Les loisirs connaissent un regain de vitalité au Burkina Faso. Après une journée bien chargée, on cherche souvent à se décompresser, à profiter judicieusement du temps libre. A ce propos le ministre des Sports et des Loisirs relèvera à l’ouverture des travaux de cette rencontre que “ la recherche d’une meilleure qualité de vie pour le citoyen doit inclure la lutte contre le stress, la dépression et les comportements autodestructeurs et antisociaux ”.

Et d’ajouter que “ Les loisirs en la matière se présentent comme un remède sûr et sans effet secondaire ”. Le président de la CONFEJES (Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports des pays ayant le français en partage) Youssouf Fall venu partager son expérience avec les cadres du ministère fera remarquer à son tour l’engouement croissant des communautés en faveur des loisirs.

C’est donc fort de tout cela que le ministère des Sports et des Loisirs a jugé indispensable de définir un référentiel qui permettra de situer les actions à entreprendre dans un ensemble cohérent avec une vision prospective. A cette perspective, il a diligenté une étude “ Diagnostic et orientations stratégiques ” sur les loisirs au Burkina.

L’étude contenu dans un document qui a fait l’objet de restitution à Bobo-Dioulasso se veut une feuille de route qui situe le concept et le champ des loisirs, analyse les sports pratiqués au Burkina, définit les acteurs, le cadre réglementaire et l’impact économique des loisirs, fait une analyse qualitative et quantitative des infrastructures et équipements de loisirs.

Il fixe également le contenu de la politique nationale des loisirs. Pendant 48 heures, les participants ont été conviés à enrichir le document et à y apporter des amendements pour en faire un document consensuel qui soit en cohérence avec les attentes des populations. Les travaux ont été essentiellement marqués par des exposés suivis de débats.

Frédéric OUEDRAOGO

Sidwaya