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OGM : Un atelier pour renforcer les acquis

Publié le mardi 11 septembre 2007 à 07h52min

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Le ministère de l’Environnement et du Cadre de vie a organisé du 10 au 14 septembre 2007, un atelier de formation sur l’évaluation et la gestion des risques liés aux Organismes génétiquement modifiés (OGM) en conditions de diffusion au Burkina Faso.

Les Organismes génétiquement modifiés (OGM) n’ont pas seulement des avantages. Ils comportent des risques. La production, la diffusion ou encore l’importation des OGM exigent une grande maîtrise. Conscient de cette donne, le ministère de l’Environnement et du Cadre de vie organise un atelier sur l’évolution et la gestion des risques liés aux organismes génétiquement modifiés en conditions de diffusion au Burkina Faso.

Au 10 au 14 septembre, les experts en OGM vont à travers des communications, des exposés et des travaux pratiques, appréhender des préoccupations liées aux OGM. Plusieurs thèmes seront abordés. Il s’agit entre autres, des procédures de régulation pour la prévulgarisation des cultures transgéniques au Burkina Faso, des normes internationales pour l’évaluation des risques environnementaux, des cultures transgéniques.

De l’avis du directeur général de la conservation de l’Environnement, Lambert Ouédraogo, représentant le ministre en charge de l’Environnement, cet atelier renforcera les acquis. Selon lui, le dispositif sécuritaire sur le terrain est de taille "pour faire face aux fortes demandes formulés par les acteurs en matière de biotechnologie". Pour M. Ouédraogo, le présent atelier répond à l’esprit du protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques, adopté à Montréal au Canada, le 23 janvier 2000 et ratifié par le Burkina Faso, le 23 avril 2003.

L’objectif du protocole est de contribuer à assurer un dégré adéquat de protection pour le transport, la manipulation et l’utilisation sans danger des organismes vivants modifiés résultant de la biotechnologie moderne. Ce protocole met également l’accent sur les mouvements transpontaliers des OGM. Le directeur général de la conservation de l’environnement a remercié les Etats-Unis d’Amérique (USA) et l’agbios pour leur soutien à la gestion des OGM au Burkina Faso. Il a aussi annoncé la création prochaine d’un observatoire national de biosécurité.

Hamadou TOURE

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 11 septembre 2007 à 08:55 En réponse à : > OGM : Un atelier pour renforcer les acquis

    pendant qu’en France des associations et des partis politiques se battent pour empecher la culture d’OMG (La dangerosité ne faisant pas de doute), nous au Faso, on fait des reunions, pour importer et cultiver sans danger...

    Si s’etait possible, En Europre ils l’auraient deja fait depuis longtemps

    • Le 11 septembre 2007 à 10:41, par varbo En réponse à : > OGM : Un atelier pour renforcer les acquis

      Il est vraie qu’on peut essayer de mettre des gardes foux mes le mieux c’est d’aller reffléchir sur d’autre domaine qui nous permettront de sortir de cette pauvriété que de créer des ennuis

      • Le 12 septembre 2007 à 13:48, par Kelkun En réponse à : > OGM : Un atelier pour renforcer les acquis

        Quand j’observe tout ce qui se passe dans notre pays, j’ai honte et je regrète d’être Burkinabè. La culture de ces OGM n’a qu’un seul objectif : satisfaire son intérêt personnel au détriment de celui du peuple. Sinon comment penser que utliser des intrants dont on ne maîtrise pas la source pourra être une alternative ? Les fruits de ces intrants ne peuvent pas être sémés pendant la campagne à venir. Donc nos producteurs seront entièrement dépendants de ces laboratoires.

        A cette allure, les américains n’auront pas besoin d’utiliser une arme contre le Burkina en cas de guerre ; il suffira de nous priver des intrants et tous les Burkinabè meurent.

        Heureusement que ce ne sont pas ceux qui décident de l’importation des OGM qui travaillent dans le secteur agricole. Chacun doit informer sa famille en campagne, ses voisins, ses amis, bref ses concitoyens du danger (et non des risques) lié aux OGM. 

