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Commercialisation primaire du coton : Bilan d’une année d’expérimentation

Publié le mercredi 25 octobre 2006 à 07h55min

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La Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) et ses différents partenaires dans la commercialisation du coton se sont rencontrés du 16 au 18 octobre 2006 à la Chambre de commerce de Bobo Dioulasso. Objectif : faire le diagnostic de la commercialisation primaire du coton dans laquelle ils se sont engagés depuis un an.

Où en est-on avec la commercialisation primaire du coton qui avait fait l’objet d’une recommandation conjointe de la SOFITEX et de l’Union nationale des producteurs du coton du Burkina (UNPC-B), au terme d’un atelier tenu à cet effet du 21 au 23 septembre 2005 à Bobo Dioulasso ? C’est pour ensemble trouver une réponse à cette question que les différents promoteurs de cette politique novatrice de collecte et d’écoulement du coton se sont rencontrés les 16, 17 et 18 octobre derniers à Bobo Dioulasso. Il s’est également agi, au cours de cet atelier bilan, de tirer les enseignements nécessaires dans la perspective d’une meilleure organisation des prochaines activités de collecte et d’égrainage du coton.

Ils étaient environ 150 acteurs de la commercialisation du coton (agents de la SOFITEX, membres de l’UNPC-B, transporteurs privés et partenaires techniques et financiers) à prendre part aux 72 heures de réflexion. Outre le bilan critique des actions initialement prévues pour être mises en œuvre au cours de la campagne d’égrainage 2005-2006, la SOFITEX et ses partenaires ont proposé des pistes d’amélioration et ont déterminé les nouvelles actions à mener au cours des prochaines campagnes.

Les travaux de l’atelier de Bobo Dioulasso, co-dirigés par le conseiller technique du directeur général de la SOFITEX, Amadine Bâ (représentant le DG) et le président de l’UNPC-B, François Traoré, ont ainsi permis aux acteurs de la filière coton, de relever des points de satisfaction, mais aussi d’insatisfaction, par rapport au démarrage de la campagne de collecte, au conditionnement et à la qualité du coton graine. Des questions relatives aux pesées, aux évacuations et aux paiements étaient également au centre des débats.

Des débats au cours desquels les différents acteurs de la collecte du coton ont été unanimes à reconnaître que la mise en application des résolutions et recommandations de l’atelier de septembre 2005, a permis d’apporter une correction substantielle aux opérations de commercialisation primaire. Ils ont néanmoins formulé des propositions à différents niveaux pour en arriver à une qualité optimum du coton graine burkinabè.

L’atelier a été sanctionné par l’adoption des motions de recommandations visant notamment la mise en place d’un comité de suivi de la mise en application des résolutions ainsi prises.

En marge des exposés et débats sur la commercialisation primaire, la rencontre de Bobo Dioulasso a offert une tribune à la SOFITEX et ses partenaires, pour réfléchir sur les problèmes rencontrés aux différents niveaux de la chaîne de production cotonnière, et proposer les solutions possibles et les réformes nécessaires. A ce niveau, et comme il fallait d’ailleurs s’y attendre, la plupart des préoccupations çà et là exprimées, se sont heurtées à l’épineuse question de la vicissitude des cours mondiaux du coton.

Par Paul-Miki ROAMBA

Le Pays

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