coulibaly

Sidwaya