        L’idée selon laquelle il s’agit de lutter contre la pauvréte n’est pas justifiable. Un pays plus pauvres que le nôtre a refusé ces OGM, préférant garder la dignité, l’honneur et l’intégrité de son peuple.

        • Le 15 septembre 2007 à 18:02, par Lassir En réponse à : > OGM : Un atelier pour renforcer les acquis

          C’est dommage de voir des analphabètes de la science s’agiter contre les OGM. Au stade actuel des connaissances les risques sont ceux créés par l’esprit de ceux qui vendent leurs peurs aux autres.
          Que nous ont apporté tous les engrais chimiques, les pesticipes et autres produits longtemps utilsés dans l’agriculture ? l’environnement ? etc.
          Beaucoup de sols aujourd’hui sont dégadés par l’utilisation anarchiques de ces engrais chimiques, les pesticides. Des nappes d’eau sont souillées à jamais.
          C’est vrai que pour toute nouveauté les gens médiocres (moyens) ont toujours manifesté leurs peurs face à ce qu’ils considèrent comme inconnu. Pourtant l’histoire montre chaque jour que ceux qui se sont opposés à l’avancé de la science au début l’utilise aujourd’hui sans scrupule. Si Pasteur ou Flemming avaient suivi le commun des mortels, nous n’auront aujourd’hui pas d’antibiotiques, pas de vaccins. Les médicaments, la chirurgie, l’aviation, le train ou même la voiture n’auraient pas existé de nos jours. Le comprimé de nivaquine fait autant de bien que de ravage. Il s’agit seulement de la conscience qui l’utilise. La voiture est elle utile ou non ? Des milliers d’accidents mortels tous les jours. Beaucoup d’avions sont tombés avec des milliers de passagers morts. Lutte t-on contre l’aviation ?
          Le seul problème des OGM aujourd’hui est que l’Europe se sentant battu sur ce terrain par les américains fait tout pour empêcher leur vulgarisation . Allons nous encore fermer les yeux sur ce qui peux être l’avenir de l’humanité et surtout de l’Afrique ? Evitons d’être égoïstes et voyons plutot cet avenir avec serenité.
          Aidons plutot les chercheurs à nous trouver des produits de meilleurs qualité, propres adaptés à nos besoins et environnement. Demandons leurs de minimiser les risques car le risque zero n’existe pas.
          Avec tout mon amour.

  • Le 11 septembre 2007 à 12:58, par René MILLOGO En réponse à : > OGM : Un atelier pour renforcer les acquis

    Dites-nous monsieur le directeur général, qui sont ces "acteurs" au Burkina Faso ici qui demandent fortement ces OGM ? Nous n’avons pas l’information en tout cas. A ma connaissance, la préoccupation majeure des producteurs au Burkina c’est la formation, l’alphabétisation, les routes pour écouler les produits, la concurrence néfaste et déloyale des produits provenant de toutes parts, les APE, le foncier etc. J’aimerais savoir qui demande avec force ces OGM ? Quand l’ont-ils fait et où ? Ne nous dites surtout pas que les OGM sont fortement demandés par le paysan de Gourcy ou de Arbolé. Avec qui vous vous réunissez dans les ateliers et autres séminaires pour prendre ces décisions ?

    Dans cet article ou cet atelier, on ne nous parle que de risques environnementaux. N’y a t-il pas d’autres risques ?

    Certes il est déjà bien de reconnaître que les risques existent, mais il faudra nous dire à quelle échelle ? Les "acteurs" qui ont fortement demandé les OGM, si ce sont les paysans, (et je ne crois pas), sont-ils à mesure de manipuler ces organismes "étrangers à leurs savoirs" sans augmenter et vulgariser les risques et autres catastrophes.

    Et puis, je croyais qu’on avait plutôt ciblé le coton (Bt) en tant que culture de rente !!! en brandissant l’argument du "produire plus pour faire face au marché mondiale". Pourquoi l’on se met brusquement à géraliser et à parler tout simplement d’introduction des OGM. Arrêtez de prendre les burkinabé pour des C.

    Votre argument caché est pourtant connu de tous. Il faut inonder le Burkina et l’Afrique d’ordures, de ce que les autres ne veulent pas. Ils conçoivent sans consommer, ils inventent toujours pour nous, pour l’Afrique qui d’ailleurs ne se réalise que par la mendicité. Car c’est d’argent qu’il s’agit tout simplement. Les acteurs, on les connaît et vous les connaissez et vous ne pouvez rien refuser car comme on le dit à la Loterie, ’’grattez, y a l’argent dedans". Les acteurs c’est les firmes. Ce sont elles qui ont formulé la forte demande dont vous parlez. Ces acteurs sont connus messieurs. Ils vont encore s’appuyer sur notre naïveté pour nous avoir. quand arrêterons-nous de nous muer en poubelle.

    La recherche burkinabé ne peut-elle pas humblement se mettre du côté des paysans pour réfléchir et chercher avec eux, avec peu de moyens ? Pourquoi doit-on toujours fabriquer pour venir leur donner ? Comment concevoir un vêtement pour une personne dont on ne connaît pas la taille ?

    Pendant plus de 40 ans l’on ne fait que concevoir pour nous. Quels sont les résultas à ce jour ?

    Merci déjà de penser aux risques. Mais qui assumera ? A Abidjan, on a promis et versé de l’argent, encore l’argent. Il y a les victimes. Les coupables sont où ?

    L’argent n’a-t-il pas ou n’aura -t-il pas de limite un jour face à une situation qu’on aurait pu prévenir en étant un peu plus humble, digne et intègre aujourd’hui ?

  • Le 12 septembre 2007 à 00:37 En réponse à : > OGM : Un atelier pour renforcer les acquis

    il y`a beaucoup qui sont contre ce pays, mais il est heureusement beni de DIEU et des ancetres.
    la solution viendra de DIEU pour nous debarasser de tout ses predataires de commission aupres des grandes firmes en OGM. GOD BLESS BURKINA

  • Le 13 septembre 2007 à 17:55 En réponse à : > OGM : Un atelier pour renforcer les acquis

    Sachons raison gardée. Tout n’est pas mauvais. Ce que je souhaite, c’est que la parole soit donnée à l’autre frange de la population, celle qui n’a pas accès aux médias et qu’on n’entend pas suffisamment dans ce débat. Cette frange, ce sont les producteurs mais aussi tous les autres qui jusque là ne sont pas encore exprimés.

    Car dans cette affaire d’OGM, convenez avec moi que l’atmosphère est polluée et ceci depuis le début par ceux qu’il convient d’appeler les altermondialistes et autres, au point qu’aujourdh’ui, on s’oppose sans comprendre, on s’exprime sans savoir. Cette situation n’est pas seulement perceptible au Burkina. Je puis vous rassurer que dans un pays voisin, grand producteur de coton, le débat quitte progressivement les milieux altermondialistes pour gagner la base. Les producteurs de coton, après s’être farouchement opposés au début, demandent à prendre part au débat.

    Dans la quasi totalité des organisateurs de producteurs, des cellules d’informations ont été créées sur la question dans le but d’aller à la recherche de l’INFORMATION, scientifque, moins polluée pour ne pas dire neutre, donc débarassée à priori de tout fantasme. C’est à leur honneur. Après quoi, ils donneront leur avis.

    C’est la tendance qui est d’ailleurs observée dans la plupart des pays en Afrique de l’Ouest et du Centre au sein des organisations de producteurs. Aucun ne vous repondra catégoriquement dans le style ON VEUT ou ON NE VEUT PAS. Ils observent.

    Pourquoi faut - il chaque fois que certains pensent que ce sont eux qui refléchissent et que les autres ne comprennent rien ? Croyez moi, les producteurs ne sont pas dupes, ils savent ce qu’ils veulent.

    N’oublions jamais qu’il s’agit, hélas, de business ! Forcement, il ya des intérêts en jeu, et souvent ils sont du côté où on n’imagine jamais.

    Posons le débat

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